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InTheBlob

ce truc est mon blog.. qui l'eut cru!
il contient :
- des trucs et des n'importe-quoi dans la catégorie En Folie,
- des photos et des dessins dans In Plano
- des articles de lecture dans les différents In Folio
- des amusements littéraires dans In Quarto
- des articles sur la musique dans In Octavo
- des recettes de cuisine dans In Douze (parce que midi, c'est l'heure !)
- des articles de cinéma dans In Seize (Neuvième)
- des articles de science et de fiction dans In Dix-Huit (parce que c'est le format suivant)

Voilà, vous êtes prévenus.

Inthepast

20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 07:49

InFolio

SF

 

Destination univers – A. E. Van Vogt



C’est un recueil de nouvelles qui comporte quelques nouvelles en commun avec le recueil "Les Monstres".


Destination Centaure : Un groupe d'hommes est parti en exploration dans un vaisseau spatial à destination de Centaure. Le voyage sera très long et ils sont maintenus en vie en hibernation. Que découvriront-ils là bas ?

Le monstre : même nouvelle que celle appelée "Resurrection" du recueil "Les Monstres" :
Un grand vaisseau arrive sur une planète. Tous les habitants  de la planète sont morts, ils ne retrouvent que des squelettes. Les visiteurs décident de faire revivre un spécimen pour l’interroger.

Réveil : Plongée au fond de l'eau, une étrange créature se réveille d'un très long sommeil, suite à des activités humaines. Elle émerge sur une île et son énorme masse, d'apparence rocheuse, finit par attirer des humains. 

Le village enchanté : même nouvelle que celle du même nom du recueil "Les Monstres" :
Lors de son arrivée sur Mars, une fusée d’exploration s’écrase. Le seul survivant, Bill Jenner, se retrouve ainsi à errer dans le désert martien. Finalement, il trouve ce qui ressemble à une ville. Elle parait douée d’une certaine intelligence et il s’efforce de faire en sorte qu’elle s’adapte à ses besoins.

Un pot de peinture : Un humain arrive dans son petut vaisseau spatial sur Vénus. En se promenant, il trouve un objet qui attise sa curiosité. L'objet lui indique par télépathie qu'il est un pot de peinture. Mais une fois éclaboussé de son contenu, comment s'en débarasser ?

Defensive : Un mécanisme ancien se remet en marche...

Les maitres : Latham est chargé d'inspecter des hôpitaux, mais son accompagnateur refuse de le laisser entrer dans certaines pièces.

Correspondance : Un échange de lettres entre un prisonnier sur Aurigae II et une jeune terrienne.

 

Le son : Diddy est un jeune garçon. Comme tous les jeunes de son âge, et malgré la menace que représentent les Yevd, il est parti explorer la ville à la recherche du son...

 

La quète : Drake se réveille à l'hôpital, amnésique, et tente alors de se souvenir de ce qu'il a bien pu faire avant son accident. Il n'est pas au bout de ses surprises.

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 07:07

InFolio

SF

 

Les monstres – A. E. Van Vogt



C’est un recueil de nouvelles sur le thème des monstres.

Autre chose que des hommes morts : 1942, le baleinier Albatros a été retrouvé déchiqueté près d’une île dans le détroit de Behring. Ils ont rencontré ce qui leur a paru être un sous-marin échoué… mais qui en réalité était bien autre chose.

L’ordre ultime : Sur Terre, homme et robots cohabitent. Les robots s’acquittent de toutes les tâches, et les hommes deviennent oisifs et méprisent les robots. Qui, des hommes ou des robots, lancera la première offensive pour se débarrasser de l’autre ?

Le village enchanté : Lors de son arrivée sur Mars, une fusée d’exploration s’écrase. Le seul survivant, Bill Jenner, se retrouve ainsi à errer dans le désert martien. Finalement, il trouve ce qui ressemble à une ville. Elle parait douée d’une certaine intelligence et il s’efforce de faire en sorte qu’elle s’adapte à ses besoins.

Dissimulation : Il y a longtemps de ça, les humains se sont éparpillés un peu partout dans la galaxie. La Terre essaye maintenant de reprendre contact et également de reprendre le contrôle de ces colonies en envoyant des vaisseaux explorateurs. Leurs méthodes sont assez radicales.

La créature de la mer : Un être aux formes humaines sort de l’eau, sur une plage au clair de lune. Malgré son apparence, c’est un poisson, et il est bien décidé à s’en prendre aux humains qui les pèchent.

