Chroniques de l'oiseau à ressort - Haruki Murakami
Ce livre entre dans la catégorie des romans difficiles à résumer. Je vais essayer, mais ce sera nécessairement incomplet.
Toru Okada travaillait dans un cabinet d'avocat, mais ça ne lui semblait pas être la travail qui lui convenait, alors il a démissionné. Son épouse, Kumiko, s'est bien accommodé de la situation,
son époux prenant en charge les tâches ménagères et son salaire étant suffisant à les faire vivre. Parfois, ils entendent dehors le cri d'un oiseau, ce cri est inhabituel, comme un ressort
rouillé qui serait remonté. Jusqu'ici, rien de bien transcendant.
Un jour, leur chat disparaît et son épouse s'en inquiète plus que de raison. Elle recommande alors à son époux de rencontrer Creta Kano, une femme un peu bizarre qui vend ses services pour
"retrouver des choses". En parallèle, Toru se fait harceler au téléphone par une femme qui connait trop de choses sur lui alors que lui ne la connaît pas.
Peu après, tout bascule quand Kumiko quitte le domicile sans explication. Toru, d'abord déboussolé, s'acharne ensuite à retrouver Kumiko.
Il fait alors de nombreuses rencontres assez bizarres. Après Creta Kano qui semble assez démunie pour l'aider à trouver son chat et sa femme, c'est sa soeur Malta Kano qui surgit dans sa vie.
Celle-ci est à la recherche de son identité. Il rencontre également une adolescente aux idées farfelues, May Kashara, un ancien militaire qui lui raconte des souvenirs de guerre en Chine... Tous
portent en eux des douleurs, des fêlures et un lien plus ou moins éloigné avec des événements étranges, voires paranormaux.
Le récit comporte également, en vrac, une batte de base-ball, un homme écorché vif, des perruques, des puits, une tâche noire, une boite vide, des rêves trop réels, et une réalité trop
imaginaire...
Une fois de plus, il faut accepter, en ouvrant un roman de Murakami, de se faire promener sans forcément bien comprendre tout ce qu'il s'y passe.
Malgré l'épaisseur du volume, c'est une lecture qui passe vite, c'est tellement "pas normal" que c'est difficile de s'arrêter sans avoir lu jusqu'au bout et connaître le fin mot de l'histoire.