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InTheBlob

ce truc est mon blog.. qui l'eut cru!
il contient :
- des trucs et des n'importe-quoi dans la catégorie En Folie,
- des photos et des dessins dans In Plano
- des articles de lecture dans les différents In Folio
- des amusements littéraires dans In Quarto
- des articles sur la musique dans In Octavo
- des recettes de cuisine dans In Douze (parce que midi, c'est l'heure !)
- des articles de cinéma dans In Seize (Neuvième)
- des articles de science et de fiction dans In Dix-Huit (parce que c'est le format suivant)

Voilà, vous êtes prévenus.

Inthepast

22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 07:50

InFolio

SF

Axiomatique - Greg Egan

 

Axiomatique est un recueil de nouvelles de Greg Egan. Toutes ces nouvelles visitent par la science-fiction des aspects de sciences pures : univers parallèles, physique théorique, médecine, clonage... et aussi des des choses simplement bizarres et inattendues. Cependant, parfois certaines de ces nouvelles sont un peu trop scientifiques ce qui les rend parfois complexes à suivre. Mais dans l'ensemble ce recueil recelle des trouvailles assez surprenantes. au cerveau qui

 

L'assassin infini : cette nouvelle parle d'univers parallèles et de la drogue S qui, chez certains individus, confère la possibilité de générer des vortex à travers ces univers... ce qui a tendance à chambouler un peu tout.

 

Lumière des événements : cette fois le thème est "connaitre son futur et le libre arbitre". Un homme a connaissance de son futur à travers un journal qu'il a lui-même écrit.

 

Eugène : Une coupe, Bill et Angela, gagne au loto. Ne pouvant pas avoir d'enfants, ils déciden alors de contacter "Potentiel Humain" pour avoir une insémination artificielle d'un embryon. Le médecin leur propose alors les différentes possibilités qui s'offrent à eux.

 

La caresse : un policier, Dan Segel, visite une maison. Il découvre que l'occupante, Freda Macklenburg est morte dans la cuisine. Au sous-sol, le policier découvre une chimère, mélange de femme et de léopard. 

 

Soeurs de sang : une jeune femme apprend qu'elle est atteinte d'une maladie de Monte-Carlo, transmise par un virus. Identique à sa soeur jumelle, elle s'inquiète alors pour celle-ci.

 

Axiomatique : un homme se rend dans une boutique pour acheter un implant . Une fois placé dans son cerveau, l'implant doit lui donner du courage.

 

Le coffre fort : un homme sans nom, qui se réveille tous les matins dans le corps d'un autre nous raconte sa non-vie.

 

Le point de vue du plafond : un homme a subi une opération qui lui laisse pour séquelle une vision déformée : il se voit depuis le plafond.

 

L'enlèvement : un homme reçoit une demande de rançon pour sa femme... alors que celle-ci est à la maison et va bien.

 

En apprenant à être moi : cette nouvelle raconte la vie d'un garçon qui a un cristal implanté dans le cerveau. Ce cristal enregistre tout dans le but de remplcer un jour son cerveau. Ce garçon se demande au final qui il est vraiment. 

 

Les douves : les îles du Pacifique  disparaissent sous l'eau, laissant des populations sans domicile. l'Australie les recueille, mais sous certaines conditions strictes.

 

La marche : un homme marche dans les bois et converse avec l'homme qui le suit... pour l'abattre un peu plus loin.

 

Le p'tit mignon : alors que la technologie permet à un homme d'être enceint en hébergeant un foetus fécondé, un homme rêve justement d'avoir un enfant. 

 

Vers les ténèbres : John est un courreur. Il doit courrir dans une sorte d'un trou de ver, le Seuil, pour y sauver des gens.

 

Un amour approprié : une femme est à l'hôpital où elle obtient des nouvelles de l'état de son mari. celui-ci a gravement été blessé dans un accident de train.

 

La moral et le virologue : un virologue développe un virus qui doit, selon lui, empècher l'adultère.

 

Plus près de toi : cette nouvelle raconte une relation d'amour fusionnelle d'un homme qui craint la solitude.

