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InTheBlob

ce truc est mon blog.. qui l'eut cru!
il contient :
- des trucs et des n'importe-quoi dans la catégorie En Folie,
- des photos et des dessins dans In Plano
- des articles de lecture dans les différents In Folio
- des amusements littéraires dans In Quarto
- des articles sur la musique dans In Octavo
- des recettes de cuisine dans In Douze (parce que midi, c'est l'heure !)
- des articles de cinéma dans In Seize (Neuvième)
- des articles de science et de fiction dans In Dix-Huit (parce que c'est le format suivant)

Voilà, vous êtes prévenus.

Inthepast

18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 07:43
Les ordinateurs dans les livres :

"Acheter un ordinateur ?
- Bien sûr. Nous en avons deux petits, des Apple [...] ça coûte dans les deux mille dollars pour en avoir un bon. C'est beaucoup moins cher qu'une voiture. [...] Mais pour trois mille, vous pouvez avoir un appareil vraiment bien. Bon sang, dites à Apple qui vous êtes, et je vous parie qu'ils vous en donneront un gratuit - et sinon, ce sera la marine. Si vous ne voulez pas d'Apple, il y a Commodore, TRS-80, Atari. Plein. Ca dépend de ce que vous voulez en faire. Ecoutez, rien qu'une seule compagnie, Apple : ils en ont vendu un million. Ils sont petits, d'accord, mais ce sont de vrais ordinateurs.
- Je n'ai jamais entendu parler de ces... Apple ?
- Ouai, Apple. Ce sont deux types qui ont monté la société quand j'étais lycéen. Depuis ils en ont vendu un million, comme je vous le disais - et ils sont devenus drôlement riches ! Je n'en ai pas personnellement - pas de place en sous-marin - mais mon frère a un ordinateur personnel, un IBM PC. Vous ne me croyez toujours pas, hein ?
- Un ouvrier propriétaire d'un ordinateur ? C'est difficile à croire.
"

Pour plusieurs raisons, on se croirait en pleine Science-Fiction dans ce passage. La découverte des ordinateurs personnels par le soviétique, et finalement, le décalage par rapport à notre époque où, finalement, les ordinateurs sont partout...
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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 07:57
Octobre Rouge est un sous-marin lance-missile soviétique de classe Typhon. Il est commandé par Marko Ramius, le fils d'un héro du Parti Communiste soviétique, bien que d'origine lituanienne.
Marko Ramius a été élevé par sa grand-mère en Lituanie, et a grandi dans une certaine honte des actes de son père. Mais il avait cependant profité de sa réputation pour faire des études qui l'ont mené à devenir commandant de sous-marin. Il est d'ailleurs un commandant respecté et réputé pour son intelligence et la finesse de son pilotage des bâtiments. Cette réputation a fait de lui un pilote d'essai de sous-marins (effectue le test des capacités de chaque nouvelle série) et le formateur de nombreux officiers sous-mariniers. C'est pourquoi il assure le commandement de l'Octobre Rouge lors de cette première sortie de test.
Mais l'Octobre Rouge n'est pas n'importe quel sous-marin soviétique. Il est équipé d'un système de propulsion silencieux, la chenille, supposé le rendre indétectable. La mission de cette sortie est un exercice pour vérifier sa discrétion. Un autre bâtiment soviétique devra, dans un périmètre défini, tenter de repérer sa signature accoustique pour le localiser.

Mais Marko Ramius a autre chose en tête. Il a sélectionné des officiers ayant des idées proches des siennes, et a décidé de désobéir.
Le décès de son épouse, Natalia, qu'il chérissait plus que tout entre les mains d'un chirurgien ivre, fils d'un membre du parti et donc intouchable, a fini de le dégouter de ce pays et de son régime. Il a décidé de passer à l'Ouest et d'offrir le sous-marin aux américains. Toute la difficulté étant d'atteindre la cote américaine sans se faire repérer, ni couler ni par les américain, ni par les soviétiques. En effet, très vite, les soviétiques se mettent en chasse pour le retrouver, créant ainsi une grande agitation diplomatique.

 L'intrigue, le déroulement de l'action sur les différents navires et au sein des différents services de renseignements est un vrai régal. Le suspens est vraiment très bien mené.
Ce livre est de plus apparemment très pointu, très documenté, aussi bien sur la marine et l'aviation soviétique qu'américaine.
Un très grand livre, difficile à lâcher. Je n'avais pas été autant captivée depuis "Pour qui sonne le glas" d'Hemingway.
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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 08:27
Dans ce polar, le narrateur est un détective. Il est appelé pour remettre une rançon dans une affaire de kidnapping. C'est le petit garçon de 9 ans d'un homme aisé, Martinetti, qui a été enlevé. On ne lui demande pas d'héroisme, ni même d'enquèter sur les responsables. Il doit juste aller au rendez-vous pour déposer la valise.
Mais forcément, ça serait trop simple : tout ne va pas se dérouler comme prévu.

