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InTheBlob

ce truc est mon blog.. qui l'eut cru!
il contient :
- des trucs et des n'importe-quoi dans la catégorie En Folie,
- des photos et des dessins dans In Plano
- des articles de lecture dans les différents In Folio
- des amusements littéraires dans In Quarto
- des articles sur la musique dans In Octavo
- des recettes de cuisine dans In Douze (parce que midi, c'est l'heure !)
- des articles de cinéma dans In Seize (Neuvième)
- des articles de science et de fiction dans In Dix-Huit (parce que c'est le format suivant)

Voilà, vous êtes prévenus.

Inthepast

27 juin 2007 3 27 /06 /juin /2007 21:22

Encore une archive...  Film vu au ciné en Octobre 2005

Jean-Claude est huissier de justice. Il est divorcé, blasé et usé par son travail et par la vie. Il lui prend l'envie subite d'aller au cours de tango qui se déroule en face, sous les fenêtres de son bureau.

Faut dire que son travail n'est pas très réjouissant. Il doit aller déposer des injonctions de paiement de dettes et d'impayés, expulser des gens... Il a repris l'étude de son père, et il vient de recruter son fils dans l'étude.

D'ailleurs, ses rapports avec son fils sont distants, sans affection visible. Le pauvre jeunot se voit d'ailleurs mal barré dans ce boulot si réjouissant, mais n'ose pas l'avouer à son père. Mais bon, les rapports père-fils, c'est pas ce qu'il y a de plus aisé dans la famille. Le père de Jean-Claude est à l'hospice et il y tyrannise le personnel. Il reçoit tous les week-ends son fils, sans un seul mot gentil, que des reproches.

On comprend aisément la lassitude qui l'assaille.

Alors, tango! Avec son style à lui, l'air de pas aimer ce qu'il fait et de se demander ce qu'il fait là. Et là, il rencontre Françoise...

La musique du film : tango. Une partie du film : ils dansent la tango. Bref, faut pas détester le tango. Le rythme est assez tranquille, le personnage aussi, ça tombe bien... pas d'exubérance.

Très agréable ce film. J'ai passé un bon moment.

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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 20:43
Tout commence dans une ambiance sombre. Que du gris, que du noir dans cette aciérie qui vient de fermer. Plus d'éclat rouge du métal en fusion. Le haut-fourneau vient d'être vendu aux chinois. Ils sont là pour le démonter.
Vincenzo Buonavolunta  est le responsable de la maintenance, il le connait sur le bout des doigts ce haut-fourneau. Et il sait qu'il y a un défaut, quelque chose qui peut être dangereux, mais il n'a pas encore mis le doigt sur l'origine exacte du problème. Il décide de prévenir le responsable chinois du démontage du haut-fourneau.
Quelque temps plus tard, ça y est, il sait ce qui ne va pas, mais c'est trop tard, le haut-fourneau est déjà démonté et les chinois repartis. Il décide alors de partir pour la Chine pour apporter la pièce à changer.
Nous assistons donc à son périple à travers la Chine avec
son interprète, Liu Hua. Le film vit donc avec ces deux personnages, et la quète d'une aciérie dont ils ne connaissent même pas la localisation. De contact en contact, de transports en transports, de découverte en découverte, de villes en villes... l'italien apprend à mieux connaître et comprendre son guide et également la Chine.

Deuxième plongée en Chine en l'espace de quelques jours. Cette fois aussi le contraste entre les différentes Chines est très palpable : les grandes villes et leurs immeubles luxueux de bureau avec ascenceur dénotent à coté d'immeubles d'habitation où s'entassent les gens, la haute technologie s'oppose à l'artisanat traditionnel...

C'est un film italien. En VO les dialogues en chinois ne sont pas traduits. Nous n'avons la traduction que des conversations en italien entre Vincenzo et son interprète Liu Hua. On se sent donc totalement perdu comme peut l'être le personnage de Vincenzo face à la barrière de la langue.

