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InTheBlob

ce truc est mon blog.. qui l'eut cru!
il contient :
- des trucs et des n'importe-quoi dans la catégorie En Folie,
- des photos et des dessins dans In Plano
- des articles de lecture dans les différents In Folio
- des amusements littéraires dans In Quarto
- des articles sur la musique dans In Octavo
- des recettes de cuisine dans In Douze (parce que midi, c'est l'heure !)
- des articles de cinéma dans In Seize (Neuvième)
- des articles de science et de fiction dans In Dix-Huit (parce que c'est le format suivant)

Voilà, vous êtes prévenus.

Inthepast

29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 07:35
Onzième livre des annales du disque-monde.

Le disque-monde, fidèle à lui-même, se déplace à travers l'Univers sur le dos de la Tortue Céleste, la Grande A'Tuin.
Quelque part, dans l'univers, ailleurs, se situe la maison où vit la mort, avec son serviteur Albert. En arpentant les allées qui comportent les sabliers dans lesquels coule le sable des vies en cours, La Mort observe un petit sablier dont il n'avait pas connaissance. Un sablier à son nom. Il découvre alors soudain qu'il est lui aussi soumis au temps, et qu'il est amené à disparaitre. Un petit cadeau de retraite d'Azraël et de sa clique qui semblent toujours aussi peu apprécier que la mort s'intéresse aux humains.
Par conséquent, maintenant qu'il a du temps, maintenant que cette notion est tangible pour lui, il décide de profiter de ce temps.
Il disparait et cesse de venir collecter les âmes des personnes qui décèdent... forcément, ça va entrainer une certaine pagaille. Mais bon, lui, il est en vacances.
Comme souvent, il y a un autre message qui traine par en dessous : ce roman est aussi l'occasion d'une critique de la société de consommation.

ZOOM sur
Madame Evadne Cake :
Cette femme est médium et pas très grande. Son don est réel : "Elle n'était pas du genre à mettre son nez dans le monde des esprits. Plutôt à mettre les pieds dans le plat et à demander à voir le patron." Mais pour rassurer ses clients, elle emploie une boule de cristal lorsqu'elle communique avec l'au-delà.
Elle tient un rôle non négligeable dans cet épisode des annales du Disque-Monde. On la retrouve également dans d'autres tomes car en plus de ses activités de médium, ses travaux de couture et quelques visites dans des établissements religieux, elle tient une sorte d'hotel-auberge dans le cité d'Ankh-Morpork. Elle y loge surtout des morts-vivants et autres créatures fantastiques (zombies, loups-garous, croquemitaines, vampires...). Et surtout, sa fille Ludmilla, est elle même louve-garou.
Elle est souvent soumise à des migraines liées à son don. Mais si jamais elle est capable de répondre avant qu'on les lui pose, il faut tout de même poser la question afin de respecter l'ordre des choses, sinon, la migraine lui est assurée.
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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 08:28
Les livres dans les livres....
Des souvenirs...

"Au creux du lit, sa mère agonisait [...] et il était là aussi, grand adolescent maldroit, à la peau sombre parsemée d'acné, assis près de la couche, lisant un épais livre de poche, incapable de regarder la mourante. [...] le grand garçon garçon vautré sus son siège, qui tentait de fuir la mort de sa mère en se plongeant dans l'Arc-en-Ciel de la Gravité, en s'immergeant dans un Londres en proie au Blitz. La folie fictive du livre ne constituait cependant ni une échappatoire ni une excuse.
[...]
Incapable de se toucher, toutefois, il continua à lire, si bien que la jeune femme mourut alors qu'il était assis près d'elle, plongé dans un gros roman.
Ensuite, il avait plus ou moins cessé de lire. On ne pouvait se fier à la fiction. A quoi servaient les livres s'ils ne protégeaient pas contre ce genre de drames ?"
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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 07:30
Ombre est en prison pour avoir frappé deux personnes : des complices d'un hlod-up qui ont voulu le doubler. Il baisse la tête et purge sa peine en lisant Hérodote, un livre que lui a donné un autre détenu, et en améliorant sa technique de prestidigitation pour manipuler des pièces et les faire disparaitre.
Sa peine se termine sur une mauvaise nouvelle, le décès de son épouse. Il est donc libéré mais avec pour premier objectif de se rendre à son enterrement.
Dans l'avion un étrange personnage qui dit vouloir l'embaucher comme garde du corps l'aborde. Il se nomme Voyageur et a un comportement assez surprenant. Ombre va le découvrir plus tard, Voyageur se révèle être un Dieu Antique. Comment le croire et lui faire confiance ?
Et pourtant Ombre accepte. De phénomènes surnaturels et inattendus, en attaques surprises, il n'a pas fini d'en voir de toutes les couleurs aux cotés de Voyageur.

