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InTheBlob

ce truc est mon blog.. qui l'eut cru!
il contient :
- des trucs et des n'importe-quoi dans la catégorie En Folie,
- des photos et des dessins dans In Plano
- des articles de lecture dans les différents In Folio
- des amusements littéraires dans In Quarto
- des articles sur la musique dans In Octavo
- des recettes de cuisine dans In Douze (parce que midi, c'est l'heure !)
- des articles de cinéma dans In Seize (Neuvième)
- des articles de science et de fiction dans In Dix-Huit (parce que c'est le format suivant)

Voilà, vous êtes prévenus.

Inthepast

28 juillet 2013 7 28 /07 /juillet /2013 07:36

InFolio

SF

MorceauxChoisis

 

Les livres dans les livres

Les Chronolithes - Robert Charles Wilson

 

J'ai attendu dans le salon en regardant la bibliothèque. La plupart des livres avaient appartenu à ma mère. Ses goûts la portaient vers Nora Roberts, vers Sur la Route de Madison, et vers les innombrables Tim LaHaye. mon père avait fourni les vieux Tom Clancy en plus de Stranger Than Science. J'avais quant à moi possédé de nombreux livres lorsque j'habitais là [...] mais j'avais gardé à part, sur une étagère de ma chambre, mes livres policiers et mes romans à suspense, affectant un manque d'enthousiasme à mèler Conan Doyle et James Lee Burke avec des auteurs du genre V.C. Andrews ou de Catherine Coulter. "

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 07:22

InFolio

MorceauxChoisis

Les livres dans les livres 

Morceau choisi : Blade runner - P. K. Dick

 

" Le corps de Luba Luft tomba en avant, face contre terre, en tas. [...] Avec son laser, Rick réduisit en cendres le livre d'art qu'il venait d'offrir à Luba. Il le consuma entièrement, sans prononcer une parole. [...]

- Vous auriez pu garder le livre pour vous, dit Resh quand ce fut terminé. Il vous a couté... [...]

- C'était dans mes moyens, le livre, dit Rick. "

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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 07:21

InFolio

MorceauxChoisis

 

Les livres dans les livres 

Morceau choisi : Blade runner - P. K. Dick

 

"-On a tellement le temps là bas qu'il faut trouver une occupation, quelque chose qui vous absorbe continuellement. Et par Horst, je me suis intéressée aux romans d'avant la colonisation. 

- Aux vieux livres ?

- Aux histoires écrites avant les voyages dans l'espace mais sur les voyages dans l'espace.

- Comment pouvaient-il y avoir des romans sur les voyages dans l'espace avant.

 - Les écrivains inventaient.

- A partir de quoi ?

- De leur imagination. Très souvent ils se sont trompés. Par exemple, ils ont écrit que Vénus était une jungle paradisiaque avec d'énormes monstres et des femmes à plastron étincelant.

 

 

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 07:14

InFolio

MorceauxChoisis

Les livres et la physique quantique dans les livres

Neal Stephenson – Panique à l’Université

 

"Casimir Radon, qui s'était rendu à la bibliothèque de physique pour consulter des textes sur la mécanique quantique, pouvait lire 08:00 sur la montre digitale passée au poignet du chercheur endormi de l'autre coté de la table. Il en découlait que le moment d'aller voir le professeur honoraire Walter Abarham Sharon était venu. [...] Si Sharon n'était jamais irrité de le voir arriver à l'heure pile, Casimir préférait avoir dix minutes de retard. Quoiqu'il en soit, les relations d'incertitude de Heisenberg s'appliquaient à tous les rendez-vous fixés à l'intérieur du département de physique, comme si le fait d'être au bon endroit au bon moment était contraire à une loi fondamentale et devenait par conséquent impossible. "

 

 

C'est effectivement très quantique comme conception de la vie !

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 07:46

InFolio

SF

CoinInvité

 

La mort du Nécromant - Martha Wells

Invité : B


Le jeune Nicholas Vialarde est à la tête d’un groupe de voleurs. Son but est de venger la mort de son père, qui a été injustement accusé de pratiquer la nécromancie sur la base de fausses preuves fournies par le Comte de Montesq. Nicholas Vialarde monte complots sur manigances afin de provoquer la ruine et la chute de son adversaire.

Au cours de l’une de ses excursions dans les caves d’une famille fortunée, il rencontre une goule en vadrouille. Au même moment, dans les étages de la maison, une de ses acolytes fait la rencontre d'un curieux personnage qui prétend pouvoir entrer en contact avec les morts.

