Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

InTheBlob

ce truc est mon blog.. qui l'eut cru!
il contient :
- des trucs et des n'importe-quoi dans la catégorie En Folie,
- des photos et des dessins dans In Plano
- des articles de lecture dans les différents In Folio
- des amusements littéraires dans In Quarto
- des articles sur la musique dans In Octavo
- des recettes de cuisine dans In Douze (parce que midi, c'est l'heure !)
- des articles de cinéma dans In Seize (Neuvième)
- des articles de science et de fiction dans In Dix-Huit (parce que c'est le format suivant)

Voilà, vous êtes prévenus.

Inthepast

6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 07:33

Dans ce monde futuriste, les choses ont mal tourné. Une guerre a opposé l'Amérique Latine et l'Amérique du Nord. Une guerre synonyme de massacres dans la jungle du Brésil.

Et puis il y a eu ces pierres, les onirilithes, retrouvées au Mato-Grosso, dans le sous-sol du Brésil. Elles recèlent des informations sur des technologies extra-terrestres et donnent des visions aux humains qui les touchent.

 

Sur la cote californienne, s'avançant sur la mer, se sont développées les Flottes, une sorte de zone franche, sans loi. C'est là que vit Teresa Raphael, une jeune femme qui a oublié son passé suite à un grand incendie qu'elle a vécu enfant. Elle vivait mal cette situation et se détruisait à l'aide de drogues de plaisir quand Byron Ostler l'a rencontrée. Il lui a alors fourni un oniro qui lui a rendu un certain équilibre.

Byron est un ancien Ange. Pendant la guerre, il possédait un câblage neuronal puissant qui lui permettait d'enregistrer dans une puce AV tout ce qu'il voyait et entendait.

 

Le récit débute alors que Byron a été contacté pour aller au Brésil chercher un oniro. Cette pierre d'un nouveau type contient plus d'informations que les précédentes. Il a écidé d'y aller avec Teresa, espérant que cette pierre l'aide, et un de ses amis de la guerre, Raymond Keller qui , lui, est toujours câblé et est resté un Ange.

Le passage en contrebande de la pierre aurait dû être une promenade de santé, des vacances...

 

Ce roman s'insère dans la tendance cyber-punk : il met en scène une société à la dérive, avec peu d'espoir, à la recherche vaine de solutions dans les drogues et le développement de technologies d'implants cérébraux.

De plus le roman se contruit autour des onirolithes. Ca permet de développer le thème de la mémoire, des rêves, des souvenirs, du subconscient mais sans prise de tête, essentiellement par les flash-backs sur la vie des personnages principaux. Le récit n'est donc pas linéaire. Mais ces appels au passé s'insèrent bien dans la narration des événements en cours.

Le récit en lui-même est simple à lire. Le livre s'avale agréablement et la fin est très prenante.

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 07:13

Pour simplifier, appelons-le Sam. C'est un agent spécial, d'une agence très peu connue aux USA et qui prend directement ses ordres du Président. Son supérieur hiérarchique est 'Le Patron'. 

Sam vient d'être appelé par le Patron, en urgence, à leur agence pour une mission très spéciale.

Dans ce monde futuriste, une troisième guerre mondiale a opposé les USA et la Russie, les véhicules sont des autoavions et peuvent voler ou rouler, les téléphones sont des implants crâniens...

Dans ce monde futuriste, en 2007, une soucoupe volante est signalée en Iowa. Le Patron, Sam, et un autre agent appelé Mary, ont pour mission d'aller sur place pour voir la soucoupe. Mais on raconte bien vite que cest un canular. Cependant sur place, quelques détails sont troublants.

2007 marque le début de l'invasion par les Parasites. Et l'agence va devoir lutter fermement contre eux.

 

Comme dans 'Starship troopers', du même auteur, on a là des extra-terrestres malveillants, des technologies futuristes et une touche de patriotisme exacerbé. En plus, l'auteur nous offre quelques passages débordants de romantisme et de sentimentalisme dégoulinant dont on aurait pu se passer et qui arrivent comme un cheveux sur la soupe dans le récit.

Mis à part ces passages de guimauve et le coté les US sont les plus forts, ce roman est pas mal foutu et on a envie de savoir comment tout ça va bien pouvoir se finir.

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 07:47

Le narrateur raconte sa vie. Il nous décrit son besoin de trouver du réconfort en participant à des groupes de soutien composés de gens ayant des maldies incurables. Il nous raconte ses difficultés à trouver le sommeil, et le fait qu'il s'endort mieux en avion ou suite aux séances dans les groupes de soutien.

