11 janvier 2009
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Texte créé pour les fanes de carottes, le blogzine de (science) fiction :
Papier Clandestin
Un papier.
Un papier bien banal.
Blanc un peu cassé.
Pas déchiré, bien découpé.
Un carré quasi parfait,
Légèrement chiffonné
d’avoir été manipulé.
Délicatement plié en deux.
Un recto, un verso,
Et à l’intérieur ?
Petit morceau de papier posé sur la table.
Arrivé là comme par négligence.
Aucun mystère, cependant, dans sa présence.
A l’origine de ce dépôt : moi, la veille au soir.
Auparavant posé sur mon oreiller,
Mais pas par moi, cette fois.
Laissé à mon intention,
Par ma tendre moitié, avant de partir
Soudain, pour l’éternité.
Petit morceau de papier mystérieux.
Un jeu entre nous.
Parfois fleurissaient des mots doux.
Des messages codés.
Nos listes de courses et pense-bête
devenaient énigmes et rébus.
A l’autre de comprendre.
Et pour comprendre encore fallait-il s’y intéresser.
C’est pourquoi il était posé là.
Petit morceau de papier déposé sur la table.
Depuis deux ans, il attendait que je le lise.
Passager clandestin de mon esprit,
Impossible de l’en ôter.
Il est temps que je l’ouvre.
Saupoudré de quelques mots
Rapidement brouillés dans l’eau.
Petit papier entre mes doigts,
Trois mots, mouillés de sel.
Un papier bien banal.
Blanc un peu cassé.
Pas déchiré, bien découpé.
Un carré quasi parfait,
Légèrement chiffonné
d’avoir été manipulé.
Délicatement plié en deux.
Un recto, un verso,
Et à l’intérieur ?
Petit morceau de papier posé sur la table.
Arrivé là comme par négligence.
Aucun mystère, cependant, dans sa présence.
A l’origine de ce dépôt : moi, la veille au soir.
Auparavant posé sur mon oreiller,
Mais pas par moi, cette fois.
Laissé à mon intention,
Par ma tendre moitié, avant de partir
Soudain, pour l’éternité.
Petit morceau de papier mystérieux.
Un jeu entre nous.
Parfois fleurissaient des mots doux.
Des messages codés.
Nos listes de courses et pense-bête
devenaient énigmes et rébus.
A l’autre de comprendre.
Et pour comprendre encore fallait-il s’y intéresser.
C’est pourquoi il était posé là.
Petit morceau de papier déposé sur la table.
Depuis deux ans, il attendait que je le lise.
Passager clandestin de mon esprit,
Impossible de l’en ôter.
Il est temps que je l’ouvre.
Saupoudré de quelques mots
Rapidement brouillés dans l’eau.
Petit papier entre mes doigts,
Trois mots, mouillés de sel.
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