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InTheBlob

ce truc est mon blog.. qui l'eut cru!
il contient :
- des trucs et des n'importe-quoi dans la catégorie En Folie,
- des photos et des dessins dans In Plano
- des articles de lecture dans les différents In Folio
- des amusements littéraires dans In Quarto
- des articles sur la musique dans In Octavo
- des recettes de cuisine dans In Douze (parce que midi, c'est l'heure !)
- des articles de cinéma dans In Seize (Neuvième)
- des articles de science et de fiction dans In Dix-Huit (parce que c'est le format suivant)

Voilà, vous êtes prévenus.

Inthepast

20 août 2008 3 20 /08 /août /2008 09:00
"Gilford Gadberry avait du mépris pour les aubes mal faites [...] car c'était un artiste.
Pourtant il y avait des moments où ces tristes éléments s'arrangeaient de façon étonnante. En cette aube même, ils formaient une harmonie presque parfaite
[...] les vieux chènes, les nouveaux pins et la haie, le gazon pelé sur le terrain vague sans le soleil neuf, et l'ivraie qui s'accrochait à l'ombre des immeubles, le cadavre sur la pelouse, la rangée de roses trémières et l'unique reine-marguerite au milieu d'elles, le mimosa alangui plein d'oiseaux piailleurs, la rangée bien nette de poubelles blanc de craie dans l'aube aluminium, et cette sacrée rosée qui recouvrait tout.
[...] l'effet était presque parfait - et pourtant il y avait une entité discordante dans cette scène d'aubade. [...]
Gadberry s'avança vivement et arracha la reine-marguerite. L'harmonie était maintenant parfaite."

Ssoooooo british !
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16 août 2008 6 16 /08 /août /2008 08:54
C'est un recueil de nouvelles. il y en a pour tous les goûts, science fiction, fantastique, fantasy... Certains nouvelles sont longues, d'autres très courtes. Parfois une part de rêve, parfois des visions d'horreur. Parfois des textes en vers...
Toutes se dévorent avec un plaisir égal.

Je reste plus particulièrement marquée par certaines nouvelles.
Le troll sous le pont est empreinte d''une grande tristesse.
Deux nouvelles font référence à l'univers de Cthulhu.
Le bassin aux poissons est très inattendue.
Plusieurs textes mettent en scène des créatures fantastiques telles que des loups-garous, des vampires.
Mignons à croquer nous plonge véritablement dans une horreur très cynique.
Nicolas était... , Neige, verre et pomme, et Chevalerie, nous montrent des choses connues sous un regard très différent.

J'ai souvent été surprise, parfois écoeurée, j'ai ri aussi, compatis également... vraiment un très bon recueil de nouvelles SF.

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2 août 2008 6 02 /08 /août /2008 09:16
Ce livre est un recueil de 16 nouvelles de science-fiction. Les idées abordée et la manière de les aborder sont très originales. Les textes sont plein d'humour (dont des jeux de mots sur certains noms de personnages) et font preuve souvent d'un grand cynisme face à notre société du fait de la capacité de l'auteur à placer de la science-fiction dans notre monde actuel. C'est rare que je ressorte d'un recueil de nouvelles avec l'impression d'avoir apprécié chaque texte que j'y ai lu. Mais là, oui.

A propos d'un crocodile secret :
Ce texte se place dans une société où tous les slogans, modes de pensée et expressions sont diffusés et contrôlés par un organisme secret. Mais tout est remis en cause par trois personnes.

Fou furieux :
Dans cette nouvelle, les robots ont besoin de substances secrétées par des humains en colère pour ressentir, eux aussi des émotions.

Les îles de marbre :
Une ville a besoin de marbre pour un gros oeuvre. Ce texte est construit pierre à pierre, de manière très originale, et parle entre autres de préjugés.

L'homme au fond :
Il était une fois un homme, Charles Chartel, qui n'était pas le plus grand des magiciens, mais un bon illusionniste quand même. Mais sa vie changea le jour où apparut un homme durant son numéro d'illusion. Mais au fond, qui est cet homme ?

