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InTheBlob

ce truc est mon blog.. qui l'eut cru!
il contient :
- des trucs et des n'importe-quoi dans la catégorie En Folie,
- des photos et des dessins dans In Plano
- des articles de lecture dans les différents In Folio
- des amusements littéraires dans In Quarto
- des articles sur la musique dans In Octavo
- des recettes de cuisine dans In Douze (parce que midi, c'est l'heure !)
- des articles de cinéma dans In Seize (Neuvième)
- des articles de science et de fiction dans In Dix-Huit (parce que c'est le format suivant)

Voilà, vous êtes prévenus.

Inthepast

16 avril 2008 3 16 /04 /avril /2008 08:45

Sur les fanes de carottes, le blogzine de (science) fiction, et pour la thématique "Rouge manteau", j'ai bricolé la chose suivante :

Rouge Manteau Pan-galactique

L'imperator pan-galactique se sentit soudain fort las. L'un de ses encéphales commença à dodeliner, tandis que son appendice visuel le picotait.

Cela faisait plusieurs cycles de rotation de sa planète résidentielle autour de son étoile que l’imperator veillait, à gérer les affaires galactiques et à voyager sur des mondes externes. Combien de cycles d’ailleurs ? Trente ? Cinquante ? Tous ces déplacements lui faisaient perdre le fil du temps. Ses subalternes et conseillers venaient enfin de le quitter, chacun retournant sur son monde à travers l’espace et le temps. Cette période de veille lui avait parue longue, très longue. Il décida qu’il avait le droit de s’accorder un quart de cycle de rotation de repos. Les affaires de la galaxie l’attendraient un peu.

Il s’extirpa alors avec difficulté du luxueux fauteuil damassé de son bureau pour rejoindre, à travers la porte spatiale démoléculisante, la douce quiétude de ses appartements sub-surfaciques blindés.

Une fois le léger vertige de sa reformation passé, il put enfin désactiver le champ électromagnétique, le film bio-ionique, et la barrière tetra-sonique inviolable le protégeant des tentatives d’assassinat. Celles-ci avaient bien diminué depuis la fin des conflits qui se déroulaient dans la galaxie de Myrimas. Mais on n’était jamais trop prudent : même son meilleur conseiller pouvait le trahir.

Poussant un râle de soulagement, il délesta son encéphale gauche de sa coiffe pesante, symbole de sa charge galactique. Et c’est avec précaution et respect qu’il ôta de son encéphale droit le léger couvre-chef le désignant comme membre de la communauté pan-galactique au même titre que toutes les entités y vivant.

Il put enfin se dévêtir.

Il commença par ses longues bottes en couar d’Alpha 5 de Bételgeuse.

Puis il envoya voler à travers la pièce, d’un geste ample, son lourd manteau tissé dans un alliage précieux de composition secrète. Les artisans tisseurs de Sgul se seraient vendus, eux, leurs femelles et leur progéniture, sur quinze générations, pour en connaître la formule jalousement gardée. De cet alliage, on sait seulement qu’il contient des fils d’araignées gloutonnes de Gamma 7 de Cassio et du titane purifié vingt fois.

Enfin, il déclipsa les manchons plombés protégeant ses tentacules et son torse, un à un, en entrant le code secret qui les sécurisait.

Se dévoilèrent alors les larges écailles recouvrant tout son corps. Un passage dans le portique du lasero les régénéra et leur rendit leur éclat originel. Il se sentait maintenant propre, détendu... Bref, prêt à se reposer.

S’approchant de son caisson somniférant, il en régla la minuterie. Puis il sortit d’un rangement soigneusement caché dans une paroi murale un paquet enveloppé de papier gris. Il en déballa, pliée avec délicatesse  et tissée dans la plus pure soie des plus rares vers, sa vaporeuse nuisette rose.

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27 octobre 2007 6 27 /10 /octobre /2007 20:22

Ekwerkwe ne se lasse pas de nous donner matière à réflexion, ou à dessin.