Ce livre a des aspects déroutants pour plusieurs raisons.
D'une part, on est aux cotés d'Ombres la plupart du temps, or lui-même est complètement perdu face à ce qu'il lui arrive. Et donc, comme lui, nous cherchons à comprendre... et au final, comme lui, on se laisse trimballer dans le flou et l'apparente folie ambiante.
D'autre part, je dois bien avouer ne pas avoir tout compris. C'est surtout parce que j'ai manqué de culture pour saisir les références à certaines divinités africaines, nordiques, de l'Est de l'Europe, celtiques, etc. Une partie de la saveur du livre m'a probablement échappée : des lieux symboliques, des références, des jeux de mots avec les noms de divinités, etc. La faute au traducteur peut être, comment savoir s'il a retranscrit les jeux de mots ? C'est bien beau de repérer une ou deux astuces, mais combien n'ai-je pas identifié ?
C'est donc un livre que j'ai lu avec un arrière goût d'inachevé, la sensation de passer à coté de l'essentiel. Par conséquent, je considère n'avoir pas pu le juger à sa juste valeur. Une déception donc.
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3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 08:04
Ce roman de science-fiction met en scène plusieurs personnages en des lieux différents, avec des histoires très différentes, des passés différents sur une planète Terre gangrainée par la pollution. Par petites touches, petits extraits de publicités ou de programmes télévisiés, tranches de vies des uns et des autres essentiellement au travers des Etats-Unis mais également en Amérique Latine, on découvre l'étendue du désastre. Enormément de gens ont des maldies. De plus en plus d'insectes et de parasites résistent aux produits chimiques.
Un groupe activiste s'est créé en employant les idées d'Austin Train, et en les radicalisant. Ils se nomment les Trainites. Mais Austin Train lui-même ne se reconnait pas dans ce mouvement devenu souvent violent : en plus de slogans écrits un peu partout, les activistes bloquent la circulation dans les grandes villes et s'en prennent aux automobilistes. Certains cependant conservent une action pacifiste et vivent loin de tout dans des communautés qui cultivent leur propre alimentation, les Vats.
Mais au fil des pages, on constate que l'on suit la trace de quelques personnages. Par exemple, Peg, une jeune femme qui essaye de comprendre pourquoi l'un de ses amis est mort, Austin Train lui-même, ou encore le président d'une grande société commerciale le Trust Bamberley.
Et la situation évolue en s'empirant : catastrophes naturelles (par exemple, un bang supersonique d'avion qui engendre une avalanche qui ensevelit une partie d'une station de ski), problèmes écologiques et sanitaires, épidémies, famines, empoisonnement... et la mort qui se répend.

Ce livre est assez difficile à lire du fait de la manière dont il est construit qui est assez destructurée. La seule linéarité est le temps, mais l'auteur passe très souvent d'un lieu à l'autre. Dans un premier temps, on est perdu dans tous ces personnages. Mais en s'accrochant, on arrive à trouver des repères, à saisir l'intérêt de certains encarts.
C'est un livre qui mérite une seconde relecture, une fois les personnages en place, afin de voir mieux la manière dont l'auteur déroule son scénario, passant d'un événement à l'autre, et pour mieux saisir certains liens de cause à effet entre deux paragraphes éloignés.

Mais il est également assez rude du fait des atrocités racontées. Il dénonce les risques de la passivité face aux problèmes écologiques et sanitaires qui peuvent se déclarer du fait de la bêtise humaine. L'enchainement de multiples causes et situations, l'aveuglement de la population, les mensonges des dirigeants et des industriels sont une machine infernale qui entraine ce troupeau aveugle vers la catastrophe.
Il faut le lire en gardant en tête qu'il a été rédigé dans les années 70, il y a 30 ans. Et le lire en observant notre société, en gardant les oreilles ouvertes sur l'actualité dans lesquelles on trouve de nombreux échos de cette lecture, les accords de Kyoto, les crédits-carbone, le choléra au Zimbabwé, les OGM, les alter-mondialistes...

Malgré les difficultés de lecture que j'ai signalé, c'est véritablement un livre qui mérite d'être lu.
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28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 07:33
Dixième livre des annales du disque-monde.