Pourquoi une telle cohue dans les caves d’une maison de bonne famille ? Pourquoi un inconnu possède t-il l'une des inventions du père de Nicholas Vialarde ? Pourquoi une telle recrudescence de disparition dans les bas fonds de la ville ? Vous aurez les réponses aux fils des 400 pages de ce roman.

Pour une fois, j’ai bien aimé un livre. Il faut avouer que le style est plaisant, les personnages intéressants, les lieux et ambiances très bien décrits et l’histoire est bien menée (c’est forcement facile quand on est dans un monde magique, on peut faire tout et n’importe quoi, il suffit juste de connaitre le bon sort est l’affaire est réglée).

Le seul bémol est dans le nom donné à la ville où se déroule l’Histoire : Vienne. Ce nom m’a immédiatement mis en tête des images de la capitale de l’Autriche et du film « L’Illusionniste », alors que les descriptions de la ville me faisaient plus penser à Londres vers la fin du 19ème siècle, et aux décors du film « In Hell ». Ce sentiment a été renforcé par la présence du couple Ronsarde/Hayles qui s’inspire (plus que partiellement) de Holmes/Watson. 

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 07:58

InFolio

SF

 

Citoyen de la galaxie - Robert A. Heinlein

 


Thorby est esclave, et ce depuis qu'il est très jeune. Après avoir à moult reprises changé de maître, il est présenté à la vente sur le marché aux esclaves de la planète Sargon.

Cette planète est la capitale d'un groupement de 9 mondes. Ce groupement est, par ailleurs, le seul organisme politique qui accepte encore la pratique de l'esclavagisme.

Bref, notre héros se retrouve être vendu à un dénommé Baslim. Baslim est bien plus pauvre (au moins en apparence) que les précédents maîtres de Thorby. Mais néanmoins pour la première fois depuis longtemps, Thorby mange à sa faim et reçoit une éducation que l'on pourrait qualifier de complète bien que sommaire. Cette vie que l'on pourrait qualifier de paisible, bien que frustre, se termine lorsque Thorby comprend que Baslim n'est pas un simple mendiant comme les autres. Bon le problème est que les autorités de Sargon s'en rendent compte à peu près au même moment. S'en suit alors une fuite à travers la galaxie qui va lui permettre de découvrir d'autres us et coutumes et même de remonter jusqu'à ses origines.

Ce n'est définitivement pas le meilleur des Heinlein, pas le pire non plus. Je dois avouer que l'histoire en elle-même est agréable. On peut approuver le travail fait pour remplir l'univers créé avec des factions crédibles et bien décrites. Néanmoins, le rythme est plombé par des longueurs assez pesantes... comme toutes les longueurs en fait...

 


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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 07:05

InFolio

MorceauxChoisis

Les livres dans les livres

Morceau choisi : L’homme des jeux - Ian M. Banks

 

« Trois jours passèrent. Il ne tenait pas en place. Il avait bien essayé de lire – des essais, de vieux livres, des écrits de sa propre main laissés en chantier -, mais à chaque fois il se surprenait à relire indéfiniment le même passage, la même page, le même écran, en essayant de toutes ses forces de l’assimiler, mais en sentant en même temps ses pensées se détourner constamment des mots, des diagrammes, des illustrations qu’il avait sous les yeux, refusant d’absorber quoique ce soit, revenant inlassablement à la même rengaine, la même ronde infernale d’interrogations et de remords. Pourquoi avait-il fait une chose pareille ? Existait-il une issue ? » 

 

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 07:44

InFolio

SF

 

 

Vagabond de l’espace de Robert A Heinlein



Le petit Kip et sa famille sont comme l’auteur les aime. Des gens que rien n’arrête, extrêmement volontaires, doués, persévérants. Enfin, prenez toutes les valeurs positives qui vous passent par la tête et vous aurez la famille de Kip .

Bon, toujours est-il que le petit Kip rêve d’aller dans l’espace, et même d’aller faire un  tour sur la lune. Pas de bol malgré, toutes les qualités de sa famille, il en manque une importante : ils ne sont pas immensément riches. Il ne reste alors que 2 solutions : la chance et les études.

De la première, il gagne un scaphandre d’occasion, de la deuxième les connaissances qu’il faut pour réparer le dit scaphandre et espérer trouver un emploi permettant d’aller dans l’espace. Un beau jour, alors qu’il est gentiment entrain de s’amuser avec son scaphandre dans le jardin familial, il se retrouve embringué dans un complot interplanétaire voire intersidéral (quand il a des emmerdes, le petit, il cumule).