Résurrection : Un grand vaisseau arrive sur une planète. Tous les habitants  de la planète sont morts, ils ne retrouvent que des squelettes. Les visiteurs décident de faire revivre un spécimen pour l’interroger.

Le caveau de la bête : Venue d’une lointaine galaxie, une créature capable de mimétisme se cache dans un vaisseau terrien. Elle a une mission à accomplir sur Terre et sur Mars.

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 07:55

InFolio

SF

 

Carlos Ruiz Zafon – Le prince de la brume

 

Ce roman est le premier que Carlos Ruiz Zafon a publié. Avant de planter le décor de ses romans en Espagne, il a commencé per l’Angleterre. Seul le lieu change. Le style est déjà en place et les éléments clefs de ses romans aussi : des enfants, un lieu étrange, un mystère, du danger.


En 1943, après avoir emménagé dans un village de la cote anglaise, Max, 13 ans, visite un lieu étrange où sont installées 6 statues. L’une d’elle parait bouger pendant qu’il la regarde.
Rapidement, Max se lie d’amitié avec un jeune garçon du village, Roland. Avec sa sœur de 15 ans, Alicia, Max et Roland vont souvent se baigner près d’une vielle épave échouée pas loin de la plage du village.
Mais leur insouciance est vite rattrapée par des événements terribles et par le mystère qui plane autour de leur nouvelle maison et des statues.

Ce roman m’a paru plus effrayant que les autres Zafon que j’ai lus jusqu’ici. Il y a un coté Stephen King dans la fin du roman.

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2 novembre 2013 6 02 /11 /novembre /2013 07:08

InFolio

SF

 

La guerre éternelle - Joe Haldeman

 

 

Prenez une dose de Starship Troopers, écrit en 1959 par Robert Heinlein, et vous aurez le début du roman :

    En 1997, William Mandella, un jeune homme, l'avenir de l'humainité, brillant étudiant, est recruté par l'armée pour aller combattre un ennemi extra-terrestre. Il subit alors un entrainement extrème, allant du maniement de toutes sortes d'armes, à l'emploi de tenues du type exo-squelette étanche décuplant les forces et permettant de se déplacer sur des planètes aux températures et atmosphères diverses. Et finalement, il va sur une autre planète pour combattre les Taurans.

 

La promiscuité entre soldats des deux sexes, et la description d'un commandement brutal et abrutissant est présent dans les deux romans.

Là où Heinlein avait choisi pour ennemis des sortes d'arachnides monstrueux et sanguinaires, ici, le premier contact laisse le sentiment à William Mandella que les Taurans ne sont pas bien différents des humains.

 

Ca, c'est pour le début du roman. Puis Joe Haldeman va poursuivre son récit avec le retour du soldat sur Terre. Pour aller sur la planète des combats, le vaisseau a employé un trou de ver. Ce saut collapsar est tel que de nombreuses années se sont écoulées lorsqu'il revient sur Terre. La société a alors fortement évolué, le chômage a grimpé en flèche et la Terre est surpeuplée. 

 

Prenez alors une dose de Les Monades Urbaines de Robert Silverberg, paru en 1971 :

     La société est devenue verticale. Toutes les populations sont regroupées dans de grands immeubles afin de laisser le plus possible de terres disponibles à l'agriculture.

 

Joe Haldeman n'est pas aussi extrème de Robert Silverberg, car les gens ont encore le droit de sortir des bâtiments. Mais d'autres mesures extrèmes sont mises en place pour réduire la longévité des personnes au delà de 70 ans, en limitant l'accès aux soins médicaux.

 

Ca, c'est pour le milieu du roman. Comme cette sociéte ne convient pas à à William Mandella, il repart donc voyager dans l'espace et combattre durant 1143 ans.

Dans cet intervalle, la surpopulation terrienne est enrayée par une solution que je ne crois pas avoir déjà lu ailleurs : l'homosexualité est encouragée.

 

Prenez encore une petite dose de Le Meilleur des Mondes de Aldous Huxley, paru en 1932 :

      Dans cette société, l'eugénisme, les manipulations génétiques ont la part belle. Et les enfants sont créés dans des éprouvettes.

 

Bref, pour un roman paru en 1974, ça fait beaucoup d'éléments repompés dans des romans antérieurs.