Le disque-monde, fidèle à lui-même, se déplace à travers l'Univers sur le dos de la Tortue Céleste, la Grande A'Tuin.
A sa surface, le dernier Gardien de "La porte" vient de s'éteindre. Dans sa petite cabane en bois, près du sable fin de la plage, situées sur la colline d'Olive-Oued, la Mort vient emmener son âme tandis que le viel homme se plaint qu'il n'y a personne pour prendre sa relève pour les incantations et garder le souvenir de ce qui se cache ici.
Pas très loin de là, dans la grande ville d'Ankh-Morpork, les esprits des alchimistes s'échauffent. On entend des explosions résonner dans tout le quartier des alchimistes, comme d'habitude.
Mais une idée folle échappée d'un petit monticule silicieux rode et se faufile dans les esprits... Et bientôt un machine employant des diablotins et des salamandres, un peu comme celle que transportait Deux-Fleurs, fut imaginée. Elle projetait des images animées.
Le temps passa, et ces images animées furent projetées devant de plus en plus de monde, devenant finalement une vraie industrie... qui eut besoin de place pour se développer. Le temps était passé et bien passé, la mémoire effacée... Et cette colline avec cette grande plage, à Olive-Oued fut choisie comme terrain propice aux tournages et aux projections. Mais c'est sans compter avec le pouvoir de l'illusion...

ZOOM sur Mustrum Ridculle :
Mustrum Ridculle, ou Ridculle le Brun, est l'Archicancelier de l'Universite d'Invisible (l'Université des Mages) d'Ankh-Morpork. Il fait son apparaition à la tête de l'Université dans ce tome des Annales du Disque-Monde.
Par certains cotés il est assez différent de ses prédécesseurs. Il a vécu de longues années dans la campagne, s'occupant du domaine familial et chassant les oiseaux à coups des pierres. Ce personnage possède un caractère bien trempé.
Chose étonnante pour un Archichancelier, il survit à bon nombre de tentatives d'assassinat. En effet, l'évolution hiérarchique au sein de l'Université se fait très souvent en éliminant par divers moyens magiques, pièges et poisons... "L'Université de l'Invisible avait connu toutes sortes d'archicencelier au fil des ans. [...] Le mage principal d'un monde de magie avait les mêmes perspectives d'emploi longue durée qu'un contrôleur d'échasse sauteuses dans un champs de mines."  Son personnage va donc se retrouver par la suite dans bon nombre de romans des Annales. Il a tendance à torturer l'Econome, qu'il appelle en hurlant à tue-tête pour le faire venir, et souvent il a énormément de difficulté à suivre la logique des propos du mage 'physicien' de l'Université Cogite Stibon.
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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 08:52
Les livres dans les livres...

"Je pris le sachet et le vidai sur la page BD du Globe. J'aime les BD, elles me font éclater de rire et tous me prennent pour un débile. Un renifflement du joggeur m'indiqua qu'il trouvait que mes méthodes manquaient de rigueur scientifique. Sans nier que transvaser les échantillons dans un vase à bec en Pyrex fait plus sérieux, je rétorquai que tout répandre sur Spiderman et Bloom County est plus rapide."
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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 08:31
Depuis les conflits et le désordre qui se sont instaurés au XXè siècle, la société a beaucoup évolué. Les règles se sont endurcies suite à la prise de pouvoir par les militaires dans de nombreux pays.

Juan Rico, aussi appelé Johnnie, s'est engagé à 18 ans dans l'Armée. Rico se retrouve affecté à l'infanterie mobile, c'est-à-dire les troupes qui se battent sur le terrain.
Seuls les gens ayant fait leur service de deux ans minimum sont considérés comme des citoyens et ont le droit de vote une fois retournées à la vie civile.
C'est une citoyenneté qui se mérite. Equipé d'un scaphandre, super entrainé à de nombreuses techniques de combat et au maniement de différentes armes, ils sont formatés pour affronter des ennemis. Et si en temps de paix, le service de deux ans les fait passer par un entrainement très rude, en période de conflit, il peut être prolongé bien au delà. Nombreux sont ceux qui démissionnent avant la fin des deux ans, même en temps de paix, perdant ainsi leur droit à la citoyenneté.

Les technologies ont également évolué. Les humains ont conquis l'espace et vivent sur d'autres planètes, créant ainsi la "Fédération". Les voyages intergalactiques à vitesse rapide par Effet Cerenkov et de nouvelles armes ont vu le jour.
L'humanité est de plus en contact avec de nouveaux peuples : "Les Squelettes" et "Les Punaises".

Ce roman relate donc la carrière de Juan Rico dans l'Armée. On le suit de son entrée dans l'Armée avec son recrutement, aux camps d'entrainement, à la montée en grade. On est témoin des etchniques de formation et de conditionnement ainsi que de l'évolution de son état d'esprit et de son attitude. Le tout est raconté par Rico lui-même.