Boomer les plaines :
Je suis sûre que vous aimerez visiter la charmante commune de Boomer les plaines...

La grande carcasse :
Cage, Centralisateur d'Affaire Générale, est un appareil u.m. (à usage multiple). Au fond, il n'a l'air de rien comme ça, quand Mord, sur le point de mourrir, le vend  à Pekno Misan. Mais il sait vraiment faire plein de choses.

Dans le jardin :
Cette nouvelle a un petit relent de paradis un peu frelaté.

Les gonds grinçants du monde :
Il existe en certains lieux des gonds qui retournent des parties du mode. Il retournent sans changer le paysage, juste les gens... Extérieurement, les gens restent les mêmes, mais en fait, lors du retournement, ils sont replacés par leurs doubles haineux et avides de sang.
Je ressens ce texte comme une métaphore de la haine qui peut sooudain saisir des peuples en temps de guerre.

La sentinelle d'or :
Quand soudain de l'or apparait en grande quantité dans un état d'Amérique Centrale.

Comment ils la rendirent :
John John est condamné à être maire d'une île jusqu'à ce qu'il puisse s'en débarasser de manière équitable.

Qui-sait Jones et la cité :
Cette nouvelle donne envie de construire aussi sa cité personnelle.

Sept histoires de rêve :
Mais qui a tué Miss Merry ?

Adam avait trois frères :
Une histoire dans laquelle on découvre les Naufrageurs, arnaqueurs depuis des générations.

Porc piégé :
Quand Netter vient sur un astéroïde pour en reprendre possession à Porcellus...

Un monde singulier
:
Un capitaine de vaisseua spatial est abndonné sur une planète étrange par son équipage.

La créature idéale :
Pour rétablir l'équilibre des mondes, l'homme le plus moche et minable de tous les mondes rencontre la femme idéale, la plus parfaite, la plus...
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29 juillet 2008 2 29 /07 /juillet /2008 08:57
Quatrième livre des annales du disque-monde.

Le disque-monde, fidèle à lui-même, se déplace à travers l'Univers sur le dos de la Tortue Céleste, la Grande A'Tuin. Et sur le dos de la tortue, ça barde (sans vouloir faire de mauvais jeu de mot, sinon, j'aurais dit ça mage) ! La magie, LA magie, la grande, la puissante magie réapparait sur le Disque-Monde.
Depuis des années, depuis les grandes guerres Thaumaturgiques, les mages doivent rester célibataire et ne pas avoir d'enfant. Un huitième fils d'un homme lui même huitième fils est un mage. Mais le huitième fils d'un mage est un mage très puissant, un sourcelier. Il concentre en lui une forte dose de magie.

Le hic, c'est qu'un mage défroqué mécontent de son état de mage défroqué a décidé de se venger et engendre un huitième fils destiné à devenir Archichancelier (le chef des mages) et à réduire à néant les autres mages.
Mais le chapeau de l'archichancelier, le chapeau qui lui confère ce titre ne l'entend pas de cette oreille et s'arrange pour disparaitre.
Mais tout ceci engendre un accroissement non négligeable de la magie sur le Disque qui ne sera pas sans conséquences. Des conséquences ponctuées de la construction de tours...

Dans ce tome, nous retrouvons avec beaucoup de joie Rincevent et son bagage. On revoit aussi le bibliothécaire. Il y a également les mages et de nouveaux personnages tels que Nijel le Destructeur et Conina, la fille de Cohen le Barbare, un génie dans une lampe... et j'en passe.

Hmm. le chapeau de l'Archichancelier ?? Tiens, il me fait penser à un certain choipeau chez Harry le Potier. Etrange comme Pratchett avait écrit ça bien avant. Bref, passons.