Il y a un peu de tout dans les romans de "Série Noire". j'en avait récupéré trois. j'en ai aimé un, j'en ai détesté un... et celui-ci sera assez moyen.
Ca parle trop. j'ai passé pas mal de paragraphes de blabla délayant la sauce en décrivant un lieu à n'en plus finir ou donnant des informations dont on n'a que faire.  je me suis efforcée de me concentrer sur l'intrigue et l'action. C'est un roman de genre qui pourrait faire un bon film polar, mais à lire, c'est vraiment très moyen.
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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 08:05
Rogeraine Gobert est une femme infirme, se déplaçant en fauteuil roulant. Un bon nombre de tâches de sa vie de tous les jours dépendent d'une aide soignante.
Or, lors d'une représentation théatrale, à la citadelle de Sisteron, à laquelle assiste Rogeraine, son aide-soignante, Jeanne, est précipitée dans le vide...
Le Commissaire Laviolette, en vacances, assistait lui aussi à cette représentation. Il se voit ainsi rapidement confié l'enquète en soutien aux gendarmes locaux.
Plus tard une deuxième aide-soignante est à son tour assassinée, précipitée d'une hauteur. Quelqu'un semble décidé à éliminer les aides soignantes de Rogeraine Gobert.

C'est le second roman policier de Pierre Magnan que je lis, et il me semble avoir trouvé là un bon filon.
Le Commissaire Laviolette est assez déroutant. Il semble décrit comme assez âgé. Il navigue entre fulgurance et trouvaille d'indices improbables, et faiblesses humaines physiques et morales. Il va même jusqu'à un accès de violence assez inattendu. Il reste néamoins un enquèteur relativement sympatique.
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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 08:51
Il est sorti le 25 juin ce nouvel opus tant attendu de Fred Vargas. Moins de deux semaines plus tard, je l'avais entre les mains et je l'ai dévoré en trois soirées.
J'attendais avec impatience de retrouver Adamsberg et sa tête dans les nuages, l'encyclopédie ambulante Danglard, et la puissante déesse véloce, Violette retancourt !

Je vais me contenter d'un très bref résumé et pour dire ce que j'en pense, désolée, mais ça passera par quelques élipses afin de ne pas en dévoiler trop.

Adamsberg et son équipe se retrouvent confronté à des chaussures (avec des pieds tranchés dedans, sinon ça serait moins drôle) placées à l'entrée d'un cimetière en Angleterre à Londres et à un homme minutieusement déchiqueté dans son pavillon en France, à Garches.

Ce livre est rès dense, très touffu. De nombreux éléments sont parsemés comme des petits cailloux blancs le long d'une route pour qu'au final une piste se construise et mène vers la résolution des deux affaires.
cependant, disons le dernier cinquième, m'a un peu laissé sur ma faim. j'ai ressenti pendant quelques pages l'intervention d'une grosse ficelle et d'élements capillotractés, pour boucler la boucle et que tout tienne ensemble. Malgré tout, je reste vraiment fan, par ce que si il n'avait pas fallu dormir un peu et aller travailler, c'est un livre que je n'aurais pas lâcher une seule seconde. Toutes les autres pièces du puzzles se sont mises en place petit à petit.
C'est un vrai régal de retrouver le style de Fred Vargas, avec ses petites phrases bien senties et ses personnages toujours aussi spécifiques, si tranchés. Elle a le chic pour mettre en avant le détail qui fait que chacun est unique.

Attention, je ne résiste pas au plaisir d'étaler un peu ma science, mais il y a ici des détails qui en disent trop sur le contenu du livre !!! Ne lire que si vous avez déjà lu le livre !
Sélectionner le texte en faisant glisser votre souris pour qu'il devienne visible :
[Spoil]
On le découvre d'abord par une allusion à propos du cimetière de Highgate qui aurait hébergé "le Maître", suceur de sang, et on y replonge à propos de l'autre crime relativement tardivement : toute cette histoire tourne autour des vampires.

Fred Vargas joue tout au long du roman avec l'histoire de Dracula telle qu'elle est racontée par Bram Stocker.
Ainsi, il est question d'un homme qui aurait été considéré comme un vampire. Il vivait dans les Carpathes, dans un petit village où se trouve le lieu incertain à partir duquel tous les crimes prennent naissance dans le passé.
Selon Bram Stocker, Dracula vivait dans les Carpathes. Le roman Dracula raconte comment le Comte est venu en Angleterre, les meurtres qu'il y a commis et le combat du docteur Van Helsing contre le Monstre.
Or, le roman de Fred Vargas a pour point de départ des pieds tranchés posés à l'entrée du cimetière de Highgate, ce même cimetière où Bram Stocker enterre le corps de Lucy, une victime du Comte Dracula. Par ailleurs elle fait allusion au fait que le corps du supposé vampire de son roman pourrait avoir été transféré en Angleterre.