Encore un véritable dépaysement où l'on prend le temps de contempler le paysage et les gens.
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4 juin 2007 1 04 /06 /juin /2007 20:21
Still life est un film chinois de Jia Zhang Ke.
Parfois l'ambiance est dans la salle. J'ai eu l'occasion de voir un film avec un gars en train de ronfler qq rngs plus loin, ou suite à un problème technique avec l'appareil de projecton improvisé en fond de salle avec du matériel mobile.
Mais cette fois, calme plat. Tellement plat que j'étais seule dans la salle. En même temps, il faisait beau, l'après midi en week end... voir un film chinois en VO sous-titrée, y'a plus palpitant dans ces circonstances. J'éteins quand même la sonnerie de mon téléphone lorsque le générique commence.

D'ailleurs, pendant ce générique, on assiste à un long travelling sur des gens assis dans un bateau. Ils discutent, jouent au carte. L'image s'arrête finallement sur un homme assis seul. Il est loin d'être le Brad Pitt chinois. Son air abattu et son marcel blanc n'arrangent rien au tableau.
Cet homme est Han Sanming. Il vient du Shanxi, et arrive enfin au bout de son voyage, la ville de Fengjie. Elle se trouve dans une vallée, dans la zone où se construit le barrage des trois gorges.
Il a fait tout ce trajet pour retrouver sa femme et sa fille après 16 ans sans nouvelles. Il a pour seule indication pour les etrouver une adresse d'il y a 16 ans. Maintenant, le quartier en question est sous l'eau suite à l'innondation de la vallée.
Il cherche alors d'autres points de repère, des membres de la famille de sa femme.

Destins croisés, le film se dédouble pendant un moment pour suivre une femme, Shen Hong, qui recherche son époux qui l'a laissée depuis deux ans.

Plongée en Chine, la Chine humide et brumeuse de la région du barrage des 3 gorges. La Chine qui déplace ses populations et démolit des villes entières à la force des bras des hommes dont on noie la vallée.
C'est aussi la Chine où l'on te force à regarder un spéctacle et t'oblige à payer ta place ensuite.
Chine du contraste entre les ouvriers vivant de pas grand'chose et d'autres vivant dans le luxe.

Le film se sépare comme un roman, en chapitres : cigarettes, vin, thé, bonbons.
C'est en VO, c'est assez lent, une atmosphère est plapable, la lenteur va bien avec ce film. Un voyage bien dépaysant.

Cathe en parle aussi, ainsi que BMR&MAM
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24 mai 2007 4 24 /05 /mai /2007 18:39
Archive...

Film de Roberto Benigni et avec Roberto Benigni, il m'a saisi dès la première image : cet homme qui entre dans un endroit étrange, en caleçon et marcel, ces gens assis dans des rangées, cet orchestre, un pope, c'est une sorte d'église à ciel ouvert... Tout est inattendu dans ce lieu.
Attilo de Giovani se retrouve en train d'épouser une femme, en caleçon...
 
Attilo est enseignant en poésie et il a deux filles. Il est lui même poête, grand rêveur maladroit et étourdi à toujours chercher sa voiture et à emprunter la veste des autres.

Toutes les nuits, cette femme peuple ses rêves. Toutes les nuits, il se délecte des mots qu'elle lui dit devant l'autel.

Quand enfin, il la voit, c'est pour la perdre aussitôt. Elle connait un de ses amis, Fouad, un auteur irakien. Ce même ami l'appelle peu après pour lui annoncer que Victoria, elle s'appelle Victoria, est à Bagdad avec lui, gravement blessée suite à une explosion.

Attilo se précipite aussitôt vers Bagdad, la guerre, le manque de matériel pour les hopitaux... pour tenter de la sauver.

C'est fou de voir à quel point Benigni arrive à nous faire rire dans des circonstances très graves, et ce avec une très grande sensibilité et une grande pudeur. On oscille entre l'envie de pleurer et celle de rire. Il nous promène aussi de petites et grosses surprises en belles images (visuelles et parlées).

En vrac, ce film parle de poésie, de mort, d'amour, d'espoir, de guerre, de rêve, de folie légère...
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7 février 2007 3 07 /02 /février /2007 21:31

Une vie inachevée, c'est un film (bonne nouvelle, non?). Et il date d'un p'tit moment déjà, vu que je le remonte de mes archives.