Zoom sur Le Bagage :
Le Bagage est un grand coffre en bois. Il a appartenu au touriste Deux-Fleurs, qui l'a offert au mage Rincevent au moment de repartir dans son pays.
Jusqu'ici, rien d'extraordinaire. Sauf que ce coffre est capable de suivre son propriétaire par ses propres moyens.
Il a en effet été fabriqué en poirier savant, un poirier qui a acquis de l'intelligence suite aux grandes décharges de magie qui ont été déversées durant les guerres thaumaturgiques. Lorsque le coffre souhaite se déplacer des petits pieds apparaissent et lui permettent de se mouvoir.
Ce bagage possède aussi l'étrange capacité d'avoir un contenu immense et s'adaptant à l'intention de son propriétaire. Quand on souhaite du linge propre, il s'ouvre sur une pile de linge lavé et repassé. Si on veut accéder à son argent, il s'ouvre sur des sacs d'or.
Mais ce qui peut être plus inquiétant, c'est que le bagage, en plus de suivre son maître partout, même dans une autre dimension, est capable de défendre son maître. Il est doté d'un fichu caractère qui le rend agressif face à quiconque s'attaque à son maitre. C'est ainsi que disparaissent parfois, dévorés et engloutis on ne sait où, des brigands, voleurs et assassins. C'est aussi de cette manière que parfois, dans le désert, on peut voir un bagage furibard, à la recherche de son maître et qui galoppe de toutes ses petites jambes, hérissé de dents d'alligator.
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19 juillet 2008 6 19 /07 /juillet /2008 08:47
Il s'agit d'un recueil de nouvelles très varié. Certaines nouvelles relèvent du fantastique ou de la science fiction. D'autres sont bien plus réalistes.
Mais parmi toutes ces nouvelles, on trouve une ligne directrice : elles projettent toutes un regard différent sur l'homme, ou l'humanité en général. Elles mènent souvent à réfléchir sur des attitudes, des travers. Il y est souvent question de la relativité des points de vue.
Malgré cette ligne directrice, ces nouvelles resent très différentes et souvent surprenantes.

Merci DonaSwann pour cette découverte !
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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 08:56
Quatrième livre des annales du disque-monde.

Le disque-monde, fidèle à lui-même, se déplace à travers l'Univers sur le dos de la Tortue Céleste, la Grande A'Tuin.

Il y a des jours, comme ça, sur le Disque-Monde, la MORT a envie, elle aussi, de se reposer un peu. Et c'est dans ce genre de moments que lui vient l'envie de prendre un apprenti. Parce qu'avec un apprenti, le travail serait partagé.

Il y a des jours, comme ça, sur le Disque-Monde, il ne fait pas bon trop réfléchir. Quand on vit dans les montagnes où l'on cultive des plantes rétroannuelles, ce qu'il faut surtout, c'est être bien observateur, pour planter l'année suivante les plantes qui ont germé l'année précédente. Mais Morty, lui, il n'est pas fait pour ça. Il veut comprendre, et c'est pas bon dans ce pays là. Alors, le voilà avec son père sur la foire au métier à Montmouton.

Et c'est vers minuit, alors que le gel commence à recouvrir le sol d'une fine couche de glace, que la MORT recrute Morty comme apprenti... et en profite quelque temps plus tard, pour disparaitre en lui laissant la charge de s'occuper de faire passer les âmes des personnes décédées.

La MORT emmène alors Morty dans sa réalité parallèle, un endroit où tout est noir, seule la texture change, un endroit où le temps ne s'écoule pas. Là, la MORT a construit une maison noire, qui possède un jardin noir... C'est là aussi que se trouvent les sabliers dans lesquels se déverse le sable de chaque vie, et les grands livres dans lesquels s'incrit la vit de chaque personne.

Heureusement, Morty n'est pas seul au pays noir sur fond noir de la MORT, il y a aussi Ysabell, une jeune fille que la MORT a recueilli alors qu'elle était bébé, et l'ancien mage, Albert, qui sert la MORT en tant que majord'homme.