 

On oppose souvent La guerre Eternelle et Starship Troopers justement. Starship Troopers a été accusé d'être un roman militariste (ça ne m'a pas sauté aux yeux, personnellement). A l'inverse, La guerre Eternelle se veut anti-militariste (l'auteur a fait la guerre du Viet-Nam), mais je n'ai pas trouvé que la critique de la guerre était très acerbe ni très virulente.

 

Pour nuancer ce commentaire, on peut quand même accorder à Joe Haldeman d'avoir conçu le saut collapsar pour voyager dans l'espace à travers des trous de ver, et la notion de planète-portail située à l'entrée des trous de ver pour en défendre l'entrée. Il a aussi imaginé les cocons qui protègent le corps pendant les voyages à grande vitesse.

Il a aussi une bonne capacité à faire comprendre les concepts et à rendre les notions de physique qu'il emploie accessibles (il est physicien).  

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 07:20

InFolio

SF

L'Ecorcheur - Neal Asher

 

Spatterjay est une planète qui est quasi totalement recouverte par les océans. Ce n'est pas sa seule particularité.

Bien qu'extérieure au Polity, elle est malgré tout supervisée par le Gardien, une intelligence artificielle installée sur la lune de la planète. Il surveille les activités des habitants et fait reigner l'ordre par l'intermédiaire de drônes.

 

Cette surveillance peut paraître étrange. Elle est pourtant nécessaire car les océans sont infestés de sangsues et de poissons dangereux. Les rares terres émergées sont également infestées de sangsues et autres bestioles, à part le Dôme, structure close contrôlée par le Polity. Tous ces animaux s'entre-dévorent en permanence, et ne rechignet pas à croquer aussi de l'humain. Mais ils se contentent bien souvent de ne prélever qu'un morceau de leur casse-croûte, tout en le contaminant par un virus. Cette planète est donc dangereuse.

 

Il y a une deuxième raison pour laquelle une surveillance est nécessaire. Elle a été le repaire de Jay Hoop et sa bande, des criminels recherchés dans tout le Polity. Or, le virus de Spatterjay à de drôles d'effets sur les humains qu'il contamine. Et suite aux morsures, Jay Hoop a évolué en devenant un monstre appelé l'Ecorcheur. 

 

C'est sur cette planète que débarquent trois personnages étranges : Keech, Janer et Erlin. Chacun y vient dans un but différent. Tous vont devoir, pour atteindre ce but, naviguer sur les mers avec les habitants de la planète.

 

Il faut être honnète, cette planète est assez glauque : animaux qui se dévorent, animaux qui croquent des humains, humains qui se combattent... Heureusement, il y a des touches d'humour fort agréables : un drône caractériel par exemple. J'aime aussi beaucoup la créature appelée Voile et qui est munie d'un implant cybernétique.

Ce livre est donc d'un abord peu accueillant, mais si on prend le temps de lui laisser sa chance, il se structure et devient difficile à lâcher.

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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 07:11

InFolio

SF

 

World war Z - Max Brooks

 

 

Une nouvelle maladie se propage sur la terre, les personnes infectées finissent tous par en mourir... enfin, mourir... disons qu'ils se transforment en zombie. Ce qui débute par quelques cas isolés sur les bords du lac de réserve du barrage des Trois Gorges en Chine se finit par une épidémie mondiale.

Déjà bonne nouvelle, l'humanité a survécu. L'épidémie à été jugulée et visiblement non sans peine.

 

Ce roman nous propose de vivre les différentes phases de l'épidémie au travers de personnes les ayant vécues. Un entretien avec un médecin chinois permet de revivre la découverte des premiers cas. Un soldat américain est témoin des premiers échecs de la lutte contre le phénomène.

La multitude des points de vue permet de transmettre une vision globale du phénomène, et de sa gestion.

 

Ce n'est pas un roman de zombie classique, le but n'est pas de faire peur aux lecteurs. L'auteur ne tombe pas dans l'horreur classique. Il nous propose un récit propre, lissé ou l'on sent bien que les acteurs ont vécus des moments terrifiants, mais une certaine distance est mise avec le lecteur.

Le fait que le roman se passe après la guerre permet de savoir que la personne qui raconte son histoire a survécu, si bien qu'inconsciemment cela ôte pas mal de tension.

Très bon livre qui arrive en plein de la vague de renouveau du "Zombie" (il y a pas mal de séries ou de films sur le sujet qui sortent en ce moment). D'ailleurs ce livre a fait l'objet d'une adaptation cinématographique qui est sortie en juin 2013.

