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InTheBlob

ce truc est mon blog.. qui l'eut cru!
il contient :
- des trucs et des n'importe-quoi dans la catégorie En Folie,
- des photos et des dessins dans In Plano
- des articles de lecture dans les différents In Folio
- des amusements littéraires dans In Quarto
- des articles sur la musique dans In Octavo
- des recettes de cuisine dans In Douze (parce que midi, c'est l'heure !)
- des articles de cinéma dans In Seize (Neuvième)
- des articles de science et de fiction dans In Dix-Huit (parce que c'est le format suivant)

Voilà, vous êtes prévenus.

Inthepast

12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 07:00

InFolio

Nordique

 

Les dix femmes de l’industriel Rauno Rämekorpi- Arto Paasilinna


L’industriel Rauno Rämekorpi a permis à son usine de prospérer. C’est pourquoi, à l’occasion de ses 60 ans, une grande fête est organisée chez lui, à Espoo, près d’Helsinki. C’est aussi l’occasion qui a été choisie pour lui annoncer qu’il a reçu le titre de conseiller à l’industrie.
La fête est une réussite, il reçoit de nombreux cadeaux, de la nourriture et des fleurs.
Mais une fois la fête finie, son épouse, Annikki lui demande d’aller jeter les fleurs à une décharge, car elle est allergique au pollen. L’industriel Rauno Rämekorpi pense alors à ses ouvriers et décide par la même occasion d’aller déposer d’autres cadeaux tels que le champagne et le saumon à l’usine pour qu’ils puissent en profiter aussi.
Mais une fois dans le taxi, le chauffeur Sorjonen trouvant dommage de jeter les fleurs, l’industriel Rauno Rämekorpi décide d’aller offrir les fleurs à des femmes qu’il connaît.
De fil en aiguille, le voilà qui, toujours en taxi, rend visite (plus ou moins volontairement dans certains cas) à 9 femmes très différentes… et pour chaque fois (plus ou moins volontairement dans certains cas) se retrouver dans leur lit.

Le tout est raconté avec beaucoup d’humour, sur un ton enjoué qui ne laisse pas le temps de s’offusquer des frasque de cet homme. D’ailleurs il est encore bien en forme pour un sexagénaire !

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16 août 2013 5 16 /08 /août /2013 07:07

InFolio

MorceauxChoisis

Nordique

 

Les livres dans les livres : 

Entre ciel et terre - Jon Kalman Stefansson


" Le père de Kolbein était mort […] à l’époque où l’intérêt excessif pour les mots et les vers commençait tout juste à poindre chez son fils, le vieil homme eut donc à peine le temps de s’agacer de voir son fils unique, sa chair et son sang, dépenser un argent précieux dans les livres. En revanche, sa mère avait été contaminée par sa passion et elle avait rendu l’âme sous un roman allemand en traduction danoise, elle était alitée et plongée dans la lecture au moment où la mort était venue, rapide et douce, et le livre était tombé grand ouvert sur son visage. "
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4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 07:06

InFolio

MorceauxChoisis

Nordique

 

Les livres dans les livres : 

Entre ciel et terre - Jon Kalman Stefansson


"Ces minutes avaient été plutôt longues pour le gamin […] intimidé par le capitaine, sa voix rauque, ses propos tranchants et ces yeux éteints surmontés par un front haut et ridé derrière lequel fusaient mille pensées passionnantes, du moins ce devrait être la cas, ce doit être le cas puisqu’il possède au minimum quatre cent livres."
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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 07:04

InFolio

MorceauxChoisis

Nordique

 

Les livres dans les livres : 

Entre ciel et terre - Jon Kalman Stefansson


"Ils ont vidé le sac dont le contenu repose maintenant sur le lit. Trois journaux, deux d’entres eux publiés à Reykjavik, du café, du sucre candi, du pain de seigle, de la brioche de la Boulangerie allemande, deux livres de la bibliothèque du vieux capitaine aveugle, « Niels Juul, le plus grand héros des mers du Danemark » et « Le paradis perdu » de Milton, dans la traduction de Jon Porlaksson, ainsi que deux autres ouvrages qu’ils ont acheté en commun à la Pharmacie de Sigurdur, le médecin : le « Récit de voyage d’Eirikur de Brunir » et le manuel de langue anglaise de Jon Olafson. Sigurdur vend des remèdes et des livres sous le même toit, les ouvrages sont tellement imprégnés de l’odeur des drogues que nous conservons ou recouvrons la santé rien qu’en les respirant, allez donc dire que ce n’est pas sain de se plonger dans les livres."
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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 07:03

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MorceauxChoisis

Nordique

 

Les livres dans les livres : 

Entre ciel et terre - Jon Kalman Stefansson


"Le gamin suit le regard de son ami et soupire également. Il veut accomplir quelque chose dans cette vie, apprendre les langues étrangères, parcourir le monde, lire un millier de livres, il veut atteindre l’essentiel, quel qu’il soit, il voudrait découvrir si l’essentiel existe, mais il est parfois difficile de réfléchir et de lire quand on est tout vermoulu après une journée épuisante passée à ramer, mouillé et transi après douze heures passées dans les champs, alors, ses pensées peuvent être tellement lourdes qu’il parvient à peine à les soulever, alors, il est à des lieues de l’essentiel. "
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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 07:01

InFolio

MorceauxChoisis

Nordique

 

Les livres dans les livres

Entre ciel et terre - Jon Kalman Stefansson

 

"Les mots ont parfois le pouvoir des trolls et ils sont capables d’abattre les dieux, ils peuvent sauver des vies et les anéantir. Les mots sont des flèches, des balles de fusil, des oiseaux légendaires lancés à la poursuite des héros, les mots sont des poissons immémoriaux qui découvrent un secret terrifiant au fond de l’abîme, ils sont un filet assez ample pour attraper le monde et embrasser les cieux, mais parfois, ils ne sont rien, des guenilles usées, transpercées par le froid, des forteresses caduques que la mort et le malheur piétinent sans effort.
Les mots sont cependant tout ce que le gamin possède. A part les lettres de sa mère, un pantalon de grosse toile, ses vêtements de laine, trois livres peu épais ou plutôt des fascicules qu’il a emportés avec lui en quittant le baraquement, des bottes de mer et de mauvaises chaussures. Les mots sont ses compagnons les plus dévoués et ses amis les plus fidèles, ils se révèlent pourtant inutiles au moment où il en aurait le plus besoin."

