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InTheBlob

ce truc est mon blog.. qui l'eut cru!
il contient :
- des trucs et des n'importe-quoi dans la catégorie En Folie,
- des photos et des dessins dans In Plano
- des articles de lecture dans les différents In Folio
- des amusements littéraires dans In Quarto
- des articles sur la musique dans In Octavo
- des recettes de cuisine dans In Douze (parce que midi, c'est l'heure !)
- des articles de cinéma dans In Seize (Neuvième)
- des articles de science et de fiction dans In Dix-Huit (parce que c'est le format suivant)

Voilà, vous êtes prévenus.

Inthepast

20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 07:21

Le coin de l'invitée :

Des histoires de famille

par Shi May Mouty

 

- Mamie, tu me racontes une histoire de quand tu étais petite.

- Oui, ma chérie, bien sûr. Tiens, j’avais dix-huit ans, et j’étais allée seule à la ville voisine pour faire des achats. J’avais mis ma belle robe, je m’étais bien coiffée, à la mode : toute frisée. J’étais fière de ma tenue et voilà que, à peine descendue du car, je m’aperçois qu’un de mes bas avait filé. Quelle honte ! Ils filaient facilement les bas à cette époque et avoir des échelles, ça fait négligé.

- Mamie, c’est quoi des échelles ?

- Quand les bas filent, c’est comme s’ils étaient déchiré et ça fait des grandes lignes claires sur ta jambe.

- Pourquoi tu mettais pas des collants, Mamie ?

- Ca n’existait pas, les collants, ma chérie.

- C’était il y a très longtemps, alors !

- Oui, c’est vrai – petit sourire – petit soupir – quand je partais de la maison, je mettais toujours dans mon sac des bas de rechange. Comme ça, si un bas filait, je pouvais le remplacer. Mais vois tu, pour cela, il fallait trouver un endroit tranquille. Je ne voulais pas entrer toute seule dans un café, j’étais bien trop timide. Alors, j’ai décidé d’aller dans les toilettes publiques, les WC de la ruelle au coin de la Grand-Place. Tu sais, là où il y a des escaliers qui montent à la place du théâtre.

- Là, où il y a une fontaine qui déborde, Mamie ?

- Oui, tu te souviens quand je t’y avais emmené un jour de vacances. Autrefois, c’était un endroit puant, mal entretenu par des vieux de l’hospice voisin. On leur donnait une piécette. Oui, oui, je t’assure, il n’y avait pas de dame pipi et ce n’était pas propre et parfumé comme maintenant. Les pépés avaient les clefs, ils géraient les toilettes comme ils voulaient. Mais, ils avaient souvent soif, alors ils fermaient la porte des WC et allaient boire un verre de vin au bistrot à coté. Je le savais si bien, qu’en plus d’être dégoutée par la saleté et l’odeur, j’avais très peur de me faire enfermer. C’était comme une petite voix dans ma tête qui me disait de me méfier. Mais vois-tu, mon bas était filé, et il fallait absolument que je le change. Alors, j’entre dans les WC, et presque aussitôt, j’entends « clic clac », le pépé avait tourné la clé et j’étais prisonnière. Je me mets à crier très fort.

- Qu’est ce que tu cries, Mamie ?

- Ouvrez, ouvrez ! Je cogne à la porte à coups de poings, à coups de pieds.

- Tu l’as cassée ?

- Non, elle était trop solide. J’ai cru que je resterais là toute la journée, et même la nuit peut-être.

- Et après, Mamie ?

- Une dame est passée dans la ruelle, elle m’a entendue, s’est approchée et m’a parlé. Je lui ai explique mon malheur. Alors vite, elle a couru jusqu’au bistrot. Ah, elle connaissait bien les habitudes des petits vieux de l’hospice. Et elle est revenue avec le pépé qui m’a libérée. Il n’était pas content d’avoir été dérangé et il m’a rouspété en disant que c’était de ma faute.

- Il était vilain, le monsieur, hein, Mamie. Tu avais changé de bas ?

- Même pas. J’ai repris le car et suis revenue à la maison ; là ma Maman m’a grondée parce que je n’avais pas fait ses courses.