"Mrs Ransome était tranquillement assise dans un fauteuil à bascule en rotin qu'elle avait déniché quelques semaines plus tôt chez un marchand de meubles, au fond d'Edgware Road. C'était un magasin où, avant le cambriolage, elle n'aurait jamais imaginé qu'elle mettrait un jour les pieds, débordant de meubles sans style, de peintures criardes, et flanqué à l'entrée de deux léopards en céramique grandeur nature. Un magasin populaire, se serait-elle dit jadis - comme une partie d'elle-même continuait de le faire -, mais il lui avait été recommandé par Mr Anwar: en tous cas, le fauteuil qu'elle y avait acheté était merveilleusement confortable et ne lui donnait pas mal au dos, contrairement à la bergère où elle s'asseyait d'ordinaire, avant le cambriolage. Maintenant qu'ils avaient reçu le chèque de l'assurance, elle se proposait d'acheter un siège équivalent pour Mr Ransome, sauf qu'entre-temps elle avait fait l'emplette d'un tapis sur lequel elle avait installé le fauteuil et dont le motif - représentant un éléphant - brillait à la lueur de la lampe en cuivre qu'elle avait dénichée dans le même magasin. Les épaules couvertes par un châle de prière afghan (d'après ce que lui avait dit Mr Anwar), elle avait l'impression, assise au milieu du salon vide au plancher nu, de se trouver sur un îlot exotique et lointain."

La mise à nu des époux Ransome, Alan Bennett.

Et voici ce qui en est advenu :

Les autres contributions sont ici.

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7 octobre 2007 7 07 /10 /octobre /2007 20:16
Un nouveau texte de la part d'Ekwerkwe :

"The narrow lane of stubble encompassing the fiels grew wider with each circuit, and the standing corn was reduced to smaller area as the morning wore on. Rabbits, hares, snakes, rats, mice, retreated inwards as into a fastness, unaware of the ephemeral nature of their refuge, and of the doom that awaited them later in the day when, their covert shrinking to a more and more horrible narrowness, they were huddled together, friends and foes, till the last few yards of upright wheat fell also under the teeth of the unerring reaper, and they were every one put to death by the sticks and stones of the harvesters."

Tess of the d'Urbervilles, Thomas Hardy

Et qui a conduit à faire ceci :

Pour voir les contributions des autres, c'est ici.
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25 août 2007 6 25 /08 /août /2007 19:36
Le texte que nous a proposé Ekwerkwe est extrait de "Les lions d'Al-Rassan" de Guy Gavriel Kay :

Dans la chaleur du jour, les jardins étaient déserts.  Tous ceux qui vivaient encore dans la magnificence déclinante de l'Al-Fontina devaient avoir recherché l'ombre des salles les plus lointaines au coeur du palais. Ils seraient en train de boire des vins doux et frais, ou de goûter, à l'aide des longues cuillères conçues par Zyriani, les sorbets conservés dans les plus profonds celliers grâce à la neige apportée des montagnes ; des luxes d’un autre âge, destinés à des hommes et des femmes très différents de ceux qui vivaient désormais au palais.
Plongé dans ces pensées, ibn Khairan traversa sans bruit l’orangeraie et, après être passé sous l’arche en forme de fer à cheval, pénétra dans le jardin aux Amandiers ; puis, par une autre arche, dans le jardin au Cyprès, avec son grand arbre, unique et parfait, qui se reflétait dans trois bassins ; chaque jardin était plus petit que le précédent et d’une beauté à vous briser le cœur. C’était pour briser les cœurs, avait dit un jour un poète, qu’on avait édifié l’Al-Fontina.
Au terme de sa longue progression, il arriva au jardin du Désir, le plus petit, celui qui évoquait le plus un bijou. Là, comme on l’avait arrangé à l’avance, assis sur le large rebord de la fontaine, paisible et solitaire, vêtu de blanc, se trouvait Muzafar.
« Ammar ? » dit-il en entendant le bruit de ses pas. « Ils m’ont dit que tu viendrais. Est-ce toi ? Es-tu venu pour m’emmener loin d’ici ? Est-ce toi, Ammar ? »
Il y avait à cela bien des réponses possibles.
« C’est moi », dit ibn Khairan en s’approchant. Il tira sa dague de son fourreau. Le vieil homme releva alors la tête, comme s’il reconnaissait ce son. « Je suis en vérité venu vous libérer de ce séjour de fantômes et d’échos. »