Zoom sur la MORT :
Ca peut paraître étrange, pour qui ne connait pas les Annales du Disque-Monde d'entendre dire que la MORT est mon personnage préféré des Annales. Mais c'est pourtant bien le cas. Sa place de premier, il (oui, la MORT est un "il") se la dispute avec le bibliothécaire, mais, quand même...
En fait, dans les Annales du Disque-Monde, la MORT ne tue pas les êtres, il se contente d'un coup de faux de trancher le lien qui relie les âmes aux corps. Ensuite, ce qui se passe dépend de l'être qui vient de mourrir. Selon ses croyances, il va là où il croit qu'il devait aller.
Et ce qui le rend d'autant plus attachant, c'est qu'il aime les humains, il aime observer la vie, et plus que tout, il aime les chats. Il lui prend également parfois l'envie de faire des pieds-de nez à ceux qui surveillent l'Univers, en bafouant volontairement certaines règles. Ainsi, il lui arrive d'avoir envie de prendre des vacances...
Son aspect est assez cagneux, puisqu'il est en fait un squelette recouvert d'une grande cape noire. Au fond des orbites de ses yeux, deux lumières bleues scintillent.
Généralement, lorsqu'il parle à un humain vivant, celui-ci a conscience qu'on lui parle, mais souvent, son cerveau refuse de voir qui parle. Ce qui donne lieu toujours à des scènes assez cocasses. Seuls les mages, les sorcières, les chats, et quelques personnes triées sur le volet (Morty, Albert, Ysabell...) sont capables de le voir de leur vivant.
Lorsqu'il s'exprime, on a l'impression que les paroles résonnent comme dans un grand hall plein d'échos. D'ailleurs, pour laisser transparaître cet effet, toutes ses paroles sont transcrites en lettres capitales.
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28 mai 2008 3 28 /05 /mai /2008 09:05
Troisième livre des annales du disque-monde.

Le disque-monde, fidèle à lui-même, se déplace à travers l'Univers sur le dos de la Tortue Céleste, la Grande A'Tuin.
[...]la présente histoire parle de sexe, mais probablement pas dans le sens athlétique, acrobatique, comptez-les-jambes-et-divisez-par-deux du terme, à moins que les personnages n'échappent totalement au contrôle de l'auteur. Ils en seraient bien capables."
Voilà qui est dit.
Et tout s'accroche à cette interrogation :
"Vous avez sept fils, n'est-ce pas ? Et vous même êtes un huitième fils ?"
Sur le Disque-Monde, la magie est liée au chiffre huit. Le huitième fils d'un huitième fils devient un mage. Que des hommes. C'est ainsi que le vieux mage Tabour Bilette s'enquiert, peu avant sa mort, d'un successeur.
Or, comme rien n'est jamais simple sur le Disque, l'épouse accouche au moment du dernier souffle du viel homme... d'une fille, Eskarina.
La sage femme est Mémé Ciredutemps, une sorcière du Disque, et elle prend alors en main l'éducation magique de la filette.
Ce tome des annales du Disque-Monde traite donc, à sa façon, de l'égalité des sexes.

ZOOM sur Mémé Ciredutemps :
Dans ce tome, elle n'a pas encore totalement pris corps, mais ce qu'on entrevoit d'elle laisse présager bien des choses. Elle devient effectivement par la suite un personnage réccurent des annales du Disque-Monde.
Mémé Ciredutemps, Esméralda de son prénom, est un vieille sorcière. Elle vit dans le village de Trou d'Ucques, au Royaume de Lancre, dans les Montagnes du Bélier.
Elle a un caractère foutrement pas facile. Mieux vaut ne pas trop se frotter à elle, elle serait capable de foudroyer quelqu'un du regard.
Elle pratique, à sa façon, la magie. En fait, elle n'aime pas faire de magie. Au lieu de lancer des sortilèges, et de transformer les gens comme on l'attend d'une sorcière de conte de fée, elle réfléchit. Elle pratique la têtologie. Une science subtile qui soigne et convainc les gens à grand renfort de raisonnements imparables.
Elle est également capable de rentrer dans l'esprit des animaux, elle fait alors un "emprunt". Son esprit quitte alors son propre corps, et il n'est donc pas rare de la trouver allongée sur son lit avec un écriteau "chuis pas morte" posé près d'elle. De retour d'un emprunt, par exemple d'un rapace, il peut lui arriver d'avoir envie de continuer à planer dans les airs ou de rejeter une boulette d'os...
Elle possède un balai volant récalcitrant qui refuse toujours de démarrer du premier coup, et l'oblique à courir très longtemps avant qu'il ne se mettre à voler.
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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 08:37
Deuxième livre des annales du disque-monde.

