20 août 2008
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09:00
"Gilford Gadberry avait du mépris pour les aubes mal faites [...] car c'était un artiste.
Pourtant il y avait des moments où ces tristes éléments s'arrangeaient de façon étonnante. En cette aube même, ils formaient une harmonie presque parfaite [...] les vieux chènes, les nouveaux pins et la haie, le gazon pelé sur le terrain vague sans le soleil neuf, et l'ivraie qui s'accrochait à l'ombre des immeubles, le cadavre sur la pelouse, la rangée de roses trémières et l'unique reine-marguerite au milieu d'elles, le mimosa alangui plein d'oiseaux piailleurs, la rangée bien nette de poubelles blanc de craie dans l'aube aluminium, et cette sacrée rosée qui recouvrait tout.
[...] l'effet était presque parfait - et pourtant il y avait une entité discordante dans cette scène d'aubade. [...]
Gadberry s'avança vivement et arracha la reine-marguerite. L'harmonie était maintenant parfaite."
Ssoooooo british !
Pourtant il y avait des moments où ces tristes éléments s'arrangeaient de façon étonnante. En cette aube même, ils formaient une harmonie presque parfaite [...] les vieux chènes, les nouveaux pins et la haie, le gazon pelé sur le terrain vague sans le soleil neuf, et l'ivraie qui s'accrochait à l'ombre des immeubles, le cadavre sur la pelouse, la rangée de roses trémières et l'unique reine-marguerite au milieu d'elles, le mimosa alangui plein d'oiseaux piailleurs, la rangée bien nette de poubelles blanc de craie dans l'aube aluminium, et cette sacrée rosée qui recouvrait tout.
[...] l'effet était presque parfait - et pourtant il y avait une entité discordante dans cette scène d'aubade. [...]
Gadberry s'avança vivement et arracha la reine-marguerite. L'harmonie était maintenant parfaite."
Ssoooooo british !