Quand les vacances frappent les quatre mains se réduisent à une poignée de crayons qui se sont agités au dessus d'un morceau de papier :
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14 août 2007 2 14 /08 /août /2007 11:09

Voici le nouvel extrait d'Ekwerkwe:

"Le système binaire était en train de s'auto-dévorer. A l'origine KDT 1822+17 était constitué de deux géantes rouges très voisines, mais l'astre primaire s'était transformé en étoile de Wolf-Rayet en phase finale de combustion. Il ne restait d'elle qu'un noyau dense alimenté par de la matière volée à sa soeur stellaire massive, qui débordait largement de son lobe de Roche. Le résultat était un immense disque d'accrétion dont l'étoile primaire compacte occupait le centre, entourée d'écharpes de gaz incandescents. De l'autre côté du disque, la tache chaude engendrée par l'impact du courant gazeux arraché à l'étoile secondaire brillait comme l'intérieur d'un creuset d'alchimiste."
Extrait de "Etoiles mourantes", Ayerdhal & Dunyach

Voici le dessin que j'ai proposé pour l'occasion :


Vous pouvez voir l'ensemble des contributions ici.

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15 juillet 2007 7 15 /07 /juillet /2007 14:54
Voici le nouvel extrait d'Ekwerkwe:

"Le peintre Jargel de Lourche, dans le troisième volume de son oeuvre théorique Dissertation Morale sur les couleurs, ne mentionne pas moins de six cent nuances de vert auxquelles il donne des noms fleuris et poétiques, précisant que, de toutes les couleurs, c'est celle dont Dieu a usé avec le plus de variété pour peindre le réel. Et il achève l'ouvrage sur ces mots: "Je ne saurais affirmer à quel vert revient le simple nom de vert, mais il ne s'agit pour moi ni du vert primatoire, ni du vert émeraude, ni du jade cadavérique, ni du vert sénestre dont abuse Berge-le-vieux dans ses enluminures. Il y a toutefois un vert que mes yeux n'ont contemplé qu'à une unique occasion et qui a frappé mes sens, qui a tout entier saisi mon esprit: le vert des Brolhs. Jamais je n'ai trouvé l'alchimie des pigments pour en imiter l'éclat. Oui, je crois que le vert des Brolhs est exactement le vert originel que Dieu déclina sur son nuancier."
Thopasion, qui n'a pas le verbe du célèbre barbouilleur de Lourche, se contente de dire, et de répéter: "Pour sûr, c'est vert... vert de vert... j'avais jamais vu autant de vert de toute ma vie..."
Les passagers du Bruchedos surplombent les Brolhs, et ce qu'ils découvrent prend leur imagination à rebrousse-poil. Tous s'attendaient à un ignoble marigot couvert de brumes, une vasière malodorante où prospèrent des fièvres, mais il n'en est rien. C'est une prairie, immense, délicieuse de fraîcheur printanière, brillante de rosée, un pâturage de la taille d'un océan que veinent des sentiers liquides, que festonnent ds haies serpentines, qu'agrémentent des bosquets qui étirent de longues tiges arquées formant des venelles végétales à l'ombre desquelles on s'imagine aisément flâner. Où est l'épouvante? Où est l'effrayant grouillement des bestèles empoisonnées? Le Paraclin, cet au-delà dont les bons tripliciens croient avoir la clé, ne doit pas être meilleur.
     - C'est magnifique, soupire Gamboisine.
     - Oui, magnifique, et c'est là le premier piège des Brolhs, la contredit Ostre."