Par ailleurs, Fred Vargas fait de gros clins d'oeil à Bram Stocker de manière explicite ou masquée.
Ainsi, quand l'histoire du cimetière de Highgate nous est raconté, elle mentionne un certain Dante Rossetti qui est ami de Bram Stocker, et dont l'histoire (il a déterré son épouse et lui a trouvé les joues bien roses pour une morte) aurait inspiré l'auteur pour écrire Dracula.
De plus, le policier anglais se nomme Radstock (hm ? Bram Stocker !).
Et l'intrigue fait intervenir un docteur "de Josselin". Ca ressemble pas un peu à Van Helsing ?
[/Spoil]
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24 juillet 2008 4 24 /07 /juillet /2008 09:06
On va faire court : sans intérêt. Le style, le contenu, rien ne m'a accroché.
Ca raconte la vie d'un photographe de presse aux Etats-Unis. Mais sa vie, quoi : son enfance vite hors de chez lui à errer avec une prostituée, comment il en est venu à la photo, son boulot de journaliste, les litres d'alcool qu'il consomme, ses nanas, la journaliste dont il est amoureux...
Gros bof.
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15 juillet 2008 2 15 /07 /juillet /2008 08:46
Grofield est un voleur passioné de théatre. Officiellement, il tient un théatre d'été, un panier percé qui perd de l'argent tous les ans. Pour se refaire, il accepte donc de temps en temps de participer à des coups.
Il a été contacté par son ami Dan Leach pour un rendez-vous à las vegas. Un certain Myers leur propose un vol dans une fabrique de bière. Son plan est simple : mettre le feu à l'usine, y entrer dans un camion de pompier pour passer la sécurité et pouvoir commettre le vol. Pour être sûr que de vrais pompiers n'arrivent pas sur place, il leur suffit de faire exploser la caserne des pompiers en même temps qu'il déclenchent l'incendie. Et puis tant qu'à faire, pour être tranquille aussi avec la police, autant faire sauter aussi le poste de police.
Dan et Grofield voyant se profiler un fiasco sanglant et prenant Myers pour un amateur quittent la réunion. C'est le début pour eux de grandes mésaventures.

Quand on sait que Richard Stark et Donald Westlake ne font qu'un, on se dit que Grofield et Dormunder sont par certains aspects assez proches. Ce sont deux voleurs sympatiques et souvent poursuivis par la malchance qui leur fait rater leur coup.

J'ai passé un bon moment avec cette lecture. 
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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 09:21
Géo Paquet est un barbouse, un agent secret, appelé Le Gorille.
Camille Malemans est un passeur et un livreur. Il transporte de la faculté à un bouilleur des morceaux humains. Chez le bouilleur, les os sont nettoyés et assemblés pour former des squelettes à vendre aux étudiants en médecine par exemple.
Mais Camille joue au courses et a besoin de liquidités. Ainsi, de temps en temps, il fait des extras pour le compte de M. Vermeille père et fils. Contre un squelette à revendre à son propre compte, il ramène au bouilleur un cadavre que M Vermeille lui fournit.

Le gorille est mêlé à ce trafic car un diplômate a étrangement disparu dans un hopital. Il est probable qu'il soit l'un de ces cadavres.
Mais pour en arriver là, le Gorille doit déjà comprendre comment fonctionne ce trafic et se faire une place dans l'organisation.

Un polar de la série noire qui se lit facilement.
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22 février 2008 5 22 /02 /février /2008 08:48
En Italie, dans la région de Florence, on travaille la faïence.
Une jeune femme suisse, Elisabeth Stauffer, souhaite y apprendre la faïencerie. Elle est apprentie dans un petit village de Toscane... jusqu'au jour où elle disparait.
sa colocataire et amie, Monica Heer, s'inquiète très vite de son absence et contacte la police.
C'est le carabinier Guarnaccia qui s'occupe alors de l'affaire. Et malgré son style nonchallant, ses état d'âme quant à sa capacité à résoudre cette dispartion, petit à petit, les choses se mettent en place.
C'est une plongée dans un univers particulier. Dans un village encore plus étrange où l'on se tait... mais où l'on écrit des lettres anonymes.

L'histoire est bien menée, on reste intrigué et perdu juqu'au dénouement.
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9 janvier 2008 3 09 /01 /janvier /2008 10:48
Tout commence à l'arrivée d'un train de nuit. Parmi les passagers du compartiment à couchettes, une femme est assassinée. C'est l'agent d'entretien qui la découvre.
Ca pourrait être un meurtre banal, une banale enquète pour l'inspecteur Grazziano, dit Grazzi, et son équipe. Mais tout se complique quand, un à un, les autres membres du compartiment se font eux aussi assassiner. Le tueur les retrouve parfois même plus vite que Grazzi lui-même.
Sale temps.

Un polar, vraiment très bien ficelé, plein de surprises.
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