- Dis Mamie, la petite voix dans ta tête, elle te parlait souvent ?

- Oh, oui. Par exemple, quand j’allais chercher du foin dans le grenier, pour nourrir les lapins, je devais grimper à une vieille échelle. Chaque fois, mais petite voix me faisait penser que j’allais tomber. Et un matin d’hiver, il faisait encore noir, j’ai glissé et je suis tombée.

- Tu as eu mal ?

- Non, je suis tombée sur de la paille, heureusement.

- Maman, n’effraie pas Mathilde avec toutes ces vieilles histoires. Tu vas la rendre craintive. De plus, souviens-toi, en général, tes prémonitions ne se réalisent pas. Quand on partait en vacances, tu accablais Papa de conseils de conduite, tu avais toujours peur que l’on ait un accident. Qu’est ce que tu l’agaçais ! A la plage, tu nous imaginais noyés. Au ski, on se cassait une jambe ! Quand on rentrait en retard, tu paniquais : un malheur était arrivé. Quelqu’un tousse, c’est une bronchite ou pire encore. Un mal de ventre, c’est l’appendicite, la péritonite… Pourtant il ne s’est jamais rien produit de tel. Tu es trop anxieuse, Maman, soit cool !!

- Oui, oui…

- Mais que fait Mathilde ? Maman, où est-elle ? pourvu qu’elle ne soit pas allée avec son frère. Ils sont si jeunes. Il fait toujours le fou avec son vélo. Un accident est si vite arrivé. Qu’est ce qu’il y a, Maman ? Pourquoi souris tu ?

- Rien, ma fille, rien, tout va bien. Mathilde joue sa poupée et Pierre avec sa console.

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 07:11

Le coin de l'invitée :

Ben Alors !

par Shi May Mouty

 

Allons, viens par là, sinon, je ne t’entends pas bien. Et tiens bien tous ces liens. Il faut absolument attacher ton chien.

Non ? Pourquoi non ? Ben alors, ce n’est pas le tien ?

Ce n’est pas le mien non plus, tu le sais bien.

C’est peut-être celui d’Aurélien ou d’Adrien.

Oui, c’est certainement le sien.

Ben alors, en attendant qu’on le sache, retiens le fermement. Il ne doit pas s’échapper ce vaurien, sinon il va filer au loin.

Tu n’es pas d’accord ? Ben Alors ! Mais souviens toi de la fois où il a couru jusqu’à ce qu’un Parisien l’arrête devant la maison du gardien du square de St Emilien.

Tu ne t’en souviens pas ? Ce n’est pas une raison pour me regarder comme si j’étais un martien ou un vénusien. Je ne suis qu’un modeste terrien qui a encore de la mémoire, ou au moins un brin.

Mais tiens-le correctement, ce chien !

Oui, je sais, je sais bien. Il y a de la boue il fait froid, il pleut à grands seaux pleins. Ce n’est pas un travail de chrétien d’être là et de retenir ce chien.

Ces liens ne valent rien. Ils glissent de tes mains. Et c’est qu’il tire le mâtin. Et moi, de là haut, je ne peux rien.

Mais retiens-le, nom d’un chien !

Aurélien ! Adrien ! Maximilien ! Fabien ! Damien ! Venez aider la petite, bande de crétins ! Courez vite, plus vite, il se sauve le coquin !

Ben Alors ! Sèche tes larmes, ce n’est rien. Ca y est, on le tient.

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12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 07:21
Le coin de l'invitée :

Barbe-en-croc par Shi May Mouty

 

Ce matin, au départ de Reims, ils avaient apprécié l’agréable fraîcheur des rues endormies. Seul signe de vie, des chiens aboyaient sur leur passage. Depuis, ils roulaient vers le nord, traversant la « Champagne Pouilleuse », ses forêts de pins noirs, ses landes monotones et jaunâtres parsemées de genévriers, territoires de maigres troupeaux de moutons.

Les villages étaient rares, les rivières encore plus. La diligence soulevait des nuages de poussière blanche que les passagers regardaient se gonfler en se penchant à la fenêtre. Mais il fallait vivement la refermer pour éviter les escarbilles crachées par l’énorme cheminée du foyer.