 

Orbites instables dans la sphère des illusions : lors de la Fusion, les croyances ont évolué. Des champs d'attraction ont été créés, piégeant les gens et influençant leurs croyances.

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 07:53

Arbre2

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 07:49

InSeize

Capitaine sky et le monde de demain

 

Film de 2004.

 

Imaginez les années 30, avec ses petits avions monoplace, ses voitures à la carosserie aux formes arrondies et généreuses, sa presse, son style vestimentaire d'avant guerre...

 

Imaginez l'atmosphère des films noirs, des polars en noir et blanc avec détective, chapeau mou et gangster.

 

Imaginez alors que le détective au chapeau mou n'est pas un détective, mais une journaliste. Une belle plante en talons hauts, et tailleur parfaitement coupé. Avec un chapeau mou, bien sûr. Elle est reporter pour le Chronicle, et s'appelle Polly Perkins. Elle enquète sur la disparition de plusieurs scientifiques renommés.

 

Imaginez que le noir et blanc des polars soit remplacé par une imagerie en sépia, très esthétisante, un peu vieillie et aux contours un peu flous.

 

Imaginez alors que tout cet univers bascule et quitte le polar pour la science fiction quand soudain une alarme d'attaque aérienne retentit. Des robots volants gigantesques (qui ressemblent aux robots du film "Le château dans le ciel" de Miyasaki), surgissent alors de nulle part et s'abattent sur New-York pour y voler un générateur d'énergie.

 

Imaginez enfin, que le super-héros que la police de New-York appelle à la rescousse, comme Batman à Gotham City, n'en est pas un. Il n'a aucun super-pouvoirs. C'est juste un homme, un aviateur, le Capitaine Sky. Il vole dans un coucou qui ressemble à ceux de la seconde guerre mondiale. Ce soldat défend sa patrie comme Capitaine América.

 

Forcément, telle Lois Lane avec son Superman, Polly Perkins et Capitaine Sky sont plus que de simples amis... ou étaient... tout cela reste ambigu.

Forcément, l'homme qui se cache derrière ces attaques est un savant fou, avec un projet halluciné.

 

En résumé, dans cette uchronie, volontairement poussée à l'extrème d'un point de vue esthétique (les acteurs ont joué devant un fond bleu et les décors ont été ajoutés par la suite), on retrouve donc un mélange de références aux années 30, et aux univers de comics américains.

 

L'apparition d'Angelina Jolie avec son bandeau noir m'a surprise. Gwyneth Paltrow est assez convainquante en journaliste qui s'obstine. Pourtant, le jeu de Jude Law et certains effet spéciaux m'ont peu emballé.

A voir donc pour son univers de comics, de SF et pour son esthétique. A oublier si vous recherchez un jeu d'acteur transcendant.

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 07:27

Photophlore

 

P4110098.JPG

 

n. masc.


Végétal dont les fleurs en général roses ont un pistil incandescent. Cette espèce protégée se consume sur le satellite volcanique de Jupiter, Io.

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 07:12
Le coin de l'invitée :

Un péché mortel : la gourmandise par Shi May Mouty

Depuis longtemps déjà, il courait, haletant, épuisé. Son ennemi était rapide et puissant. Il respirait son odeur sauvage, puante de haine et de fureur. Heureusement pour lui, sa petite taille était un atout et il n’avait pas son pareil pour se faufiler dans les passages étroits. Son poursuivant aux exhalaisons répugnantes était alors contraint de faire des détours qui le retardaient dans cette course pour la vie.

Justement, là, devant lui, une mince ouverture. Il s’y glissa.

De l’autre côté, une vague odeur de moisi stagnait.

Il se recroquevilla dans cet espace restreint et encombré, le museau entre les pattes, le dos arrondi. Il était en sécurité, et son souffle s’apaisa.

Soudain, de nouveau assailli par l’odeur nauséabonde du molosse, il fut saisi d’une peur incontrôlable. Il urina et lâcha quelques petites crottes noires, comme des grains de chapelet. Leur fumet familier le rassura.