La vie inachevée est celle de Griffin, le fils d'Einar, fermier du Wyoming. Ce fils est mort il y a environ 10 ans, trop tôt, trop jeune, et depuis, la douleur de son père ne s'est pas éteinte. Il vit dans sa ferme, à l'écart de la ville, avec son vieil ami et employé, Mitch.

Autre lieu, Jean est une jeune femme qui vient d'être battue par son ami et devant les yeux de sa fille de 11 ans, Griff. Peu après, elle prend ses valises, sa fille, pof, tout dans la voiture et s'en va. Ne sachant pas trop où aller, elle espère trouver refuge chez le grand-père de Griff.

On découvre que Jean était l'épouse du fils d'Einar. Elle est partie du Wyoming, enceinte, tout de suite après le décès. Einar ignore qu'il a une petite fille.

Dès son arrivée, les rapports entre Einar et sa belle-fille sont très tendus... la partie n'est pas gagnée.

Au milieu de tout ça, il y a un ours...

Bah, je sais pas pourquoi, mais je suis abonnée aux films de cow-boys en ce moment! Celui-ci est un peu plus guimauve quand même que "3 enterrements" qui était très rude.

Bon, au départ, quand même une petite appréhension : Jennifer Lopez actrice? Et puis au final, ça passe pas trop mal. Y'a quand même Robert Redford et Morgan Freeman dans le casting avec elle, hein, ça fait une belle brochette! L'interaction entre ces deux vieux briscards du cinéma est vraiment très bonne, très subtile... La fille qui joue Griff est pas mal non plus. Et les paysages sont en général vraiment beaux. Mais bon, c'est un peu dommage que l'histoire sente autant le déjà vu, parce que bon, je vous le donne en mille, qu'est ce qui se passe à la fin? hein?

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14 janvier 2007 7 14 /01 /janvier /2007 21:25

 Voici donc ma deuxième victime du mois de décembre 2005... 'Et si c'était vrai'

Ce film s'inspire d'un roman éponyme de Marc Levy (que je n'avais pas lu lorsque je suis allée voir le film).

Ca commence par une jeune femme debout depuis 23 heures qui travaille dans un hopital. Un de ses supérieurs lui annonce qu'elle a obtenu le poste d'assistante qu'elle espérait, et lui conseille de rentrer chez elle. Sur le chemin du retour elle a un grave accident.

On passe ensuite à un jeune homme qui recherche un appartement à louer qui lui plaise vraiment. Enfin, il trouve celui qui lui convient et emménage. Mais alors, la jeune médecin fait irruption et l'accuse de squatter son appartement. Le jeune homme est selon lui dans son bon droit puisqu'il a loué cet appart, et refuse de céder.

Le jeune femme s'évanouit alors dans la cuisine aussi soudainement qu'elle a fait irruption dans le salon. Puis elle apparait et disparait de nouveau aussi mystérieusement que la première fois. Le jeune homme comprend alors qu'il a une fantôme dans son appartement et cherche à l'exorciser, vaudouter, shamaniser... afin qu'elle disparaisse... en vain.

Une chose l'intrigue cependant, il est le seul à la voir et l'entendre. Heureusement qu'un jeune libraire ésotériste semble sentir sa présence, sinon il se serait cru fou.

De plus, cette jeune femme refuse d'accepter le fait qu'elle soit morte, et aimerait en savoir plus...

J'ai vraiment passé un bon moment avec ce film saupoudré d'humour... Une belle histoire qui donne la sourire jusqu'aux z'oreilles et qui m'a donné envie de lire le livre qui correspond.

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21 septembre 2006 4 21 /09 /septembre /2006 15:56
C'est un film sur le retour aux origines.
Anna, est cardiologue, et elle vient de diagnostiquer un problème cardiaque chez son père. Elle souhaite qu'il fasse une opération.
Mais son père a une autre idée en tête, il disparaît alors. Sa fille n'a pour indice pour le retrouver qu'un guide de voyage sur l'Arménie et une vieille photo jaunie d'une groupe de musique.
Elle part alors à la recherche de son père et découvre le pays, ses habitants, ses paysages, sa misères, ses trafiques...

