Django unchained
Film janvier 2013 - Quentin Tarantino
Plantons le décor : Sud des Etats-Unis, deux ans avant la guerre de sécession. Au milieu d’immenses plantations, l’esclavage va bon train. Le Dr King Schultz, d’origine allemande, voit ça d’un mauvais œil. Il est chasseur de prime. Un esclave, Django, peut reconnaître pour lui, trois frères dont la tête est mise à prix. Il va profiter du fait qu’il a besoin de son témoignage pour le libérer.
Une fois cette arrestation finie, Django s’étant tellement bien acquitté de sa tâche, le Dr King Schultz lui propose de devenir son associé. Ce duo ne va alors pas passer inaperçu et s’attirer la haine de bien des gens.
En arrière plan du coté chasseur de prime, il y a le fait que Django veut retrouver sa femme, elle aussi esclave, et dont il a été séparé.
Au cours du film, il y a du sang qui gicle dans tous les sens. En la matière, Tarantino ne fait pas dans la demi-mesure. Je crois qu’en l’espace d’un film, j’ai atteint mon quota de morts violentes pour l’année. Les gens meurent de plein de manières différentes, mais surtout par balle.
Il s’agit là d’un film intelligent sous plusieurs aspects. Il se place dans un contexte historique délicat (esclavage, proximité de la guerre de sécession), possède un scénario très décoiffant, des références sympathiques aux westerns spaghetti, et réussit à y mettre de l’humour pour contraster et détendre l’atmosphère après avoir vu tant de sang.
C’est donc un excellent Tarantino. Cependant, âmes sensibles s’abstenir !