On découvre aussi comment il a rencontré Marla Singer et Tyler Durder. Et toutes les conséquences que ça a eu, à la fois pour lui et des milliers d'autres personnes.

 

Plus on lit, plus on se demande à quoi rime tout ça, et pourquoi tant de brutalité. Et à la fin, quand la vérité éclate, on reste baba. 

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 07:58

Lorenzo Smythe est un acteur. Il vit sur Terre. Il était en train de passer le temps au bar de la Casa Mañana quand un spatial est entré.

Lorenzo est très doué pour reconnaitre un spatial quand il en voit un, vêtements, démarches... Ces hommes habitués à être dans l'espace n'ont pas l'air à leur place sur Terre.

Celui-là, justement l'aborde. Dark Broadbent est son nom, et il veut l'engager pour un boulot. Les finances au plus bas, Lorenzo se laisse un peu désirer, mais finit par céder.

Le voilà embarqué dans un vaisseau à destination de Mars, alors qu'il hait les martiens et sans trop bien savoir quel sera son boulot.

 

Un récit un peu bizarre, agréable à lire. Mais la fin est sans surprise.

Partager cet article
Repost0
18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 07:06

Charlie Gordon est un simple d'esprit. Il travaille à la boulangerie de M. Donner et n'a même pas conscience des moqueries amicales des autres ouvriers. Il n'a plus de contact avec sa famille depuis de nombreuses années. Il participe au cours pour adultes atardés du collège Beekman, où une psychologue, Miss Kinnian, tente de lui apprendre à lire et l'orthographe.

Le Dr Strauss et le Pr Namur ont identifié chez lui un certain potentiel qui les intéresse pour une expérience. Ils font passer des tests psychologiques à Charlie et lui demandent de rédiger chaque jour un compte-rendu de ses activités. Charlie devient leur cobaye humain pour subir une opération destinée à accroitre l'intelligence.

Cette opération a déjà été menée sur des animaux. Le dernier cobaye est Algernon, une souris blanche qui est ainsi devenue extrèmement intelligente.

C'est à travers les compte-rendus rédigés par Charlie que nous vivons son éveil au monde et que nous sommes les témoins de tout ce qu'il pense et ressent.

 

C'est un livre très fort, poignant, qui ne laisse pas indifférent.

Partager cet article
Repost0
12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 07:25

Elena vit à Toronto avec Philip. Joli petit couple modèle. Il est attentif à elle, elle se montre adorable avec lui. Le Bonheur.

Mais un détail pourrait tout gâcher : Elena a besoin régulièrement de partir en pleine nuit pour aller dans des lieux peu fréquentés pour courir. Elena a viscéralement besoin de muter régulièrement pour se transformer en loup, et il ne le sait pas.

Mais Elena est un loup-garou qui a des principes. Ce n'est pas un "cabot" sans éducation, elle fait partie de "La Meute". Et ses membres ne tuent pas les humains pour se nourrir.

Jusqu'ici elle a toujours réussi à lui cacher l'existence de la Meute. Ils vivent loin de Toronto. Mais un jour elle reçoit un appel, puis un autre, de la part de leur chef, en son absence. Pas de message. Elle finit par décider d'aller voir ce qu'il se passe sur place et retrouve son clan dans de terribles difficultés.

 

C'est une écriture qui est assez prenante, même si elle est assez basique. De l'action, du danger, du sang, du sexe... des ingrédients et une trame efficaces pour faire un roman à gros tirage qui se lit vite sans réfléchir... et quelques incohérences aussi : pourquoi avoir besoin du téléphone pour communiquer pendant tout le roman alors qu'on apprend à la fin du roman qu'il existe une sorte de contact télépathique entre Elena et son chef de meute ? Ne serait-ce pas un artifice un peu trop facile que l'auteur aurait inventé pour les sortir d'une mauvaise passe ?

Bon, j'avais acheté le deuxième tome en même temps que le premier, alors je le lirai aussi, mais je ne pense pas aller au delà.

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2010 6 18 /09 /septembre /2010 07:42
Le coin de l'invité :
La guerre éternelle de Joe Haldeman

par B.