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 07:57

InFolio

Nordique

 

Entre ciel et terre - Jon Kalman Stefansson


Entre ciel et terre. L’Islande.

Entre mots et mer. Une incompatibilité.

Entre l’homme et le froid. Une lutte.

 

Deux personnages occupent tout l’espace de ce roman. Le gamin et Bárður (ne me demandez pas comment ça se prononce).

Le gamin n’a pas de nom, personnage principal, mais anonyme. Il est orphelin, il ne lui reste qu’un frère qui vit loin. Bárður est plus âgé, et c’est son ami, un modèle. Bárður lit énormément et transmet cet amour de la lecture, des mots, de la poésie, du rêve…

Bárður lit trop, rêve trop. Quand on est pêcheur en mer d’Islande, au dix-neuvième siècle, sur un petit bateau ressemblant à une coque de noix, qu’on ne sait pas nager et que chaque sortie en mer est un rude combat contre le froid, le vent et l’eau, c’est un grave défaut. Un matin, alors qu’il est absorbé par sa lecture du Paradis perdu de Milton, il oublie sa vareuse au baraquement avant de sortir en mer. Le gamin est témoin de sa lente agonie, impuissant.

Cet événement marque la fin de son séjour en ce lieu, il se donne pour mission de rapporter ce livre si beau, si puissant qu’il a tué son ami, à celui qui lui a prêté. Et, chemin faisant, il s’interroge sur sa vie, son existence.

 

C’est un livre fort, à l’écriture magnifique, où chaque mot est pesé. Un pur bijou. Et le travail du traducteur pour retranscrire la précision des mots, la justesse des émotions est à souligner.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 07:28

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Nordique

 

Le bestial serviteur du pasteur Huuskonen - Arto Paasilinna


Tout commence par une maman ours qui décide de montrer à son ourson les trésors que recèle la nature en matière d’alimentation. Ce qui n’était pas prévu, c’est la fin brutale de l’ourse, électrocutée. Mais que faire de l’ourson ?

Les habitants de la commune, théâtre de ce drame, ont vite fait de trouver une idée : ils vont l’offrir à leur Pasteur, à l’occasion de sa fête d’anniversaire marquant ses 50 ans.

Le pasteur Askari Huuskonen, est un drôle de numéro. Son ménage ne fonctionne plus, très bien, et il se prend soudain de passion pour un sport inventé par l’un de ses paroissiens : le javelot ascensionnel. Pour ne rien arranger, il a des idées en matière de théologie peu conformes à celles que l’on attend de la part d’un pasteur.

C’est ainsi que, recevant ce cadeau, il marqua sa surprise en s’écriant « par les cornes de Belzeb… », et tout naturellement, l’ourson est nommé Belzeb. Original pour un pasteur.  

La présence de l’ourson dans la maison exaspère son épouse, ce qui n’arrange rien à leur couple. Et tout empire lorsque le Pasteur partage la tanière de l’ours pendant tout un hiver en compagnie d’une biologiste, Sonia, venue étudier l’hibernation de l'animal. Au final, ils se font tous les deux mettre à la porte.

Ils vont alors entamer un long voyage qui commence par la Laponie. Après la Russie, ils partent en croisière en Méditerranée. Durant ce voyage, ils feront diverses rencontres, avec des marins, des vendeurs de saunas, une femme opérateur radio, et participeront à divers événements.

 

J’ai aimé le coté toujours aussi drôle, iconoclaste et délirant de ce roman, fidèle aux autres du même auteur. Il conserve ce style qui nous entraine dans ces drôles d’aventures en se disant, à la fois « mais c’est n’importe quoi », et aussi « mais qu’est ce qu’il va bien pouvoir faire ensuite »…

J’ai moins aimé certains passages qui m’ont paru superflus. Par exemple, celui où l’auteur nous explique tout l’historique d’une île où le Pasteur et son ourson s’installent…

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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 07:18

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MorceauxChoisis

 

Les livres dans les livres

 

"Chaque fois qu'il pénétrait dans un nouvel appartement, il avait l'impression d'avoir devant les yeux la couverture d'un livre dont il venait de faire l'acquisition. L'appartement lui-même, les meubles, les tableaux, les odeurs, tout cela constituait le titre. Maintenant, il allait se mettre à le lire."

 

Belle métaphore...

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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 07:13

 InFolio

MorceauxChoisis

 

Les livres dans les livres

 

"Il se demanda à quoi cela tenait, au juste. Le fait qu'un policier sur deux divorce. Que les femmes de policier aient une telle propension à quitter leur mari. En lisant un policier, peu de temps auparavant, il avait constaté avec un soupir que ce n'était pas mieux dans la fiction que dans la réalité.

Les policiers étaient divorcés. Un point c'est tout... "

 

Dans quelle mesure l'auteur a-t-il choisi que son policier soit divorcé pour coller à une réalité... ou juste pour le plaisir de lui prêter ce genre de réflexions ?

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