Le disque-monde, fidèle à lui-même, se déplace à travers l'Univers sur le dos de la Tortue Céleste, la Grande A'Tuin.
Ce tome vient à la suite directe du premier tome. Le mage raté, Rincevent, flanqué de son touriste calamiteux, deuxfleurs, poursuivent leurs aventures sur le Disque-Monde. Ils sont accompagné du héros, Cohen le Barbare. Toujours suivis de près par le Bagage, bien entendu, ils vont affronter de nouvelles mésaventures, plus improbables les unes que les autres à travers un espace temps parfois un peu tourneboulé.
Comme si ce n'était déjà pas assez compliqué à gérer comme situation, voilà que le Disque-Monde est en danger. Le huitième sortilège, échappé d'un vieux grimoire et réfugié au fin fond de la mémoire de Rincevent, est l'une des clefs de la sauvegarde du Disque...

"Il est devenu maboul.
-C'est de Cohen le Barbare que tu parles ! fit Deuxfleurs, sincèrement choqué. C'est le plus grand guerrier que...
-C'était, le coupa Rincevent. Toutes ces histoires de prêtres guerriers et de zombies mangeurs d'homme, c'était il y a longtemps. Tout ce qui lui reste maintenant, ce sont des souvenirs et tellement de cicatrices sur le corps qu'on pourrait y jouer au morpion.
"

Ce tome tout en continuant à développer le thème du touriste entamé dans le premier tome, s'amuse à écorner le mythe du héros tant et tant employé en héroic-fantasy. Cohen étant un viel héros sur le retour, et Rincevent un anti-héros pleutre.

ZOOM sur Rincevent :
Rincevent est un mage, comme le laisse à penser son chapeau pointu, sa robe de mage, les étoiles et paillettes clinquantes qui ornent les deux pièces de tissus. Et si on a encore un doute, il est écrit "MAJE" sur son chapeau.
Mais Rincevent est surtout un mage raté. Il survit étrangement grâce à ses dons pour les langues étrangères et surtout sa grande capacité à fuir à toutes jambes face à tout danger.
Il pourrait mener une vie bien tranquille à ne rien faire d'autre que de boire de la bière... mais le Patricien et le hasard en ont décidé autrement. Dans une taverne, il a rencontré le naïf Deuxfleurs, originaire du continent contrepoids, et touriste de son état. Etant le seul à pouvoir communiquer avec lui, et contraint et forcé par le Patricien de la ville, il a dû accepter de lui servir de guide.
Dans les caves de l'Université de l'Invisible de Ankh-Morpork, se trouve l'In-Octavo (rien à voir avec la catégorie "musique" de mon blog !) qui renferme les huit puissants sortilèges du Disque. Par un malheureux concours de circonstance, doublé de curiosité et d'inconscience, Rincevent a approché un jour l'In-Octavo de trop près, et le huitième sortilège s'est échappé du livre pour se loger dans sa mémoire.
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4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 09:05
Ce petit recueil de trois nouvelles est l'occasion pour l'éditeur de faire découvrir aux lecteurs la fantasy. Ainsi, avant les nouvelles, un texte présente un historique des différents courants de cet univers littéraire, et cite des romans incontournables.
Les trois nouvelles quant à elles sont très différentes et touchent à des imaginaires très éloignés.

R. Holdstock - Les Silkies : Il nous emporte auprès d'un homme sur une île. Il est seul sur l'île. Il attend la venue d'une étrange créature venue de la mer.

John Crowley - Missolonghi 1824 : L'auteur raconte la rencontre de son personnage avec un être à l'allure sauvage, en Grèce.

T Lee - Je t'apporte l'éternité : Ce texte a des airs de conte des mille et une nuits racontant l'histoire d'une princesse dont le père a promis que tous ses voeux seraient réalisés.