Autour de son abri, les aboiements redoublèrent. Il attendit, tremblant. Allait-il être déchiqueté par des crocs aigus ? Allait-il être englouti par cette gueule pestilentielle dont s’échappaient des relents de viandes avariées et de croquettes enrichies en vitamines ?

Mais contrairement à ses craintes, rien de tout ceci n’arriva. Il fut cependant très surpris lorsque son refuge fut soulevé, puis tangua, avant de se stabiliser momentanément. Soudain, de nouvelles odeurs l’agressèrent : vapeurs d’essence et de caoutchouc surchauffé, fumées âcres mêlées à une fragrance boisée.

Il respirait mal. Il était ballotté dans tous les sens de manière brutale ce qui déclencha son effroi. Ses poils courts et raides se hérissaient en crête le long de son échine.

Puis enfin revint le calme.

Ses narines détectèrent une puanteur rance, mélange de relents ammoniaqués, de crottin, d’urine, de fourrage et d’égouts. Il hésitait à quitter son abri quand, quand il fut à nouveau déplacé.

Un long moment, il resta sans réaction. Enfin, il se décida à sortir.

Il se trouvait dans une obscurité totale, sur un sol ferme à odeur de terre sèche. Dilatant ses narines palpitantes, il tourna la tête pour découvrir ce nouvel univers. Ses moustaches sensibles étaient agitées de petites secousses. Il explora les lieux sans se déplacer, uniquement grâce aux effluves qui venaient à lui.

De sa gauche arrivaient des parfums puissants, acidulés et légèrement sucrés de poires et de pommes. Il imagina ses incisives tranchantes cisaillant leur chair tendre après en avoir transpercé la peau lisse et savoureuse.

Il avait déjà vécu dans des lieux identiques et en gardait un souvenir merveilleux et si précis qu’il se mit à saliver. 

Pivotant lentement, il repéra d’autres senteurs. De grandes caisses exhalaient la douceur herbeuse de salades, le piquant soufré de poireaux et, plus désagréable, des choux. Puis lui parvint l’odeur fade d’un tas de pommes de terre. Plus éloignés, à peine perceptibles, stagnaient des remugles de vinasse. Il se détourna.

Il s’était légèrement déplacé pour poursuivre son exploration olfactive quand son cœur fit un bond. Le meilleur du meilleur. Etait-ce possible ? Un parfum délicat et suave de fromage bien affiné, à la pâte molle promettant de couler délicatement dans le gosier, parvenait jusqu’à lui. Il reconnaissait ce bouquet et les délices qu’il pouvait en espérer. Il humait tous ces arômes, les faisait pénétrer dans ses narines, ses poumons et son corps entier. Il titillait ses naseaux et affolait les connexions nerveuses de son cerveau. Quelle béatitude ! Quelle extase !

Comme il avait très faim, il négligea les fruits et les légumes. Ses petites pattes trottant sur le sol dur, il se précipita vers l’objet de tous ses désirs... Et se cogna le nez contre le fin grillage d’un garde-manger bien fermé.

Il avait de l’expérience, il était rusé. Il avait rencontré bien des obstacles tout au long de sa vie, mais là, il n’était plus lui-même. Obsédé par ce régal si proche et inaccessible, il n’était plus qu’un nez prolongé par un estomac agité de crampes douloureuses. Il était fou de désespoir et de faim. Dépité, il tourna, tel un moustique autour d’une lampe. Après moins d’une minute de ce manège, il abandonna toute prudence.

Le fermier, lui aussi, était expérimenté. Il savait que les rats détectent l’odeur humaine et s’en méfient. Il y eut un petit clic brutal, accompagné d’un couinement plaintif. Il avait mis des gants quand il avait posé le piège près du garde-manger, dans la cave. Dans un ultime réflexe de peur, le rat libéra une petite crotte noire odorante.

 

* * *

Une triste fin, pour avoir répondu à l’appel des cinq sens… pour les fanesdecarottes

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 07:34

InFolio

La chambre des officiers - Marc Dugain

 

Adrien Fournier, Ingénieur des Arts et Métiers, fait partie de ces nombreux jeunes hommes qui, en 1914, partirent sur le front, à la guerre. Affecté au génie, il est sérieusement blessé au visage lors d'une reconnaissance . Il fait alors partie de ces nombreux soldats défigurés, appelés les gueules cassées. 