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 07:19

InFolio

SF

 

 

Les Chronolithes - Robert Charles Wilson

 

 

Scott Warden est un gars comme les autres. Une femme, une fille. Il vit en Thaïlande quand apparait le premier Chronolithe, en pleine nuit, non ploin de là où il se trouve.

Avec Hitch Paley, il se rend sur place et peut voir le monolithe noir et l'inscription présente dessus qui célèbre la victoire de Kuin sur la Thaïlande, le 21 décembre 2041, c'est à dire 20 ans plus tard.

Les Chronolithes viennet donc du futur, et celui-ci n'est que le premier : d'autres vont apparaitre tout aussi brutalement. Leur présence va petit à petit boulverser la vie de Scott Warden, tandis que le monde se délite et se désorganise progressivement. Mais qui est ce Kuin ?

 

Le roman est raconté du point de vue de Scott. Il est donc rédigé dans un style "parlé".

Lui même ne comprenant pas les théories physiques qui expliquent le voyage dans le temps et l'avènement des Chronolithes, celles-ci sont donc assez partiellement reproduite. Au final, le lecteur ne comprend pas non plus grand chose à ce qu'il se cache sous les termes scientifiques employés et ça reste frustrant de ne pas vraiment comprendre d'où ils sortent. 

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 07:16

InFolio

SF

MorceauxChoisis

 

Les livres dans les livres

Les Chronolithes - Robert Charles Wilson

 

 

" Frank Edwards, animateur radio de Pitsburgh, a publié au siècle dernier, une compilation (Stranger Than Science, 1959) de faits miraculeux présentés comme véridiques [...]. Le livre et ses quelques suites avaient beaucoup compté chez nous, à l'âge où j'étais assez naïf pour les prendre au sérieux. J'avais dévoré en trois veillées nocturnes la vielle édition de Stranger Than Science que mon père avait récupéré pour moi dans les rebuts d'une bibliothèque. Sans doute pensait-il que ce genre de lecture ne pouvait que stimuler l'imagination d'un garçon de dix-ans. Dans ce cas, il ne s'était pas trompé."

 

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14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 07:46

InFolio

SF

MorceauxChoisis

 

Les livres dans les livres

Les Chronolithes - Robert Charles Wilson

 

 

Les livres vous en apprennent beaucoup sur celui qui les choisit et les lit. Adam préférait manifestement les ouvrages non romanesques les plus techniques : des manuels d'électronique, des livres scolaires [...], un échantillon de biographies (Picasso, Lincoln, Mao Tsé-toung), Les Procès célèbres du XXè siècle, Comment réparer presque n'importe quoi, Augmenter l'efficacité d'une pile à combustible en dix étapes". 

 

 

C'est assez éclectique tout ça.

 

Et vous, que diriez vous de moi en voyant ce que je lis ?

Que pourions nous dire de vous ?  

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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 07:56

InFolio

MorceauxChoisis.jpg

 

Les livres dans les livres...

Le fabuleux Maurice et ses rongeurs savants - Terry Pratchett


"Noir-Mat était un rat qui sortait de l'ordinaire ; il portait en effet des objets sur lui.
Lorsque les rats avaient découvert les livres - et la seule idée de livre restait difficile à assimiler pour la plupart des plus âgés - ils étaient tombés, dans la librairie qu'ils investissaient toutes les nuits, sur
le livre.
Un livre stupéfiant.
Même avant que Pêches et Langues-de-Chat aient appris à lire les mots humains, les illustrations les avaient stupéfiés.
On y voyait des animaux habillés. On y voyait un lapin qui marchait sur ses deux pattes postérieures et portait un costume bleu. On y voyait un rat en chapeau qui portait une épée et un grand gilet rouge orné d'une montre au bout d'une chaîne. Même le serpent avait un col et une cravate. Tous parlaient, ils ne mangeaient aucun des autres animaux et - c'était là le plus incroyable - ils parlaient tous aux humains qui les traitaient en... disons, en humains plus petits.
"

 

Pêches et Langues-de-Chat sont deux rats. 

Dans ce livre pour enfants, le fait de lire des livres est le signe que ces rats ont une intelligence. Mais c'est aussi un vecteur de tolérance. Un peu simpliste et idéaliste, mais on a envie d'y croire.

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