La mort du nécromant – Martha Wells
Nicholas Valiarde, sous ses airs de marchand d’art respectable, est en fait un cambrioleur. Il agit dans la ville de Vienne. Dans cette Vienne fictive, à l’époque des calèches, la magie est
courante. C’est même une pratique commune, légale. Par opposition, la magie noire et la nécromancie sont interdites.
Si l’on excepte les autorités policières, son ennemi principal est le comte Montesq. Coté police, il doit également se méfier du commissaire Ronsarde.
Alors qu’il explore, avec ses complices, un riche hôtel particulier, l’hôtel Mondollot, pour y dérober des objets dans le but de compromettre le comte Montesq, il constate qu’il a été devancé. Il
se retrouve également face à une goule agressive.
Cette intervention a également attiré l’attention de l’autre voleur qui se révèle être un sorcier, apparemment très puissant. Ce qui a été volé à l'hôtel Mondollot inquiète fortement Valiarde. Il
décide alors de mettre de coté sa querelle avec Montesq pour concentrer ses investigations sur ce sorcier.
Nicholas et son épouse Madeline vont alors se grimer, se faisant passer pour différents personnages pour en savoir plus. Leur organisation de cambrioleurs fidèles et dévoués leur donne également
les moyens et la logistique nécessaires pour affronter ce sorcier dont les intentions s’avèrent fort néfastes.
Le roman paraît épais, mais on ne s’y ennuie pas une seconde. Le récit nous plonge directement dans l’action avec le cambriolage de l’hôtel Mondollot. Ensuite, tout s’enchaine : menaces,
poursuites, découvertes macabres…
Nicholas, son épouse et ses complices ont un petit coté Arsène Lupin. Ils restent très humains au milieu de ces événements, ce qui les rend attachant.