Dans ce monde futuriste, les choses ont mal tourné. Une guerre a opposé l'Amérique Latine et l'Amérique du Nord. Une guerre synonyme de massacres dans la jungle du Brésil.
Et puis il y a eu ces pierres, les onirilithes, retrouvées au Mato-Grosso, dans le sous-sol du Brésil. Elles recèlent des informations sur des technologies extra-terrestres et donnent des visions aux humains qui les touchent.
Sur la cote californienne, s'avançant sur la mer, se sont développées les Flottes, une sorte de zone franche, sans loi. C'est là que vit Teresa Raphael, une jeune femme qui a oublié son passé suite à un grand incendie qu'elle a vécu enfant. Elle vivait mal cette situation et se détruisait à l'aide de drogues de plaisir quand Byron Ostler l'a rencontrée. Il lui a alors fourni un oniro qui lui a rendu un certain équilibre.
Byron est un ancien Ange. Pendant la guerre, il possédait un câblage neuronal puissant qui lui permettait d'enregistrer dans une puce AV tout ce qu'il voyait et entendait.
Le récit débute alors que Byron a été contacté pour aller au Brésil chercher un oniro. Cette pierre d'un nouveau type contient plus d'informations que les précédentes. Il a écidé d'y aller avec Teresa, espérant que cette pierre l'aide, et un de ses amis de la guerre, Raymond Keller qui , lui, est toujours câblé et est resté un Ange.
Le passage en contrebande de la pierre aurait dû être une promenade de santé, des vacances...
Ce roman s'insère dans la tendance cyber-punk : il met en scène une société à la dérive, avec peu d'espoir, à la recherche vaine de solutions dans les drogues et le développement de technologies d'implants cérébraux.
De plus le roman se contruit autour des onirolithes. Ca permet de développer le thème de la mémoire, des rêves, des souvenirs, du subconscient mais sans prise de tête, essentiellement par les flash-backs sur la vie des personnages principaux. Le récit n'est donc pas linéaire. Mais ces appels au passé s'insèrent bien dans la narration des événements en cours.
Le récit en lui-même est simple à lire. Le livre s'avale agréablement et la fin est très prenante.