23 mars 2008
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09:31
Avant d'envoyer valser ce livre auquel ne ne comprenais rien, j'ai pris le temps de noter cette phrase :
"Il hésitait encore sur le choix d'un médicament pour la nuit déjà bien avancée. Puis il renonça et prit une bouteille de bière dans le réfrigérateur. La bière le fit songer à Fourier,
l'inventeur des phalanstères et de l'acide citrique boréal fluide. Comme son nom l'indique, ce produit fabriqué au Pôle Nord devait, en se combiant au sel, donner à la mer le goût de la limonade
: le plus beau rêve d'enfant de tous les temps..."
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1 mars 2008
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09:00
Imaginez un créateur facétieux, qui se serait pris l'envie soudaine de fabriquer un monde circulaire et plat ; un disque. Il
aurait posé ce disque sur le dos de 4 éléphants géants. Et Les éléphants seraient posés sur le dos d'une tortue gigantesque, la grande A'Tuin. Cette tortue céleste se déplace alors à travers
l'univers, portant sur son dos les 4 éléphants, qui portent sur leur dos le Disque-Monde.
La mer qui baigne ce monde se jette en de longues et brillantes cataractes des bords du Disque, dans l'espace.
Le centre de ce disque, est planté d'une très très haute montagne, le moyeu, un pic immense, au sommet duquel se trouve le sejour des Dieux.
Ce monde possède quelques continents, pas forcément tous très bien connus.
La population très diverse et variée, composée d'être vivants et d'êtres que l'on qualifierait sur Terre de surnaturels. Elle comprend ainsi, des humains, des nains, des trolls, des gnomes, des
efles, des sorcières, des mages, des fées, des croque-mitaine, des "vampyres", des loups-garous... et j'en oublie.
La magie existe sur le Disque-monde grâce à la rotation du disque autour de son moyeu. Cette magie est caractérisée par la présence d'une huitième couleur : l'octarine.
Les annales du disque monde sont une série de romans de fantaisie
parodique qui ont tous pour cadre le Disque Monde. C'est une série que j'adore!!!!! Je m'écroule de rire à la lecture et à la relecture de chaque tome... Vous n'avez pas fini d'en entendre parler
ici !
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12 février 2008
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En Terre d'Albion, de l'autre coté des Portes, se trouve la Féérie.
La Féérie est divisée en trois Clartés : le Crépuscule, la Lumière, et l'Obscurité. Chaque Clarté possède plusieurs Cours, et à la tête de la plupart des cours, des rois et des reines.
Trois femmes, trois fées, les trois Parques, l'une jeune, l'autre mûre et la dernière âgée, peuvent, tous les 700 ans, décider de la destinée de ces rois et reines.
L'une a prédit l'avenir du roi de la cour d'Obscur, Finstern l'Obscur, comme ponctué de trois fois sa mort. L'autre lui a prédit qu'il serait trois fois sauvé par une femme qui lui apportera
amour et souffrance. La dernière a mis un "peut-être" sur ce destin.
Pour servir cette destiné, le Prince d'Hiver, Frost, fut attiré par une Dryade. Il conçut avec elle un enfant, Angharad, clef de ce destin. En fonction de ses faits et gestes, Finstern, et avec
lui sa cour de Dorcha, sa ville, peuvent sombrer ou se relever.
La langue est extrèmement belle et complexe dans ce conte. Lea Silhol nous emmène et nous promène, prisonniers de la trame qui nous envoute, au pays de Féérie, avec les Unseelie et les Seelie,
beaux et cruels.
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3 janvier 2008
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22:56
"C'était un livre en latin, figurez-vous, et son auteur s'appelait Spinoza, un détail que je n'ai jamais oublié, même après tant d'années. Quand je demandais au Maitre pourquoi il lisait et relisait sans cesse ce livre, il me répondit que c'était parce qu'on ne pouvait jamais en toucher le fond.
- Plus on s'y enfonce, me dit-il, plus on y trouve, et plus on y trouve, plus il est long à lire. "
Maitre Yehudi est amoureux... mais ne s'y prend pas toujours de la bonne manière...
"J'avais été témoin des pensées les plus intimes de Mrs Witherspoon, j'avais reçu plus d'une fois ses confidences impudiques d'ivrogne et je savais que le Maitre n'arriverait jamais à rien avec elle s'il ne prenait pas le taureau par les cornes. Elle ne souhaitait pas qu'on lui demande son avis, elle voulait être emportée et conquise et plus il perdait de temps à barguigner, plus il perdait ses chances"
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2 décembre 2007
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14:00
Francis Sandow est un humain né au 20 è siècle, sue la Terre, appellée désormais Terre Libre. Il vit sur une planète qu'il a créée selon ses goûts et ses envies. Sa capacité à créer des planètes a fait de lui l'un des hommes les plus riches de la galaxie. Mais cette richesse a un revers, il a aussi de nombreux ennemis.
Et justement, un ennemi (lequel ?) prend un malin plaisir à lui envoyer depuis quelque temps la preuve que des gens qui font partie de son passé, des gens décédés, vivent encore. Mais Qui ? et Pourquoi ?
Tout s'accélère quand cette fois, c'est une de ses amie, vivante celle-ci, est enlevée. Francis Sandow se voit alors contraint de rechercher l'auteur de ces actes pour l'affronter.
On n'est pas au bout de nos surprises dans ce roman. Il regorge d'idées ! Zelazny a le chic pour nous emmener où il le veut. Parfois de façon déroutante, d'ailleurs, lorsqu'il semble sauter du coq à l'âne. Mais en fait, on revient vite au coq.
