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InTheBlob

ce truc est mon blog.. qui l'eut cru!
il contient :
- des trucs et des n'importe-quoi dans la catégorie En Folie,
- des photos et des dessins dans In Plano
- des articles de lecture dans les différents In Folio
- des amusements littéraires dans In Quarto
- des articles sur la musique dans In Octavo
- des recettes de cuisine dans In Douze (parce que midi, c'est l'heure !)
- des articles de cinéma dans In Seize (Neuvième)
- des articles de science et de fiction dans In Dix-Huit (parce que c'est le format suivant)

Voilà, vous êtes prévenus.

Inthepast

18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 07:56

Film de 2006

 

Le jeune Edouard Abramovitch rencontre la jeune duchesse Sophie von Täschen. Mais quand la famille de Sophie se rend compte qu’ils sont amis, ils les séparent au nom de la différence de condition sociale. Les années passent et ils continuent à se voir secrètement, l’amitié se transformant en amour. Mais ils sont à nouveau surpris ensemble ce qui met fin à leurs contacts.

Edouard part alors à travers le monde, loin de Sophie. Il est intéressé par l’art de la magie et de l’illusion, et ses voyages sont pour lui l’occasion de se perfectionner.

 

Beaucoup plus tard, il est de retour en Autriche, pour se produire à Vienne. Il a alors mis au point un spectacle d’illusion exceptionnel et se fait appeler Eisenheim. Sa réputation va grandissant si bien que le Prince Léopld finit par en entendre parler.

L’inspecteur chef Uhl est alors chargé de voir par lui-même et de faire un rapport au prince. Eisenheim exécute alors un numéro avec un oranger qui impressionne grandement Uhl.

Léopold assiste donc au spectacle avec sa promise… qui n’est autre que Sophie von Täschen. Eisenheim demande alors un volontaire pour un numéro et elle se propose. Quand elle arrive sur scène, Eisenheim la reconnaît et cette rencontre réactive leur passion.

Léopold, impressionné par sa prestation, l’invite pour une représentation privée. Comme il se trouve ridiculisé au cours de celle-ci, il interdit les spectacles d’Eisenheim. Léopold ne tarde pas à apprendre la liaison de Sophie avec Eisenheim, et qu’ils envisagent de fuir ensemble. Débute alors un bras de fer entre les deux hommes... jusqu’au meurtre de Sophie par Léopold. Eisenheim se met alors à faire apparaître le spectre de Sophie au cours de ses spectacle ce qui envenime encore la situation.

 

L’inspecteur chef Uhl est l’un des fils conducteur du film. Il est témoin de bon nombre d’évènements dans le cadre de la surveillance qu’il doit faire sur Eisenheim sur ordre de Léopold, puis lorsqu’il enquête sur la mort de Sophie.

 

Ce film joue avec l’illusion d’une manière très fine et on se laisse prendre par l’émotion de voir Sophie mourir puis réapparaître en spectre. Un très bon film, à la fois sur les images et sur le scénario.

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 07:54

Film de 2007.

 

Avant le film, on nous présente un court métrage, "Hôtel Chevalier", qui d'une certaine manière est l'introduction du film. Il met en scène Jack et une femme, Alice, son ex, à Paris dans un hôtel. 

Puis le film proprement dit débute.

On y retrouve Jack, et ses deux frères, Francis et Peter. Ces trois frères se cotoient et se parlent très peu. Ils sont même très éloignés géographiquement les uns des autres. Ils se sont cependant revus, il y a peu, à l'occasion du décès de leur père. Mais c'est tout. 

C'est alors que Francis décide de les convier à un voyage à travers l'Inde, dans le Darjeeling Limited. Ce voyage doit être pour eux le moyen de se rapprocher, en faisant une visite du pays, et devient aussi une quête spirituelle.

Mais le voyage ne sera pas de tout repos, car chacun des trois frères, à sa manière, est un peu félé. De plus, ils vont se trouver dans quelques situations assez délirantes.

 

J'ai passé un très bon moment devant ce film. Un beau voyage et avec humour. Il faut également noter le travail sur les images et les couleurs qui sont magnifiques.

Pour savourer encore plus ce film, il est possible de chercher dans les images certains objets visibles dans le court-métrage.

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 07:56

Film de 2009.

 

Doug va se marier. Avec ses potes, Phil, Stu et Alan, il part à Las Vegas pour une nuit de folie entre mecs. Un seul hic : à leur réveil, Phil, Stu et Alan ne se souviennent plus de ce qu'ils ont fait, leur chambre d'hôtel est dévastée, il y a un tigre dans la salle de bain, un bébé dans un berceau, et ils ont perdu Doug...