Extrait de "Les nuits vénéneuses", Jérôme Noirez.

Et voici le dessin fait pour cette occasion :

Vous pouvez le retrouver ici, avec les autres contributions.

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2 juillet 2007 1 02 /07 /juillet /2007 14:36
Un nouvel extrait a été proposé par Ekwerkwe :

"Il neigeait abondamment. Les tristes coloris de Venise avaient viré au camaïeu de gris. La piazza San Marco était une gravure ombrée d'elle-même, réalisée sur papier blanc. Les lieux étaient déserts. Le Dr Greysteel et Frank clopinaient ensemble dans la neige. Le Dr Greysteel portait une lanterne, tandis que Frank tenait un parapluie noir au-dessus de la tête du médecin.
La colonne de nuit noire s'élevait de l'autre côté de la place; les deux hommes passèrent sous le portique de l'Atrio Quadrato, puis se glissèrent entre les maisons silencieuses. Les Ténèbres commençaient au milieu d'un pont. C'était la chose la plus surnaturelle au monde de voir comment les flocons de neige, qui tombaient de biais, se trouvaient soudainement aspirés à l'intérieur, comme si un être vivant les avalait de ses lèvres goulues.
Ils jetèrent un dernier regard à la cité blanche et silencieuse, puis s'enfoncèrent dans les Ténèbres.
Les passages étaient déserts. Les habitants de la paroisse s'étaient réfugiés chez des parents ou des amis aux quatre coins de la ville. Les chats de Venise, eux - qui forment une engeance aussi contrariante que les chats de n'importe quelle autre cité -, avaient afflué à Santa Maria Zobenigo pour rôder, jouer et chasser dans la nuit éternelle qui leur offrait de grandes vacances. Des félins frôlaient le Dr Greysteel et Frank dans les Ténèbres et, plusieurs fois, le Dr Greysteel aperçut des yeux phosphorescents qui l'épiaient d'un porche."

Extrait de "Jonathan Strange & Mr Norrell" de Suzanna Clarke.

Voici le dessin que j'ai fait pour cette occasion :

 

Et sur le blog d'Ekwerkwe se trouve ce qu'ont proposé les autres.

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23 juin 2007 6 23 /06 /juin /2007 14:33
Et c'est ainsi qu'entre en scène le 4ème extrait proposé par Ekwerkwe afin que nous lui proposions des petites choses pour l'illustrer au gré de nos envies.

"
Dans ce placard, dans cette salle en ruines au fond de l'université, à ne rien faire, je décidais de faire carrière dans le cobaye, ça payait bien, je pouvais tenter les cosmétiques, voire les maladies tropicales. Tout mais pas rentrer dans le monde du travail. Je voulais bien être adulte, mais travailleur, non, ça jamais. Un été, mes parents ont voulu me faire travailler comme clerc dans une banque, pur piston. J'ai tenu trois jours. Je n'avais jamais passé autant d'heures par jour à faire quelque chose, la même tâche, encore et encore, l'odeur des classeurs, les repas en cafétéria, les bureaux éclairés en pleine journée, non, ce n'était pas pour moi. Je suis parti en les insultant, ces costumes cravates, affolés par ma sauvagerie et mes larmes, moi, prostré dans un couloir, incapable de les regarder plus longtemps. Je voulais continuer mes études pour toujours, rester comme j'étais, avec les filles, et les spirales au bout de mes doigts, que je faisais tourner que la piste du dancing. Aucun salaire ne mérite travail." 

Extrait de "Instruction au sosie" de David Calvo in Fiction tome 4, automne 2006.

Cet extrait m'a conduit à faire ce dessin :


Pour découvrir les autres contributions, c'est ici.