Des voies ferrées sillonnaient le pays en un maillage assez grossier. Vers le nord-est, venant de la capitale, elles s’arrêtaient à Reims. C‘est pourquoi ces vieilles diligences à vapeur, engins diaboliques, circulaient. Elles remplaçaient les voitures tirées par des chevaux sur quelques trajets de province parmi les plus fréquentés.

Des travaux incessants tentaient d’aplanir la route, en vain. La craie se creusait de nouvelles ornières et se transformait en boue gluante à la moindre pluie.

Les voyageurs, une dizaine, las d’être secoués, ronchonnaient. Plusieurs d’entre eux revenaient d’un mariage. Fatigués, l’estomac encore lourd, ils transpiraient dans leur habits du dimanche, trop chauds pour cette journée d’été.

- Doux Jésus ! murmura la Tante Germaine. Je n’en peux plus. Vivement qu’on arrive et que je retire ma gaine et ce chapeau à voilette.

Son mari, l’Oncle Charles, opina. Il détestait ce chapeau ridicule.

- Je pourrais boire des litres d’eau fraîche, juste tirée de notre puits, soupira la Cousine Madeleine.

L’Oncle Jules, lui, rêvait d’un petit verre de rosé.

- Et ce soir, au lit de bonne heure. On économisera de la bougie, affirma la Tante Jeanne, toujours avaricieuse.

 

Depuis des années, ils vivotaient chichement de leurs champs et de leurs troupeaux. Certes, le Grand Napoléon IV avait remporté, comme son Oncle avant lui, de nombreuses victoires sur les Prussiens et les Anglais. Celui-ci avait même réussi à bâtir durablement un vaste empire de l’Atlantique à la Pologne. Mais Eugénie II, son épouse, si pieuse, s’était effrayée des progrès rapides des sciences. Darwin, cet hérétique, n’avait-il pas osé affirmer que l’homme descendait du singe ? Quel blasphème !

Eugénie II, cette Sainte Femme que tous avaient appris à vénérer, était partie à un jeune âge et avait été immédiatement canonisée. Mais elle avait obtenu de son impérial époux un décret interdisant la recherche scientifique et technologique et l’enseignement des savoirs associés.

Depuis, l’Inquisition veillait à l’application de la loi. Sa police espionnait et emprisonnait. Ses tribunaux jugeaient et condamnaient sévèrement. Les frontières, étroitement surveillées, ne laissaient rien filtrer du reste du monde. Mais la population ne se préoccupait pas du reste du monde, les informations officielles qu’elle recevait par quelques journaux mal imprimés se limitaient aux potins locaux et aux hauts faits de l’empereur actuel, Napoléon VI, le père très aimant de son bon peuple.

Mais dans les faits, pour qui aurait voulu avoir une vision globale de la situation, quelques constats auraient été vite évidents : l’agriculture stagnait ; l’industrie piétinait ; l’artisanat somnolait. L’Empire s’étriquait.

 

Dans la diligence à vapeur, on ne tenait que des propos anodins. Le beau temps, les récoltes, la robe de la mariée et ses dentelles, le banquet… On dormait aussi.

Vers midi, il y eut un bref arrêt dans une auberge, le temps, pour les voyageurs, d’un repas rapide et, pour les employés de la compagnie des chemins de vapeurs, de faire le plein de charbon et d’eau. Puis la diligence repartit.

Elle traversait maintenant une région vallonnée, au sol plus riche, piquetée de villages et de grosses fermes. Des faucheuses tirées par des chevaux terminaient la moisson. Des rivières bordées de saules et d’aulnes animaient la campagne. Des siècles plus tôt, on avait construit sur leurs berges des moulins fournissant une force motrice puissante. Les grandes roues à aubes tournaient en grinçant et l’eau y cascadait joyeusement.

La diligence, poussive, ralentissait dans chaque côte. La Tante Germaine accompagnait les efforts de l’engin avec des « Mon Dieu, Mon Dieu » et tous les passagers soupiraient de soulagement quand, enfin, la descente s’amorçait.