 

Il s'agit du roman qui a inspiré le film du même nom. Sa lecture est aussi émouvante que la vision du film. Les images en moins, quoique l'on puisse se créer nos propres images à partir des descriptions, bien qu'elles ne s'appesantissent pas sur les détails sordides.

Le passage en hôpital, et les remarques des médecins sont parfois cyniques. Mais elles sont probablement réalistes quand on imagine le manque de moyens qu'ils avaient pour soigner tous ces soldats.

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 07:51

Orage3

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 07:29

Londres


n. propre

Cité d’importance mineure de la planète Terre, située sur une île appelée Albion. Cette cité fut jadis prospère, sa population ayant atteint 3 millions d’habitants. Elle est maintenant redescendue à une population de 15 000 âmes, parfois errantes.
Les âmes les plus obscures sont réfugiées dans  les bas-fonds de Londres, connus grâce aux écrits du sieur G. Neil. Il y est vivement conseillé d’éviter les endroits obscurs et souterrains, et de faire attention à la bordure du quai de métro. Il y est par ailleurs dangereux de suivre les jeunes filles qui apparaissent devant vous en traversant un mur.
Historiquement cette ville était connue pour ses brouillards ; désormais, c’est pour son fleuve asséché, La Tamise. Les hauts-lieux mémorables de Londres sont le Tower Bridge, le London Bridge, enjambant le lit de La Tamise. A voir également les ruines de la Tour de Londres, et les vestiges de la Muraille de Londres.

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 07:00

InSeize

No country for old men

 

Film 2009, frères Coen

 

Au Texas, près de la frontière avec le Mexique, Llewelyn Moss (oui, oui, prénom assez étrange, j’ai dû aller le récupérer sur un article parlant du film pour avoir l’orthographe…) est en train de chasser. Des traces de sang attirent son regard et le conduisent à un endroit où il trouve plusieurs voitures criblées de balles, plusieurs hommes morts au sol, de la drogue et une mallette remplie de deux millions de dollars.

Llewelyn repart avec l’argent. Et c’est là qu’il commet une erreur : Anton Chigurh a été envoyé par l’un des trafiquants pour récupérer l’argent. C’est un tueur psychopathe qui se promène avec une bouteille de gaz et d’une arme munie d’un énorme silencieux. Tant qu’il n’aura pas récupéré l’argent, il n’aura de cesse de le chercher, semant sur son passage des cadavres. Le hic, c’est qu’il localise assez vite où se trouve Llewelyn.

Perdu au milieu de cette pluie de cadavres qui s’abat sur sa juridiction, le vieux sheriff Bell se sent dépassé. Il ne comprend plus le monde de violence extrême dans lequel il vit. Cette réflexion donne d’ailleurs à ce film une fin étrange, en net décalage avec le rythme brutal et plein de suspens du reste de l’action.

 

Le personnage du tueur psychopathe est très marquant. Les frères Coen ont encore une fois employé des personnages à l’allure et au comportement bien spéciaux. Un très bon film, qui assume son coté décalé, avec cette chasse à l’homme face à des autorités impuissantes.

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 07:42

Les livres dans les livres :

 

"A la tête de son lit, il avait installé une étagère où il n’y avait pas moins de dix-sept livres : une petite encyclopédie médicale en trois volumes, quelques beaux ouvrages illustrés sur l’homme de Cro-Magnon, la métallurgie de l’âge du bronze, l’Egypte des pharaons, les Etrusques et la Révolution française ; un livre sur la marine à voile, un sur les drapeaux, un sur la faune tropicale, deux romans d’Alexandre Dumas père, les « Mémoires » de Saint Simon, un livre de cuisine sur les plats uniques, le « Petit Larousse » et le « Manuel des personnels de garde et de surveillance, comprenant en particulier les consignes concernant l’utilisation du pistolet réglementaire »."

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