C'est assez impressionnant de lire dans un roman datant de 1959 une étude sociologique sur le XXè siècle qui insiste sur les désordres engendrés par des "délinquants juvéniles". Quel événement des années 50 a pu faire songer à cet auteur que la société pouvait dériver à la manière de celle du film de Kubrick, "Orange Mécanique" ?

C'est un roman au final assez masculin. Il y a quelques points intéressants tels que des réflexions politiques et des descriptifs de matériel (le scaphandre par exemple). Mais ce livre est essentiellement constitué de la dureté des propos et des exercices lors des entrainements et de scènes de combats.
L'écriture est simple, pas désagréable à lire, même si en soi, au final, la narration a assez peu d'intérêt. 

Le film "Starship Troopers" est tiré de ce roman.
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6 décembre 2008 6 06 /12 /décembre /2008 07:35
Ce livre se résume difficilement, sans en gâcher de suite la découverte... Que dire sinon que tout se passe sur et au bord de la Route.
C'est un livre de SF qui fait perdre ses repères :
 - repères de l'espace et du temps - en se promenant en compagnie de divers personnages le long de la Route,
 - repères dans les personnages qui interviennent et dont on n'identifie pas toujours l'identité ni ce qu'ils font là dans cette histoire, sur et au bord de la Route.
Et petit à petit les pièces du puzzle s'organisent à travers l'espace et le temps... et elles nous embobinent et nous trainent derrière elles.
Encore un roman de Zelazny véritablement très original et surprenant. Très bon.
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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 08:30
Neuvième livre des annales du disque-monde.

Le disque-monde, fidèle à lui-même, se déplace à travers l'Univers sur le dos de la Tortue Céleste, la Grande A'Tuin.
Quelque part, à travers les dimensions de l'espace et du temps, on peut entendre, répété encore et encore  des bruits étranges qui ressemblent à " Ohmerdeohmerdeohmerdeohmerde, je vais mourir, je vais mourir" .... Au point que ça finit par inquiétér les mages de l'Université de l'Invisible qui décident alors "d'essayer le rite d'AshkEnte". ce rite a pour but d'invoquer la Mort et l'interroger, car il sait de nombreuses choses. Il découvrent alors que c'est le mage Rincevent, coincé dans les dimensions qu'on entend ainsi. Il faudrait un concours de circonstance particulier, une chance sur un million pour le sortir de là vivant.
Quelque part, à la surface du Disque-Monde, à Pseudopolis, Eric Thursley, un jeune ado de 14 ans, démonologue, décide d'invoquer les démons pour les soumettre à sa volonté et qu'ils accomplissent pour lui des voeux...
La suite, c'est à vous de voir... mais pour info, quelqu'un se met à parler avec un perroquet, entre autres...

ZOOM sur Le Bibliothécaire
Le bibliothécaire de l'Université de l'Invisible est un personnage réccurent des Annales du Disque-Monde, et comme presque dans tous les livres, il fait une apparition dans celui-ci.
Il est apparu pour la première fois dans Le Huitième Sortilège, deuxième livre des annales du Disque-Monde. Par un concours de circonstances assez maladroit, il a été transformé en orang-outang et depuis refuse systématiquement qu'on lui rende son apparence humaine. Son allure amorphe lui permet de passer inaperçu dans la bibliothèque de l'Universite de l'Invisible. Il a le don de rassurer les livres, et ses grands bras lui permettent d'attraper aisément des livres dans les rayonnages.
On le croise souvent en train de manger des bananes ou des cacaouètes, et parfois il boit une bière dans le bar appelé de Tambour Rafistolé. Il est d'ailleurs facilement corruptible à l'aide d'une ou deux bananes.
Il loge dans la bibliothèque, sous le bureau et s'y cache parfois sous une couverture. Son langage est composé de Oook et de Eeek que seuls les plus avertis savent décrypter. De plus, il ne tolère pas qu'on le qualifie de singe, gare à celui qui s'y risque ! Anthropoîde lui convient mieux.

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26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 07:42
Les hommes dans les livres...
"A mon retour, du bacon se recroquevillait à petit feu sur la cuisinière et emplissait la maison d'arômes polycycliques en phase gazeuse... mon cancérigène préféré et de loin. Bartholomew se dressait devant le fourneau. [...] Il serrait dans son poing un sac poubelle gonflé qui occupait la moitié de la cuisine. Mon colocataire se shootait une fois de plus au protoxyde d'azote juste à coté d'une flamme vive. Qu'il ne lui reste plus de sourcil n'était pas surprenant."
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