Le véhicule approchait d’un lieu dit appelé Barbencroc, et tous connaissaient la légende attachée à ce lieu. On racontait qu’autrefois, un brigand sinistre à la pilosité faciale abondante y détroussait les voyageurs. Alors, tous avaient un petit frisson de crainte en abordant cette partie du trajet, d’autant plus que la route traversait juste avant une forêt hostile, riche en ronciers et en trous d’eau. Personne, hormis les sangliers et les charbonniers qui alimentaient le haut fourneau du maître des forges, ne s’y aventurait.

Ils regardèrent tous défiler devant la fenêtre le panneau indiquant le minuscule hameau, par-delà la forêt qui se dressait face à eux.

- Barbencroc ! Enfin, nous serons bientôt arrivés. Tant mieux. Demain il faudra rentrer les gerbes avant l’orage, déclara l’Oncle Charles.

La Cousine Madeleine somnolait. Le silence s’installa. Tout était paisible quand soudain il y eut une violente secousse. La diligence s’arrêta brusquement dans des grincements de freins. La Tante Jeanne, une Sainte Femme, elle aussi, se signa. L’Oncle Jules se pencha par la portière. Mais aussitôt, il se rejeta promptement en arrière, les yeux écarquillés de stupeur.

Un coup de feu retentit.

- Il y a des branches en travers de la route, et… et… et … , bégaya l’Oncle, des bandits !

Il ne put en dire davantage. La porte s’ouvrit brutalement et un homme cagoulé, vêtu d’un banal bleu de travail apparut. Il tenait un énorme fusil rescapé d’une des guerres passées.

Il leur fit signe de descendre et de s’aligner sur le bord de la route où se trouvaient déjà le chauffeur et son aide. Ils étaient surveillés par trois autres bandits.

Tout en s’exécutant, la Tante Germaine marmonnait des prières ponctuées de « Mon Dieu, Mon Dieu » ; les hommes échangeaient des regards furtifs et inquiets.

Rapidement délestés de leur argent, les bijoux et autres objets personnels étant dédaignés, les voyageurs et les chauffeurs furent alors invités d’un geste poli à monter dans le compartiment passager du véhicule.

Les portières furent bloquées de l’extérieur.

Puis ils n’entendirent plus rien.

Dans ce silence pesant, l’Oncle Charles se pencha par la fenêtre.

- Ils ne sont plus là ! cria-t-il.

Des plaintes, sanglots, vociférations diverses et menaces de pendaisons lui répondirent. Puis tous se calmèrent et réfléchirent.

- Oncle Jules, tu es le plus mince et le plus jeune. Passe par la fenêtre, ordonna l’Oncle Charles.

Oncle Jules se contorsionna, poussé par les uns, tiré par les autres. Il gémissait, les épaules coincées dans l‘étroite ouverture, maudissant toute ces gens comme on ne l’avait jamais entendu jurer. Soudain, dans un sinistre craquement, une couture céda, et laissa apparaître une portion de jambe poilue. L’Oncle Jules s’écria, interrogeant sur la partie de son corps ainsi dévoilée. Tante Germaine, dans un gémissement, ferma les yeux et perdit connaissance. On rassura l’Oncle Jules, ce n’était que son mollet, et la Cousine Madeleine sortit ses sels, autant pour elle-même que pour la Tante Germaine.

Après dix minutes d’efforts, il fallut renoncer à le faire sortir, et le faire à nouveau entrer, non sans dévoiler, une fois encore, des éléments charnus. Cette fois, ce fut le ventre, tandis que sa chemise remontait au fur et à mesure qu’il revenait péniblement dans l’habitacle. Puis, après s’être remis de leurs émotions, il leur fallut attendre.

Enfin une carriole passa et ils furent délivrés. La diligence à vapeur repartit et, parvenus au bourg suivant, leur point d’arrivée, les voyageurs racontèrent aux Gens d’Armes l’attaque, le vol, leur peur et leur colère.