Ce film raconte donc comment ils vont, petit à petit, reconstituer les événements de leur nuit.

 

Après une bonne demi-heure laborieuse de mise en route, les choses bougent un peu. Mais les gags sont gros, à la limite du pas drôle. Je ne sais pas si c'est moi qui n'étais pas d'humeur, mais je ne suis pas du tout entrée dans le délire.

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 07:15

Film de 2000.

 

Durant la guerre des 6 jours, Israël perd un avion de chasse équipé d'une bombe atomique. Plusieurs années plus tard, celle-ci est retrouvée par un paysan palestinien qui la revend sans savoir de quoi il s'agit, juste au prix du métal. C'est un groupuscule d'obédiance nazie qui acquiert la bombe afin d'envenimer la guerre froide entre la Russie et les USA.

Dans la même période, le président russe décède et est rempacé par Narmanov.

Jack Ryan, un consultant à la CIA, spécialiste de la Russie, a, quelque temps plus tôt, monté un dossier complet sur cette personne. En tant qu'expert, Jack Ryan est donc envoyé en Russie pour superviser le démantèlement des armes nucléaires. Il remarque alors des choses louches et a un mauvais présentiment...

 

C'est l'adaptation du roman de Tom Clancy du même nom. C'est une adaptation libre, car on peut relever de nombreuses différences avec la trame d'origine.

 

Ce film d'action est bien mené, même si l'on y retrouve peu le roman. Le suspens est pesant aux moments clefs. Efficace.

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 07:06

Film de 1984

 

Winston Smith, matricule 6079, est un employé de bureau. Il est chargé de rectifier des erreurs qui sont dans les journaux. Lui, comme tant d'autres, accepte sans la moindre hésitation ces transformations de la vérité.

En 1984, les hommes ne sont pas maîtres de leurs pensées. Ils doivent penser comme leur régime totalitaire leur impose. Big Brother est partout et surveille tout le monde à chaque instant. Aucun écart dans ses actes ou ses pensées n'est autorisé.

Mais Winston Smith commet un crime immense en osant tomber amoureux, et en réfléchissant de lui-même à la situation du pays.

 

Ce film est l'adaptation du roman de George Orwell et se révèle aussi dérangeant que le roman, en évitant l'écueil du long passage de digressions politiques et idéologiques qui (selon moi) alourdit le roman.

 

Tout comme le roman, ce film est d'une grande force. Les moyens techniques sont bien moindres que dans les adaptations plus récentes (V pour Vendetta, Brazil...). C'est d'ailleurs l'adaptation la plus fidèle, et l'on peut s'amuser à chercher dans les plus récentes, les clins d'oeil à celle-ci.

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 07:39

Film de 1976.

Deux journalistes, du Washington Post, Bob Woodward et Carl Bernstein, débutent une enquète suite à un cambriolage dans les locaux du parti démocrate aux USA. De fil en aiguille, leur enquète fait ressortir des faits qui vont jusqu'à impliquer le Président alors en place, Richard Nixon.

C'est l'affaire du Watergate.

Ce film retrace le travail des deux journalistes, la recherche des preuves, les contacts qu'ils ont pris pour obtenir des informations et les recouper, et leurs hypohèses... Le film fait également apparaitre le mystérieux informateur de Bob Woodward, qu'il a nommé "Gorge Profonde".

 

Plus un documentaire qu'un film, il raconte de manière fidèle les rebondissements et témoignages qui ont permis de mettre à jour l'affaire du Watergate.

C'est un film intéressant, bien interprété par Dustin Hoffman et Robert Redford.

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 07:35

Film 2009.

 

Basile est orphelin suite à la mort de son père. Il a explosé sur une mine dans le désert marocain, et sa mère en est devenue folle. Après les orphelinats, il devient vendeur dans un magasin de location de DVDs. Mais un jour il prend une balle perdue dans la tête que les médecins ne préfèrent pas enlever.

Une fois sorti de l'hôpital, il retourne au magasin de DVD pour constater qu'il n'a plus d'emploi. Son appartement a été saccagé et vidé : il est à la rue.

Il ne possède plus que la douille de la balle qui l'a touché et les vêtements qu'il a sur lui. C'est alors qu'il rencontre une bande de chiffoniers. Ils l'accueillent et il va imaginer avec eux un moyen de se venger.

 

Une fois encore, Jean-Pierre Jeunet a fait un film très esthétique, aux images très travaillées, et aux personnages très originaux. Comme dans Delicatessen, il marrie l'humour, la sensibilité, le romantisme à un univers sombre et triste.

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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 07:10

Film 2009.