C'est un beau prétexte à voyager et à découvrir le pays, mais malgré tout, j'ai trouvé ce film un peu creux.
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19 juillet 2006 3 19 /07 /juillet /2006 17:31
Mai 2006.

Dalton Russel ne nous répétera pas son nom, il est comme ça, il ne dit pas les choses deux fois. Il est incarcéré, et partage avec nous le déroulement du hold-up qu'il a fait à la Trust Bank à Manhattan. Le lieu, maintenant, on le sait, mais comment ça s'est passé, c'est là que ça se complique, et ça vaut la peine...

Tout commence avec des hommes montant dans une fourgonnette. Habillés en peintres, ils entrent dans la banque après avoir aveuglé les caméras, ils sont masqués, et portent une combinaison blanche... méconnaissables. Ils prennent en otage tout le personnel et les clients, et les obligent à se vêtir eux aussi de combinaisons de peintres... puis ils sont attachés et aveuglés. Un climat très tendu se créé dans la banque.

Rapidement, les services de police sont avertis, et un négociateur de la police est envoyé sur l'affaire, Keith Frazier. Le négociateur et le chef des preneurs d'otage commencent alors un habile jeu du chat et de la souris... qui est le chat, qui est la souris? Quel est vraiment le but des preneurs d'otage?

Russel raconte, mais ne dit pas plus qu'il n'en faut à chaque instant, pas plus que la police, on ne sait à quoi tout cela rime...

Comme si ce n'était pas assez compliqué comme ça, le fondateur de la Trust Bank envoie une sorte de mercenaire de la négociation sur place afin de protéger certains intérêts qu'il possède dans la banque... Là encore, c'est assez obscur, l'information est distillée au goutte à goutte... on se fait promener...

Drôlement bien ficelé tout ça!
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11 juillet 2006 2 11 /07 /juillet /2006 20:07

Daï Sijie avait déjà chamboulé la vision habituelle des films chinois en abordant un sujet tabou avec 'Balzac et la petite tailleuse chinoise', et voici son nouvel opus dans la même veine, 'Les filles du botaniste'.

Li Ming est orpheline. Ses parents ont disparu dans le terrible tremblement de terre de 1976 alors qu'elle n'avait que 3 ans. Devenue une belle jeune fille, elle est envoyée par son orphelinat en stage chez un botaniste qui possède une science immense dans les remèdes issus des plantes. Il vit sur une île avec sa fille, An. Son fils, Dan, est militaire et ne rentre que très rarement.

An s'ennuie sur cette île avec son père si strict et peu accommodant. Elle va ainsi devenir une très bonne amie de Li Ming. Elles vont même devenir très complices...

Tout est pour le mieux pour elles deux, jusqu'au jour où le frère revient à la maison en permission...
Comme le dit si bien le sous-titre du film, 'La première liberté est celle d'aimer', surtout dans la Chine des années 80, la Chine des interdits dus au communisme, certains amours sont interdits... Et elle a un prix cette liberté...

Des photos magnifiques, paysages, corps, visages, brumes vaporeuses... un film plein de sensibilité, de sensualité... sans en faire trop non plus... émouvant.

Pas un film pour macho, ni pour les personnes d'esprit étroit.

Perso, j'ai pas vu 'Balzac et la petite tailleuse chinoise' mais j'ai envie de commander le livre.

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5 juillet 2006 3 05 /07 /juillet /2006 21:08
Volver de Pedro Almodovar... C'est pas souvent que je vais voir un film rien que pour le nom de celui qui l'a fait. Il n'y a que Almodovar, Tim Burton et Hayao Miyasaki qui me font ça...

Volver... Histoire de femmes... pas simple à raconter, vu que leur histoire se dévoile petit à petit, je crains d'en dire trop... Deux soeurs, Soledad et Raimunda, la fille de  Raimunda (Paula), et leur amie Augustina. Elles vont traverser des épreuves, apprendre de mauvaises nouvelles du présent ou du passé... mais jamais baisser les bras. Elles ont un aplomb affolant!

Le tout est traité avec de l'humour, même dans des moments assez rudes...

Les actrices sont extra.

Je persiste et signe dans mon attachement pour les films d'Almodovar!
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