Carlos Ruis Zafon – Le jeu de l’ange
David est écrivain. Un écrivain qui a du mal à trouver sa voie. En attendant, il travaille dans un journal.
Un jour, il rencontre un éditeur, personnage étrange et mystérieux, qui lui demande d’écrire un livre. Le cahier des charges : « une histoire pour laquelle les hommes seraient capables de vivre et de mourir, de tuer et d'être tués, d'offrir leur âme », et qui doit traiter de religion.
Avec ça, le voilà bien avancé… Mais l’offre est tentante, car le travail est richement payé. Renvoyé de son travail, en froid avec certains de ces amis et en piètre santé, cette offre semble inespérée. Et David finit par accepter.
Il faut dire aussi que David a le profil de l’homme qui veut de l’argent, et pour lui seul. Il n’est pas très altruiste. Mais le récit de son enfance et de ses misères nuance le personnage, le rendant presque attachant… presque. Cependant, petit à petit il s’interroge sur son employeur, qui semble avoir une existence à travers le temps, depuis des siècles.
Fidèle aux ingrédients de ses précédents romans, Zafon nous propose un roman se déroulant en Espagne, avec un personnage assez jeune, une histoire d’amour, et un mystère qui plane. A petite dose pourquoi pas, mais j’ai commis l’erreur de lire plusieurs Zafon en l’espace de quelque mois, et ça lasse un peu de retrouver toujours la même trame. Cependant, l’écriture est toujours aussi agréable à lire, le mystère est toujours aussi intriguant et motive à continuer la lecture.
J’ai bien aimé le libraire et la bibliothèque des livres oubliés. Heureusement, qu’il y a ce personnage teinté d’une auréole positive pour éclaircir ce livre assez sombre.
Premier roman d’une trilogie, je m’interroge sur le rebondissement qui pourrait enclencher la suite.