Voilà le pire roman d’Heinlein que je n’ai jamais lu. C’est mou, rempli de bons sentiments. Il me semble que le roman a été écrit à des fins de propagande afin de faire adhérer les Etats-uniens à la conquête spatiale. Ben, la propagande à mal vieilli.

L’histoire a vraiment du mal a décoller. Certains passages sont plaisants, le gamin qui vire schizophrène et qui échange avec son scaphandre est marrante. Mais ça ne sauve pas le bouquin pour autant. Néanmoins, on peut y trouver des vertus pédagogiques, il conviendrait de privilégier la lecture de ce roman par des enfants/adolescents, mais je doute qu’un adulte y trouve son compte.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 07:34

InFolio

SF

Blade runner - P. K. Dick

Dans ce roman de science-fiction, le futur annoncé pour la Terre n'est pas folichon. Suite à une guerre mondiale, la planète est totalement contaminée. Les survivants de la guerre sont partis sur d'autres planètes du système solaire. Les rares habitants à rester sur Terre sont soumis à des radiations, et certains présentent des mutations. 

Sur les autres planètes, les conditions de vies étaient très rudes lorsque les terrines y sont arrivés. Tous les vlontaires au départ se sont alors vus offrir un robot pour les aider sur place. Au fil du temps, les robots sont devenus très perfectionnés. Il est devenu très difficile de les distinguer physiquement des humains.

A l'inverse, sur la Terre, les robots sont interdits. Suite à la quasi disparition de tous les animaux sur Terre, seuls les animaux électriques sont autorisés. Mais certains robots contreviennent à cette interdiction. Un service de police spécial à été créé pour leur donner la chasse. Les hommes chargés d'abattre les robots venus sur Terre sont les Balde Runners. 

Vu que les robots sont physiquement identiques aux humains, les Blade Runners utilisent des tests psychologiques pour distinguer les robots des humains, tel le test de Voigt-Kampff. Or, voici qu'un nouveau modèle de robots a été mis au point, le Nexus 6. Ses capacités ont encore été améliorée, si bien que les Blade Runners ne sont pas certains que les tests psychologiques actuels seront suffisants.

Rick Deckard est l'un des Blade Runners. Il a été missionné pour valider le test Voigt-Kampff auprès d'un fabricant de Nexus 6. Il est aussi choisi pour traquer et éliminer des Nexus 6 qui ont quitté Mars et sont venus sur Terre. 

Le roman retrace donc cette traque ainsi que les doutes du Blade Runner face à la fiabilité du test. Il s'interroge aussi sur son métier, tout en étant motivé par la prime qu'il recevra. En effet, elle lui permettra de remplacer son mouton électrique par un animal vivant. 

Dans ce roman, P. K. Dick a une fois de plus imaginé un futur de toute pièce, et y a inséré un récit palpitant. Comme dans Deus Irae, ce monde est post-apocalyptique et marqué par le nucléaire.

Le film qui en est tiré, malgré quelques libertés prises par rapport au livre, est tout aussi passionnant. 

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 07:30

InFolio

SF

Les monades urbaines - Robert Silverberg


Les monades urbaines sont de grandes tours de mille étages. Elles sont regroupées dans de grands ensembles appelés constellations. Plusieurs constellations sont réparties un peu partout sur la planète Terre. Ailleurs, tout n’est que grands champs destinés à nourrir la population des monades. 

En l’an 2381, la Terre compte ainsi une population de 70 milliards qui ne cesse d’augmenter. En effet, les habitants des tours jouissent d’une grande liberté sexuelle, le but étant de se reproduire encore et encore pour accroitre la population. Il faut aller peupler les nouvelles monades en construction. 

La pudeur n’a aucune place dans cette société, la jalousie non plus. Tout comportement asocial est réprimé. Le malade est alors soigné par une sorte de lavage de cerveau. Et si cela ne suffit pas, l’incurable est exécuté par une longue chute. Pour aider à ce bonheur, de  nombreuses drogues circulent librement.

Mais chacun vit son existence d’une manière différente. Le roman cible ainsi quelques personnes  de différentes couches sociales et il transparait que tous ne sont pas pleinement satisfaits de leur situation et cherchent diverses échappatoires. 

C’est une lecture qui est selon moi, marquante. Il est dans la droite ligne des romans d’anticipation qui décrivent des sociétés futuristes qui tendent aux extrêmes. 

A la lecture, j’ai eu l’impression que leur mode de vie s’inspirait du mouvement hippie : vie communautaire, sans complexe face à la sexualité et la nudité, et disponibilité des drogues. Ce roman est aussi le contre-pied des politiques de réduction des naissances comme elles sont par exemple pratiquées en Chine.

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