Le Brigadier les regardait d’un air soupçonneux. Il pensait : « Ils sont pas bien malin, même pas capables de donner une description de leurs agresseurs. » Cheveux ? Yeux ? Pas vus. Voix ? Pas entendues. Tailles ? Moyennes. Corpulences ? Moyennes. Jeunes, vieux ? Hommes, femmes ? Il ronchonnait et les questionnait avec agressivité.

La Tante Jeanne se mit à pleurer. Elle n’en pouvait plus de toutes ces questions qui lui tombaient dessus comme des grêlons.

Enfin ils purent rentrer chez eux.

 

Pas très loin de là, dans une ferme voisine, un vieux poêle à bois avait déjà englouti les cagoules. Les fusils, soigneusement graissés et emballés avaient retrouvé leurs cachettes d’où ils n’étaient pas sortis depuis l’époque du maquis de 1905.

 

Les Gens d’Armes, de leur côté, avaient bien sûr fait leur devoir. On les avait regardés s’enfoncer dans les bois et en ressortir le soir venu avec des uniformes déchirés par les épineux, le visage griffé par les ronces, et parfois embourbés jusqu’aux genoux. On les avait surveillés, fouillant certaines fermes, pataugeant dans le fumier, suant à déplacer des bottes de paille, entrant dans les étables odorantes, reculant devant le taureau noir et blanc, renonçant à entrer dans la soue. Tout ça pour rechercher les fusils, les seuls éléments qui avaient à peu près pu être décrits.

Officiellement, on les plaignait. Dans leur dos, on rigolait, surtout certains des  paysans des alentours.

 

Des années plus tard, les « voleurs » riaient encore au souvenir de cette soirée. Bien sûr uniquement entre eux, ou seuls dans leur coin. En groupe, ils évoquaient à voix basse cette nuit, un peu trop arrosée, au cours de laquelle ils s’étaient lancé pour défi d’attaquer la diligence de Reims.

La somme volée, très modeste, avait été donnée peu à peu à la quête de la messe du dimanche. Et pour avoir bonne conscience, ils avaient aidé l’Oncle Charles et l’Oncle Jules à finir leur moisson et à rentrer les gerbes dans les greniers.

Quant au mouvement des calèches, immuable, il ne fut en rien perturbé par cet événement.

* * *
Une réponse mouvementée à l'AT "Au temps des calèches à vapeur" pour les fanesdecarottes

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 07:45
Dans le cadre des fanes de carottes, une réponse inspirée par l'appel cuisine des âmes.

Voie mystique - partie 4


Et savoir attendre...

PorteFolio VoieMystique11
Attendre.

PorteFolio VoieMystique12

Attendre.

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 07:37
Dans le cadre des fanes de carottes, une réponse inspirée par l'appel cuisine des âmes.

Voie mystique - partie 3


Mes ouailles, je m'efforce de les laisser mijoter.

Quand enfin ils atteignent le lieu sacré

PorteFolio VoieMystique06
tous n'accèdent pas

PorteFolio VoieMystique07
à la céleste illumination,

PorteFolio VoieMystique08
car pour cela il faut concéder

PorteFolio VoieMystique09
encore quelques sacrifices

PorteFolio VoieMystique10
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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 07:36
Dans le cadre des fanes de carottes, une réponse inspirée par l'appel cuisine des âmes.

Voie mystique - partie 2


Mes ouailles, je m'efforce de les laisser mijoter.
Je les oblige à parcourir un long sentier
PorteFolio VoieMystique02c
semé de nombreux petits autels

PorteFolio VoieMystique03

où ils doivent se prosterner


PorteFolio VoieMystique04b
et réciter nombre de prières.

PorteFolio VoieMystique05
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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 07:37
Dans le cadre des fanes de carottes, une réponse inspirée par l'appel cuisine des âmes.

Voie mystique - partie 1


Mes ouailles, je m'efforce de les laisser mijoter.

PorteFolio VoieMystique01b
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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 07:52
qui baille...
cP1010903
qui moutonne...

eP1010962
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24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 07:50
L'emmental aimant Tal
Gruyère b
P1010890
une vie pleine de trous...
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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 07:47
Le jour du Saint Marcellin

StMarcellin b
Plissé soyeux
P1010018
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