Ado des années 90 - 13
Eh, oui, tout à fait Thierry, ainsi que Jean-Mi, je sais écrire, c'est fantastique ! Le seul problème, c'est que je ne sais pas quoi raconter. Alors, j'écris tout et n'importe quoi, vous êtes prévenus.
Bon, je vais devenir sympa, je vais me taire 5 min. Alors attendez 5 min sagement devant ce truc avant de lire la suite, sinon, ça ne va pas. Le temps sur un bout de papier on ne peut pas le mettre.
Vous voilà 5 min plus tard. J'espère que vous ne vous êtes pas endormis durant ces 5 min. Si c'est le cas, retournez à la case départ.
Si vous êtes partis aux toilettes, reculez de 3 cases.
Si vous êtes partis faire autre chose, passez un tour.
Si vous avez arrêté de lire et que maintenant c'est le même jour, bien plus tard que 5 min, passez 2 tours.
Si vous avez arrêté de lire et que maintenant c'est un autre jour, retournez à la case départ et passez 2 tours.
Avis à ceux qui aiment les sanctions (vous aimez ça ???), adtressez vous au guichet, y'a encore des places libres.
Et j'ai oublié la récompense pour ceux qui ont suivi la consigne, avancez de 10 cases et prenez une carte bonus cadeau bonux.
Et maintenant pour reposer votre esprit agressé par tout mon baratin, parlons poésie. Nan, pas comme le Blaise qui est balaise, la vraie poésie.
A Cassandre de Ronsart, c'est une de mes poésies préférées. Il y a aussi le Dormeur du Val de Rimbaud et Voyelles. Sinon, j'aime bien Le portrait d'un Oiseau de Prévert, c'est mignon comme tout.
Et sinon, d'après vous, le rire, c'est sérieux ou pas ? C'est mon sujet d'argu pour mardi. Et franchement, c'est pas fastoche. Des fois, j'ai des idées, mais là, je sèche. En plus, on peut pas parler de nos dernières vacances ou du chien de la voisine, non même pas, il faut faire de l'argumentation sur un sujet précis... La galère.
Shadow dancer
Film de 2013 de James March.
1973, Belfast, un enfant sort pour aller acheter du pain. Des cris, du raffut dehors, et ce même enfant revient. Il est porté dans les bras, inerte. La famille McVeigh vient de perdre un fils.
Une vingtaine d’années plus tard, les frères et sœurs de cet enfant sont devenus activistes de l’IRA. Colette McVeigh est missionnée pour commettre un attentat dans le métro de Londres. Mais celui-ci échoue et elle est arrêtée par le MI5. Ils la menacent de ne plus jamais revoir son fils. Mac, un agent du MI5 finit par la persuader d’espionner sa famille contre sa liberté.
La suite du film retrace alors la vie de Colette dans son double-jeu, ses doutes, ses contacts avec le MI5, la peur d’être démasquée, l’attachement à sa famille et l’amour pour son fils. Le spectateur n’est pas au bout de ses surprises car tout n’est pas simple non plus du coté du MI5.
Ce film m’a, au départ, plutôt désarçonnée avec sa manière de filmer en caméra réaliste. Ca bouge beaucoup. Une fois prise dans le récit, ce détail s’est estompé, et la fin m’a vraiment surprise.
Sur la route... vortex
L'autre jour, lors d'un déplacement, je suis passée par une gare dans laquelle l'horloge avait un comportement étrange. L'aiguille des heures s'agitait au rythme de la trotteuse. Soudain le temps s'était accéléré !
Une faille spatio-temporelle s’est sûrement ouverte juste à la hauteur de cette horloge. J’ai espéré très fort que ce micro vortex temporel resterait microscopique et n’allait pas s’étendre pour englober toute la gare, puis la ville, le pays, la terre… Une fois que ça s’amorce, ce genre de phénomène, qui peut savoir comment ça s’arrête…
Sur la route... musiques
L'autre jour, alors que je marchais en ville en été, les voitures qui passaient près de moi avaient les fenêtres ouvertes. Certains véhicules faisaient ainsi profiter les autres de leur musique. Se sont alors enchainés un morceau de techno et un air d'opéra.
Choc des cultures !
Bibo Brugse Zot
Je bois, tu bois, nous buvons ! Alors, soyons fous, biglons sur cette Brugse zot !
Cette bière folle attire l’œil par son étiquette rutilante, toute dorée. Un ovale liseré de blanc, rouge et vert encadre une zone d’un jaune moins éblouissant, sur laquelle se dandine un fou du roi, bigarré.
Le nom de la bière Brugse Zot y est également très coloré, Brugse en rouge et Zot en vert, le tout dans une typographie vive et tortillarde.
Derrière le pantin désarticulé, s’esquissent les contours de maisons, une ville, probablement Bruges. Car, oui, cette bière vient de Bruges, comme le proclame l’indication « Brouwerij De Halve Maan, Brugge » qui se place en bas de l’étiquette.
Et si l’on en doutait encore, vers le haut à gauche est indiqué « Bière belge » en flamand, français et anglais. Vers le haut à droite est indiqué son titrage, 6%, et pour cette bouteille ses 33 cl.
De part et d’autre de l’ovale, se trouve du texte. Sur la droite apparaissent des informations réglementaires de composition et de date limite.
Sur la gauche, un encart décrit brièvement cette bière naturelle artisanale de haute fermentation et précise son origine, la brasserie De Halve Maan, installée depuis 1856 à Bruges. Ce texte est inscrit là aussi en flamand, français et anglais. Les espagnols ont juste le droit de savoir que c’est une bière belge, tout en bas.