En 1997, la Terre entre pour la première fois en contact avec des extraterrestres les Taurans. Cette rencontre marque le début d’une guerre sans merci. Les autorités terriennes décident d'envoyer un contingent d’élite contre les Taurans et mettent au point un programme d'entraînement d'une rudesse inhumaine, destiné à « produire » des soldats capables de tout subir.
William Mandella est l'un deux, et c'est sans crainte qu'il part au combat. Mais le voyage dans l'espace n'est pas sans inconvénients : aux confins de l'univers, l'armée terrienne va franchir sans le savoir, des portes de distorsion spatio-temporelle. Pour William, qui survit miraculeusement d'une mission à l'autre, cette guerre semble partie pour durer...

Nous suivons le héros William Mandella de 1997 (début de la guerre) à 3000 et des poussières d'étoiles (fin de la guerre) à travers une flopée d'éons. Cette durée de narration peut paraître longue, mais elle est due au moyen de transport utilisé pour aller d'un système solaire à un autre : 3 mois de voyage pour une personne dans le vaisseau correspond à 100 ans en dehors. Ce phénomène permet donc à l'auteur de faire vivre ces soldats en dehors de l'évolution de la société civile terrienne (politique, économique et sexuelle). Tout comme les soldats revenus de la guerre du Vietnam, qui a marqué Haldeman, ceux-ci ont du mal à retourner à la vie civile. Mais c'est plus parce que les civils ont changés qu'à cause des expériences et traumatismes qu'ils ont vécus.

Le roman retrace ainsi dans un premier temps l'entraînement des soldats terriens, puis différentes opérations militaires de la guerre entre humain et Taurens - faut bien faire plaisir aux garçons - et en parallèle la montée en grades de notre "héros". Il y a bien sûr une cutissime histoire d'amour - faut bien faire plaisir aux filles. Le tout est copieusement saupoudré d'informations sur les évolutions de la société humaine.

L'auteur a fait la guerre du Vietnam et visiblement ça ne lui a pas plu.... peut être à cause des GO ou des activités proposées par son centre de vacances. Il a donc écrit un livre montrant la stupidité de l'armée et verse donc dans la subversion. Ses troufions passent plus de temps à picoler, « faire des petits » et fumer des joints qu'à se battre. C'est pas tellement la manière habituelle de les décrire. La subversion du roman est encore plus nette une fois que le lecteur a découvert les véritables raisons de la guerre.

En lisant ce roman, j'ai toujours eu à l'esprit le livre "Étoiles, garde à vous !" de Robert A. Heinlein. Je n'ai pu m'empêcher de voir des grandes similitudes dans ce que j'appellerais le déroulement du scénario. Les 2 héros, Juan Rico (pour les mécréants n'ayant toujours pas lu « étoiles ») et Willy, passent par les mêmes étapes, les horreurs de la guerre sont montrées avec la même force. Cependant Haldeman a plus approfondi l'univers civil, là où Heinlein laisse plus de liberté à l'imagination du lecteur. On trouve également les points communs suivants 

    1 L'armure de combat (et l'explication de son usage et fonctionnement le feedback négatif)  

    2 Les vaisseaux et l'effet Cherenkof (bien que mis en jeu de manière différente)

    3 L'entraînement et les différentes phases le composant 

    4 La montée en grade du héros et son entraînement à un poste d'officier (même si la manière est différente)

    5 Les descriptions par des militaires de la société civile (bien que moins poussée dans la critique des civils par les militaires dans « La guerre éternelle »)


      Partager cet article
      Repost0
      26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 07:37
      Tibor Mc Masters est un "inc.". Autrement dit, c'est un incomplèt. Comme tant d'autres, il subit les conséquences d'une vaste guerre nucléaire, la troisième guerre mondiale, qui a laissé la planète dépeuplée. Les survivants et leur descendance sont en grande majorité malades ou ont des déformations. Ils vivent dans quelques villes éparses. La technologie a fortement régressé.
      Sur le continent nord-américain, le christianisme a été remplécé en grande partie par le culte du Dieu de la Colère. Ce dieu a un visage et un nom : Carl Lufteufel. C'est l'homme qui a déclenché l'attaque nucléaire, déchaînant sa colère sur le monde.
      Bien qu'il n'ait ni bras, ni jambes, et soit totalement dépendant d'une sorte de chariot tiré par une vache, Tibor est un excellent peintre. Pour renforcer le poids de l'Eglise de la Colère dans sa région, une fresque représentant le Dieu de la Colère a été commandée. Tibor est chargé de l'exécuter.
      Mais pour ce faire, il lui manque une image représentant le dieu de manière fidèle à la réalité. Il est donc envoyé en Pilg (une sorte de pélerinage, doublé d'une mission) pour retrouver le vrai Carl Lufteufel, qui dit-on, vivrait encore, plus au Nord. Tibor part donc à sa recherche. A partir de là, le roman relate la progression de Tibor et les rencontres étranges qu'il fait sur sa route.