Toutes trois ont un intérêt, chacune à sa manière. Tout dépend ensuite de ce que l'on recherche dans la fantasy.
La troisième, avec sa part de merveilleux m'a le plus fait voyager, la première m'a marquée, la seconde, j'ai moins accroché...
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29 mars 2008 6 29 /03 /mars /2008 09:09
Premier livre des annales du disque-monde.

Le disque-monde, fidèle à lui-même, se déplace à travers l'Univers sur le dos de la Tortue Céleste, la Grande A'Tuin.

A sa surface, la cité d'Ankh-Morpock prospère dans sa fange, son crime organisé. Elle est née de la fusion de Morpork, et d'Ankh, deux cités situées de part et d'autre du fleuve l'Ankh.
Pour bien débuter ce roman, Morpork est en feu. De belles longues langues de feu s'élèvent dans les airs suite à l'explosion de l'entrepôt des huiles... observées de loin par deux silhouettes sur une colline. Ces mêmes silhouettes qui repèrent deux personnes s'enfuyant de la cité : un mage, Rincevent, et un être chétif à l'air inoffensif, Deuxfleurs.

Mais très vite, on découvre que Deuxfleurs et Rincevent ne sont pas innocents dans le déclenchement de l'incendie, enfin, surtout Deuxfleurs.
Car Deuxfleurs est un être particulier, avec son bagages possédant de petits pieds lui permettant de suivre son maître, Deuxfleurs est un touriste !
Il a été confié aux bons soins du mage Rincevent, qui est un mage raté, mais qui possède un don pour les langues étrangères les plus étranges.

Deuxfleurs vient d'un autre continent où l'or se trouve aussi facilement que la bière dans les tavernes d'Ankh-Morpock. Et surtout, il vient avec des concepts nouveaux : l'économie et l'assurance. face aux esprits torves perclus de rouerie des habitants d'Ankh-Morpork, l'idée qu'un bien soit assuré et remboursé si jamais il brûle a très vite de fâcheuses conséquences.

Les voilà donc, fuyant Ankh-Morpock, sans savoir qu'ils foncent, tête baissée, au devant de nombreuses aventures, et de nombreuses rencontres à travers le continent... Ils devront souvent leur salut au deuxième don de Rincevent : sa capacité à fuir très vite ! 

Ce roman est de la pure fantasy parodique. Vous rencontrerez des mages, des trolls, des héros, de la magie, des dragons, des déesses...

Ce premier tome est l'occasion de poser le décor et d'installer les premières bases de la cité d'Ankh-Morpock qui va ainsi pouvoir mener sa propre vie dans d'autres tomes.

C'est aussi l'occasion de faire une critique de l'attitude des touristes qui débarquent dans un pays.

Vous ne verrez plus jamais les mots "pittoresque" et "désuet" de la même manière.


ZOOM sur Deuxfleurs :
Deuxfleurs est un touriste. 
Il vient de Bès Pelargic, port maritime de l'Empire Agatéen, que, après quelques explications, Rincevent identifie comme le continent de légende, le Continent Contrepoids, qui bien que petit en superficie égale en poids les continents de l'autre moitié du Disque. Ce continent est selon les légendes composé d'or.
Deuxfleurs se dit petit employé qui a fait des économies pour partir à l'aventure et voir de lui-même les autres continents. Il s'ennuie dans son bureau "avec la retraite au bout pour seul avenir".
Il est donc venu pour "regarder", rencontrer des héros, des voleurs, et repartir chez lui avec des souvenirs. Il est persuadé que rien ne peut lui arriver.
Deuxfleurs, sans se rendre compte du niveau de vie à Ankh-Morpock, ne craint pas de sortir de sa bourse au vu et au su de tous et de distribuer généreusement ses rhinus (un rhinu = une pièce d'or).
Il se promène en bermuda et chemise fleurie, a un air chétif, et porte des lunettes. Il possède "un livre qui lui dit ce qu'il faut dire", une boite à images et le terrible bagage.
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