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14 novembre 2007
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09:27
Je n'y ai rien compris. Je n'ai pas eu la patience et j'ai laissé tomber au bout de quelques pages.
Un coup d'oeil sur la quatrième de couverture me permet de me rendre compte que c'est le second volume "de la série chronolytique de Michel Jeury, après 'Le temps incertain'". Qu'on se le tienne pour dit !
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13 octobre 2007
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19:59
Dans ce roman d'anticipation à tendance mystique, les bombes atomiques dites bombes U se fabriquent comme des petits pains.
Des millions de femmes enceintes manifestent contre cette prolifération car elles veulent sauvegarder un monde sans bombe U pour leurs enfants.
Mais la folie humaine est déjà en marche.
Seule une femme, son époux et ses deux enfants échappent mystérieusement à la déflagration qui détruit la surface de la Terre. Ils se retrouvent à vivre dans un monde artificiel régi par l'étrange monsieur Gé.
Mystique, naïf et mystérieux, ce roman qui a tendance à revisiter le paradis d'Adam et Eve, se lit très bien
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23 septembre 2007
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Miyamoto Musashi, Le Maître, Samouraï expert dans le maniement du sabre vient chercher Mideki Ito, le fils d'un chef de guerre de grande renommée pour lui enseigner le secret de la Voie du Sabre.
Ca pourrait être le Japon, le vrai, dans des temps anciens. Ca pourrait être une histoire vraie racontant la vie d'un samouraï et de son apprenti au travers du regard de l'apprenti. Ca pourrait, d'autant plus que Miyamoto Musashi est un personnage historique ayant réellement existé au Japon.
Mais c'est de la science-fiction. Cette société s'apparentant au Japon d'antan est en réalité gouvernée par l'Empereur Dragon qui a besoin de l'Encre de Shô pour assurer sa longévité et permettre à sa fille de procréer.
Le fils d'un chef de guerre, initié à l'art du sabre, s'il apporte en plus avec lui l'Encre de Shô collectée par son père auprès de son peuple, ferait un fort bon parti pour la fille de l'Empereur. Il pourrait être autorisé à être l'Elu qui pourra l'ensemencer. Mais avant d'en arriver là, l'apprentissage du jeune Mideki Ito va être long et difficile.
Sur un ton didactique et moral, l'auteur nous assène les grands principes philosophiques guidant le samouraï sur la voie de la sagesse et du savoir. Je vois difficilement l'intérêt de l'humiliation à des tâches ingrates et de l'apprentissage de la séduction dans une maison close pour faire de quelqu'un un samouraï...
La trame est assez cousue de fil blanc. Apprentissage d'un jeune homme qui n'était pas destiné à celà, rébellion, vengeance, soif de pouvoir (le sang reprend le dessus), tueries encore et encore... Certes l'auteur nous lance quelques principes moraux bien sentis mais surtout sans vergogne nous fait subir des tueries et des combats avec une violence extrème et des effusions de sang à mon sens bien exagérées.
J'avais espéré plus de surprises, de rebondissements. Moins de sang qui gicle sur les murs de façon gratuite, moins de femmes violées...
Je ne garderai que l'image tellement belle et surnaturelle des sculptures taillées, figeant le temps, à coup de sabre dans l'eau... mais également malheureusement dans le sang.
J'ai croisé ce livre sur l'étagère d'Ekwe qui a bien voulu me le préter après que le début de sa note de lecture m'ait attirée. J'aurais dû croire la suite de son commentaire.
Quand j'avais été attirée par ce livre, je n'avais pas alors fait le lien avec un autre livre qui était sur ma propre étagère, en attente de lecture : 'La pierre et le sabre' de Eiji Yoshikawa. Celui-ci est cité au début du livre de Thomas Day. Il raconte lui aussi la vie de Miyamoto Musashi, mais pas dans un univers de science fiction, juste de façon romancée.
A bientôt pour ma note de lecture de ce livre que je viens aussi de lire, à titre de comparaison.
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8 août 2007
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La Mort est un personnage à part entière dans les annales du Disque-Monde. Et ses chefs viennent de lui jouer un salle tour, il vient de découvrir que sa 'vie' aussi va avoir une fin. La Mort souhaite alors congédier son serviteur, car la sécurité de son emploi n'est plus garantie, mais tant qu'il reste dans le monde atemporel de la mort il ne vieillit pas...
"- Mais si j'retourne...
- OUI, dit la Mort. TU MOURRAS. [...]
- Je... euh..., commença-t-il. C'est...
- TU AS PEUR DE MOURIR?
- C'est pas que je veux pas... J'veux dire, j'ai toujours... La vie, c'est une habitude difficile à perdre, quoi... "
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17 juillet 2007
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L'Angleterre, terre de legendes, peut receller bien des surprises. Ainsi, près du village de Wall, se trouve un mur, un long mur, très long mur... et dans ce mur une brèche. Les habitants du village ont la mission ancestrale de se relayer jour et nuit pour garder cette brèche. Personne ne doit la franchr car de l'autre coté se trouve la "Féérie", le monde des fées, de la magie, des sortilèges...
Mais tous les 9 ans, le mur peut être franchi à l'occasion d'une grand marché aux produits magiques qui se déroule de l'autre coté.
Cependant, des fois, il est des gens assez fous, ou bêtes, ou amoureux pour franchir le mur et aler en Féérie... Pour aller chercher une étoile tombée du ciel et la rapporter à sa dulcinée, par exemple.
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