      Ecrit en collaboration avec R. Zelazny, ce roman de P.K. Dick se perd moins dans des méandres métaphysiques que d'autres du même auteur. Il traite essentiellement du thème de la religion, ainsi que de "l'autre" et ses différences. Dans des paysages hostiles, Tibor rencontrera ainsi de grands dangers, mais aussi des aides inattendues.
      Partager cet article
      Repost0
      16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 07:27
      Le coin de l'invité :
      Rêve de fer de Norman Spinrad
      par B.

      Et si, écœuré par la défaite allemande en 1918, Adolf Hitler avait émigré aux Etats-Unis ? S'il s'était découvert une vocation d'écrivain de science-fiction ? S'il avait rêvé de devenir le maître du monde et s'était inspiré de ses fantasmes racistes et belliqueux pour écrire Le Seigneur du Svastika, un roman couronné par de prestigieux prix littéraires ? Etonnante uchronie et terrifiante parodie, Rêve de fer est une dénonciation sans appel et sans ambiguïté du nazisme.

      Roman uchronique.
      Dans cet univers, Adolphe Hitler n’a pas pris le pouvoir en Allemagne, il a préféré s’exiler aux Etats-Unis. Il y travaille en tant qu'administrateur de revue de SF. Il est également écrivain de SF de seconde zone.

      Le roman proprement dit se décompose en 2 parties :

      • La première partie est le dernier texte rédigé par AH.

      • La deuxième partie est l’analyse de ce texte par un éditeur.

      La première partie du Rêve de fer est composé du texte “phare” d’AH intitulé « Le seigneur du Svastika ». Ce texte prend place sur une Terre devenue partiellement radioactive après une guerre nucléaire. Cette radioactivité a entrainé des mutations qui prennent plusieurs formes. Soit l'apparence physique est modifiée (le texte comprend alors la description des types majeurs de difformités), soit le psychisme, menant à l'apparition des dominateurs ou « doms » (qui peuvent faire penser au mulet ou à la seconde fondation apparaissants dans le cycle "Fondation" d'Asimov), des êtres pouvant dominer psychiquement les autres. Isolée parmi cette population de mutants, ne subsiste qu’une petite portion d’humains encore génétiquement purs surnommés les « purhommes ». Cette faction vit dans un royaume, Helder, encerclé par des royaumes mutants aux mains des dominateurs.

      “Le seigneur du Svastika” décrit ainsi dans un premier temps - par le détail - l’accession au pouvoir de Feric Jaggar dans le royaume d’Helder. Puis il présente les actions et les campagnes miliaires entreprises afin de purifier le monde des mutants.

      Dans la deuxième partie, un éditeur contemporain à cet AH commente et analyse le texte. Ce travail est réalisé de manière à fournir plus de détails sur l'univers uchronique inventé par Spinrad et dans lequel vivent l'éditeur et AH. Dans cette uchronie, l'URSS – ou son équivalent – a complètement submergé l'europe et commence à envahir les amériques.

      On peut vanter le très bon travail de documentation et d'adaptation de notre réalité dans le contexte SF dans le texte “Le seigneur du Svastika”. Mais à l'inverse on peut trouver que Spinrad n'a fait qu'adapter à une sauce Fantasy l'histoire du nazisme en Allemagne.

      Partager cet article
      Repost0
      14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 07:34
      Les livres dans les livres :

      "Je pouvais aller et venir librement dans le maison. Je décidai donc de retourner à la bibliothèque pour voir ce que je pouvais y apprendre. De toute façon, j'adore les bibliothèques. Leurs murs de mots, beaux et sages, dressés autour de moi me donnent un sentiment de confort et de sécurité. [...] J'entrai dans le bibliothèque [...] et fis un petit tour dans la pièce, en lisant les titres sur les rayonnages.
      Il y avait beaucoup de livres d'histoire. En fait, c'étaient les plus nombreux. Beaucoup de livres d'art également, du genre cher et volumineux. J'en feuilletai quelques-uns. c'est toujours en pensant à autre chose que je réfléchis le mieux.
      "
      Partager cet article
      Repost0