Mais le plus important dans ces informations, est l’explication de l’origine du nom de la bière. Les habitant de Bruges (Brugge en flamand) sont surnommés les fous de Bruges ce qui se dit « Brugse Zotten ».
Cela explique également le dessin d’un fou, avec son chapeau à grelots sur l’étiquette. Zut, ce n’était donc pas un hasard de voir ce zot !
Son costume reprend les trois couleurs qui dominent sur le reste de l’étiquette, le vert, le jaune-or et le rouge… et en blanc qui ressort bien un sourire sournois. Il a l’air d’être en train de s’échapper subrepticement, sur la pointe des pieds juste après avoir commis un malhonnête forfait. Il me semble entendre son rire, nasal, hin-hin-hin.
D’ailleurs, c’est assez paradoxal, avec autant de grelots qui carillonnent autour de sa tête, de sa taille et à ses pieds, de réussir à l’imaginer s’enfuir discrètement d’un endroit.
Son visage narquois se retrouve aussi sur le col de la bouteille et sur la capsule. C’est le même dessin sur les deux. Son regard en biais renforce ce drôle de sentiment que l’on a quand on le regarde. Il n’est pas clair ce gars là !
La capsule n’a pas d’autre signe cabalistique bizarre. Par contre, le verre de la bouteille comporte deux petits ronds, placés légèrement sous le bandeau de la collerette.
Et son goût, pour une fois, je peux en parler, sa dégustation est récente.
C’est la blonde que j’avais. Première gorgée trop froide, j’ai attendu un peu. Par la suite, j’ai pu découvrir qu’elle n’était pas comme d’autres blondes que j’avais pu boire avant qui avaient juste un gout « de bière », c’est à dire une amertume et pas grand chose de plus qui reste une fois passée sur la langue. Je l’ai trouvée très parfumée.
Lors d’une dégustation, j’ai pu croquer dans du malt blond et torréfié. Je sais maintenant mieux discerner ces arômes et pour une fois, je tente de trouver ce qu’il y a en plus. Comme je l’ai déjà dit, je ne suis pas très douée pour tout ça.
Ca m’a fait penser au miel en fin de bouche, mais en conservant le gout de bière. Ce n’est pas sur-sucré comme certaines bières aromatisées au fruit. Elle est agréable à boire.
Minuscule
Film de 2014
Ce film est très mignon, enfantin.
C’est l’histoire d’une petite coccinelle. Après s’être blessée, elle se réfugie dans une boite de sucre. Peu après des fourmis noires arrivent pour emporter la boite, c’est un trésor pour elles. Ce sont de gentilles fourmis. Mais sur le trajet les ramenant à leur fourmilière, elles courent de grands dangers. La petites coccinelle va ainsi être amenée à se battre avec les gentilles fourmis noires, contre les méchantes fourmis rouges.
L’animation est réalisée en image de synthèse pour les animaux, sur un fond de décor réel. Ce film est très bien fait, original et inventif. Il n’y a pas un mot de prononcé, que des bruitages et des mimiques. C’est au spectateur d’imaginer quels peuvent être les dialogues. Il y a de très beaux paysages. Cette histoire est vraiment trop courte !
Ado des années 90 - 12
Eh, oui, tout à fait Thierry, ainsi que Jean-Mi, je sais écrire, c'est fantastique ! Le seul problème, c'est que je ne sais pas quoi raconter. Alors, j'écris tout et n'importe quoi, vous êtes prévenus.
Coucou tout le monde, c'est encore moi ! Je ne voulais pas vous faire manquer ça, je suis en train de manger une glace. Hmm, c'est delicious, fabulous.
J'ai crevé de soif cette après-midi, alors là, je me venge. Foot sous le soleil, non mais, ils sont pas pas fous des fois les profs d'EPS ? J'ai bien le droit de me délecter d'une bonne glace à la vanille, un cône, après ce supplice atroce.
Je vous souhaite de ne pas être en train d'avoir super chaud et soif avec la langue qui se déroule et qui traine sur 15 m derrière vous parce que là, je vais vous faire saliver. Faites attention, ça tombe sur vos chaussures, ça va faire des trous dedans !
Pendant ce temps là, moi, je mange, nanananananana. Je suis retombée en enfance et je ne me suis même pas fait mal en tombant, haha. Je fais durer ma glace, juste pour le plaisir.
Les personnes sensibles qui ont tendance à s'énerver et devenir agressives quand on les nargue, merci d'avoir la gentillesse de zapper tout ce paragraphe ou d'essayer de vous contrôler, je n'ai pas envie que l'on vienne me casser la figure. Merci de votre compréhension. Fermons cette parenthèse : Hiiiiiiiii - elle est mal huilée, elle se ferme mal - hiiiiii boum.
Hé bien voilà, elle a bien voulu se fermer. Des fois, je la laisse ouverte et ça fait des courants d'air. Les lettres et les mots s'envolent. Après, je suis obligée de reconstituer tout ce qu'il y avait dans la parenthèse avant de la refermer soigneusement.
Aujourd'hui il a fait beau. Hier il a plu. Exemple de "jenairienàracontérisme". Mais ça permet de causer pour ne rien dire. C'est beaucoup mieux que de faire comme certain(e)s qui se foutent de la poire des autres. Et ça évite de causer pour ne rien dire à d'autres moment de la journée : ça épuise les réserves de baratin inutile.
Bon, allez, je dois y aller. La glace est bonne, merci.