Voici le premier extrait proposé par Ekwerkwe afin de faire pousser des ailes à notre inspiration :
"Nico se mit à courir; il grimpa le long d'un petit sentier très raide. Doris le suivait avec peine, le sac sur l'épaule, son transistor à la main. Un plateau qui baignait en plein ciel. Il y avait de l'herbe, des buissons, de grandes taches d'ombre et de lumière. Et des ruines. Elles pointaint au milieu de l'herbe, rugueuses et effondrées, pareilles à des sphynx prémonitoires. La vallée s'étendait en bas devant eux, toute en vignobles et oliveraies, lointaine, profonde, immense. Et le profil de Nico se découpait au bord de l'abîme, sur le fond des collines bleuâtres.
Doris poussa un grand cri. Sans autre raison que de se prouver à elle-même qu'elle était bien vivante; pour aussi retrouver le temps qui s'était arrêté; pour ne point mourir sur l'heure, anéantie, dans la grandiose beauté du paysage."
Dans Le livre d'or de la science-fiction italienne (Presses Pocket).
Et voici les dessins que j'ai alors préparé :