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16 juin 2007 6 16 /06 /juin /2007 14:18
Voici le troisième extrait que nous a proposé Ekwerkwe :

"Et lorsqu'il n'y eut plus personne dans la maison, que Quoyle fut parti, la théière ébouillantée et rangée sur la tablette, le sol passé à la serpilliière, elle alla suspendre la couverture humide de Quoyle, et rentrer la lessive oubliée de la veille, trempée. Malgré la douceur de septembre, la tempête qui avait emporté Jesson faisait toujours rage autour d'elle. Elle cligna des yeux pour se protéger de la lumière aveuglante; les doigts raidis, elle tira sur les jambes du pantalon de Jack, gratta la fourrure de givre qui recouvrait la blouse bleue. Puis rentra plier et repasser, mais sans jamais cesser d'entendre le crissement de la banquise au-delà du cap, les grands icebergs qui s'effondraient, des pans de glace dressés à des dizaines de mètres de hauteur sous la lune blanche, et craquant, se fendant en deux."


Extrait de "Noeuds et dénouement" d'Annie Proulx.

Ma contribution consiste à faire un dessin. Le voici en deux parties et dans une version un peu différente, car photographié et non scanné :


Pour découvrir, entre autres, le texte proposé par Stellasabbat, vous pouvez vous rendre ici.
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5 juin 2007 2 05 /06 /juin /2007 11:10
Voici donc le deuxième texte offert à nos envies par Ekwerkwe :

Dieu était femme

"Dieu était une femme. Ainsi se confirmait une intuition qu'il n'avait jamais, avec sa mentalité rationnelle, logique, pragmatique, osé s'avouer à lui-même. Dieu était grimpé sur une branche d'arbre et lui dit cérémonieusement :
- Je vais te donner une armée de petites fourmis, Iguane jaune, pour que tu retournes avec elles te battre. Des petites fourmis couleur café.
- Vous me donnerez ce que vous voudrez, mais je n'y retournerai pas, entre autres parce que je ne crois pas en Dieu, dit Tomàs Wong qui se rendit brusquement compte qu'il avait mal partour, c'est-à-dire que Dieu avait décidé de le faire revivre.
La résurrection était une gigantesque saloperie.
Il décida de dormir, il n'avait pas la force de penser à des choses aussi compliquées. Alors qu'il redescendait vers le sommeil, il se mit à dresser une liste de questions qu'il voulait poser à Dieu: Les anges ont-ils des ailes? Boit-on de la bière au ciel? Pourquoi les juifs de Palestine ont-ils été le peuple élu plutôt que les Zoulous ou les Cubains? Dieu est-il athé? Connaissant le caractère des Romains, pourquoi a-t-il permis que le siège de son culte catholique se trouve au Vatican? Etait-il vraiment, vraiment opposé au divorce? S'il aimait autant les Mexicains, pourquoi leur avait-il enlevé ce qui allait devenir Hollywood pendant la guerre de 1847 ? La rumeur que saint Pierre touchait des pots-de-vin pour laisser entrer au paradis était-elle fondée?
Tomàs s'endormit avec un sourire moqueur, ce qui fut interprété par ce Dieu féminin comme un signe favorable, à tel point qu'elle se permit de descendre de la branche de l'arbre, tranquille, calme, divine. "

Extrait de "Nous revenons comme des ombres", Paco Ingnacio Taibo II

Et voici ma contribution pour ce texte :

C'est un mélange d'une carte postale, un détail d'une peinture de "La naissance de Vénus" de Sandro Boticelli (vers 1484/86) ; d'une pochette de disque "Rush" de Jay Jay Johanson ; d'une autre carte postale provenant des Etats Unis représentant une plage dans le brouillard (Second Beach in Olympic National Park - Ross Hamilton photography) ; d'un collage d'iguane découpé dans un papier jaune ; et d'un dessin au crayon gris. Après, c'est le scanner et un logiciel de retouche d'image qui ont travaillé.

Pour voir l'image en plus grand, savoir comment je l'ai présenté au final et pour voir les autres contributions sur ce texte, c'est ici que ça se passe.

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