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InTheBlob

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Inthepast

18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 07:03
(réalisé pour les fanes de carottes)

 

Cyborgs

 

III - Prothèses et implants :


Quand les humains prennent leurs bras aux robots

III.1 : prothèse de bras

 

En Science-Fiction, il n’est pas rare, dans des univers basés sur des technologies très avancées, de voir apparaître des êtres possédant des prothèses pour remplacer des membres perdus. A croire que les humains souhaitent ressembler aux robots.

 

C’est le cas, par exemple, d’Edward Elric dans le manga « Full-metal Alchemist » de Iromu Arakawa. Il a une mécagreffe à la place d’un bras suite à la perte de celui-ci dans une expérience d’Alchimie qui a mal tournée. Dans un autre manga, « Akira » de Katsuhiro Otomo, Tetsuo perd un bras dans une violente explosion et celui-ci est remplacé par une greffe mécanique. De même, les héros de « Star Wars » de George Lucas ont recours en deux occasions à des prothèses. D’abord pour remplacer le bras d’Anakin Skywalker, tranché à la fin de l’épisode II ; puis pour la main de Luke Skywalker suite à son combat avec Dark Vador dans l’épisode V.

Certaines de ces prothèses mécaniques confèrent même souvent aux personnages des capacités qu’ils n’auraient pas avec leur membre organique d’origine, comme le personnage joué par Will Smith dans le film « I, Robot » dont le cyber-bras gauche est constitué de matériaux très résistants et peut s’enfoncer dans du béton... C’est également le cas pour Barett Wallace dans le jeu vidéo Final Fantasy 7, dont le bras a été remplacé par un canon après qu’il ait été grièvement blessé.

Parfois, cet ajout de prothèse relève même d’un choix de la personne et non d’une contrainte suite à un accident, dans le but d’améliorer les performances de leur corps. Ainsi, dans « Ghost in the Shell » de Masamune Shirow, des personnages ayant besoin de taper rapidement sur un clavier ont les mains remplacées par des prothèses dont les doigts peuvent se diviser en de multiples petites lamelles articulées s’agitant rapidement au dessus des touches du clavier. De même, dans le jeu de rôle cyber-punk « Shadowrun » les personnages sont des mercenaires dont le corps est modifié pour augmenter leurs capacités physiques et mentales. Côté prothèses, ils peuvent ainsi posséder, entre autres, des muscles artificiels, des griffes rétractiles ou des os renforcés par du titane. Dans le jeu vidéo, « Syndicate », il est également possible d’améliorer ses personnages grâce à des prothèses sur les jambes, les bras, le torse, le cœur, les yeux et le cerveau.

D’ailleurs, ces griffes se retrouvent à la fois dans les « X-Men » (le comics dont la publication a débuté dans années 60 de Stan Lee et Jack Kirby et qui a été adapté au cinéma en 2000 par Bryan Singer) sur le personnage mutant de Wolverine dont le corps a la capacité de soigner très rapidement toutes ses blessures, et sur le personnage de Molly dans le « Neuromancien » de William Gibson en 1984.

 

Dans notre réalité, qui est bien différente de la fiction où tout est permis, pour en arriver ne serait-ce qu’à recomposer un membre articulé, il est délicat, à l’heure actuelle, de trouver des matériaux adaptés à l’usage recherché.

Pour le bras et la main, la difficulté est encore plus grande car il s’agit alors en plus de reproduire la variété de mouvements des doigts, du poignet et de la paume. Il est alors souvent nécessaire d’avoir la possibilité de raccorder la prothèse au système nerveux.

Pour ce faire, jusqu’à récemment, les bras bioniques utilisaient au mieux « des électrodes fixées sur la surface de la peau pour lire les signaux musculaires sur la partie du corps non amputée » [1]. Ces systèmes, bien qu’esthétiquement plus réalistes, n’ont qu’une mobilité assez réduite, car ils nécessitent « d’accomplir un mouvement de l'épaule ou des omoplates pour que son bras se déplace en réponse au signal ».

Mais la technologie évolue, et au fil des ans, de nouveaux membres contrôlés de plus en plus précisément par des systèmes myoélectriques (qui emploie les signaux électriques nerveux des muscles) voient le jour, comme cette prothèse (Proto 1) implantée en 2007 à un soldat amputé suite à la guerre en Irak et qui permet au soldat de « bouger ses doigts en envoyant des signaux nerveux aux muscles de son avant-bras grâce à des électrodes fixées dans sa poitrine » [2].

De même, un autre laboratoire [3] annonce qu’il aurait mis au point une prothèse de main myoélectrique qui, selon ses inventeurs, permettrait de reproduire certains mouvements (« flexion-extension des doigts, abduction, adduction du pouce »).

De plus, un article du bulletin électronique du Canada (cité dans [4]) fait état de recherches visant d’ici 2011 « à créer une prothèse la plus proche possible d'un véritable bras humain : Proto 2. ».

 

Ces innovations présentent cependant des contraintes lourdes de maintenance, et les électrodes employées restent encore à miniaturiser. L’étape suivante consisterait à rendre un sens tactile aux membres amputés (la recherche est déjà en cours dans ce sens [5]), et à rendre accessible à des coûts moins prohibitifs ce genre de prothèse.


[1] http://bouillondecultures.blogspot.com/2007/08/la-nouvelle-gnration-de-bras-bionique.html

[2] http://www.jhuapl.edu/newscenter/pressreleases/2007/070426.asp

[3] http://rnt.over-blog.com/article-11518350.html

[4] http://rsfblog.canalblog.com/archives/2008/05/17/9060247.html

[5] http://www.gizmodo.fr/2006/06/11/des_robots_dotes_dune_sensatio.html

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