 

En Russie, au théâtre où répète l'orchestre du Bolchoï, Andreï Filipov est là pour faire le ménage. La salle de spectacle lui est interdite pendant les répétitions. Mais c'est plus fort que lui, il ne peut s'empêcher d'aller écouter les répétitions. Trente ans auparavant, sous le régime communiste, c'est lui qui dirigeait l'orchestre... jusqu'au jour où on le lui a interdit.

En nettoyant le bureau du chef d'orchestre actuel, il voit arriver un message en provenance du théâtre du Châtelet à Paris. Ils demandent au Bolchoï de venir faire un concert. Andreï s'empare du fax avant que le chef ne le lise et se met en tête de faire lui-même ce concert à Paris. Pour celà, il contacte les musiciens qui jouaient avec lui il y a trente ans, et d'autres amis pour reconstituer un orchestre et se rendre sur place.

De plus, comme il leur faut un soliste au violon, Andreï exige que ce soit une française, Anne-Marie Jacquet, à laquelle il est lié par le passé. Il insite aussi pour qu'ils jouent ensemble un concerto de Tchaïkovski.

On suit alors le parcours d'Andreï pour regrouper les musiciens, pour trouver la somme nécessaire pour aller à Paris, ses négociations avec le Châtelet et toutes les péripéties qui se déroulent jusqu'au concert final. 

 

Ce film est un mélange de moments de tension, de touches d'humour et de moments d'émotion poignante.

Les détails du passé, qui permettent au final de tout comprendre, sont disposés de manière intelligente tout au long du film.

L'alchimie entre les acteurs russes et les acteurs francophones de talent, et une histoire forte font de ce film un excellent film. La fin est magistrale.

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 07:07

Film de 2010.

 

Germain est un grand gars, costaud, un peu simple. Il a pour occupations le jardinage, le comptage de pigeons au jardin public et quelques passages au bistrot. Il a également Annette, son amante. Elle est conductrice de bus. Ils se retrouvent parfois sur le trajet du bus ou chez l'un ou l'autre. Chez Germain, c'est dans une caravane, installée dans le jardin de sa mère, à coté du potager qu'il cultive.

Sa mère est toujours méprisante avec lui, et ce, depuis son enfance, car cette grossesse a été non désirée.

Un jour, au jardin public, il rencontre Margueritte (avec deux T), assise sur un banc. Comme lui, elle connait le nombre de pigeons.

De jours en jours, ils apprennent à se connaitre. Margueritte éveille Germain à la lecture, lui qui n'a quasi jamais touché un livre.

 

J'ai bien senti que l'attitude décallée de Germain aurait dû éveiller le rire chez moi. J'ai bien senti que j'aurais dû m'attendrir, m'émouvoir. 

La personne qui m'accompaganit a ri et s'est ému, ce qui me laisse penser que le décallage vient de moi.

Mais je n'ai pas réussi à rentrer dans ce film. Le rire aurait, selon moi, été un rire méchant, face à l'idiot du village et ce genre de rire qui se moque gratuitement ne me plait pas.

De plus, le film commence de manière assez abrupte, sans générique, et ensuite tout s'enchaîne sans laisser le temps de bien rencontrer les personnages. On n'a pas le temps de s'y attacher. Peut-être simplement que le film est trop court.

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 07:12

Film de 2010.

 

1954, un bateau en mer aux environs de Boston. A bord, deux US Marshals, Teddy Daniels et Chuck Aule. Teddy est malade et vomit à la vue de toute l’eau autour du navire. C’est avec soulagement qu’il débarque enfin à Shutter Island, une île sur laquelle se trouve un hôpital psychiatrique enfermant des criminels. Les deux Marshalls sont là pour enquêter sur la disparition d’une patiente, Rachel Solando. L’enquête se corse quand on apprend qu’elle a quitté une chambre fermée de l’extérieur, sans laisser de trace. Cependant Teddy soupçonne rapidement les médecins qui dirigent l’hôpital de pratiquer des expériences sur les patients. C’est une chose à laquelle il est très sensible, car il a fait partie des soldats qui ont libéré des camps de la mort durant la 2ème guerre mondiale.

 

Il est ensuite difficile d’en dire plus sans gâcher la découverte du film, ses rebondissements et révélations multiples.

Ce film est très bien construit au niveau de son intrigue. L’image est très travaillée, le scénario extrêmement bien ficelé, l’ambiance pesante et on se laisse embarquer sans sourciller.

Mais on peut cependant lui reprocher d’avoir choisi la facilité avec la mention des camps de la mort, et en insistant un peu trop lourdement sur cet aspect.

Par ailleurs, la musique, qui doit savoir se faire oublier dans un film, m’a souvent dérangée, et ce dès le début du film.

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