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InTheBlob

ce truc est mon blog.. qui l'eut cru!
il contient :
- des trucs et des n'importe-quoi dans la catégorie En Folie,
- des photos et des dessins dans In Plano
- des articles de lecture dans les différents In Folio
- des amusements littéraires dans In Quarto
- des articles sur la musique dans In Octavo
- des recettes de cuisine dans In Douze (parce que midi, c'est l'heure !)
- des articles de cinéma dans In Seize (Neuvième)
- des articles de science et de fiction dans In Dix-Huit (parce que c'est le format suivant)

Voilà, vous êtes prévenus.

Inthepast

2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 07:22

Génétique

 

  I - Introduction

Partie 4 : Décodage de l'information génétique


Quand l'ADN transmet l'information génétique

 

 

Encore un peu d’explications sur les bases de la génétiques avant d’entrer dans le vif des comparaisons entre science et science-fiction. Nous avons abandonné dans l’article précédent nos cellules à peine formées. Intéressons-nous à l’information de son ADN.

 

Au cours de la vie de la cellule au sein de l’être vivant, l’information contenue dans l’ADN sous forme de chaque triplet de bases azotées est exploitée par un processus appelé « transcription » [1] suivi du processus de « traduction » [2] dont le but est de produire des protéines. Comme les cellules sont différenciées, ce n’est pas la même zone d’ADN qui est transcrite puis traduite, ce qui produit des protéines différentes et définit à quoi sert la cellule au sein de l’être vivant.

Lors de la transcription, les informations de l’ADN permettent de fabriquer une sorte de copie sous la forme d’une autre molécule, l’ARN qui, contrairement à l’ADN, peut se déplacer dans la cellule.

L’ARN est elle-même composée de quatre bases, trois identiques à celles de l’ADN : l'adénine, la cytosine et la guanine et une base différente « uracile » (notée U). L’information est contenue sur l’ARN par des triplets de bases, appelés « codon ». L’ARN est ensuite elle-même traduite.

Dans ce processus de « traduction », la lecture de l’information contenue dans les codons enclenche la fabrication de molécules appelées « acides aminés ». Plusieurs acides aminés forment une protéine. Certains codons appelés « codon stop » désignent à quel endroit il faut arrêter la traduction ce qui signifie que la protéine est complète. Au final, il y a une correspondance entre les séquences de nucléotides de l'ADN et les séquences en acides aminés des protéines. Cette séquence de nucléotides formant une protéine, ou éventuellement une autre information, est appelée un gène. Les chromosomes étant en double, chaque cellule possède deux versions de chaque gène.

Il faut noter également que la correspondance entre un codon et un acide aminé est unique. Mais qu’un acide aminé peut être codé par plusieurs codons. Ces redondances sont telles que certaines mutations génétiques (modification d’une base azotée en une autre) peut très bien ne pas avoir d’impact sur la protéine fabriquée.

Par ailleurs, il existe des processus de réparation de l’ADN en cas d’apparition d’une mutation suite à une erreur de recopie lors d’une division cellulaire, ou par un agent mutagène. Ces processus sont défaillants dans les cellules cancéreuses.

 

Ainsi, avec cette connaissance de plus en plus accrue du patrimoine génétique, les scientifiques s’essayent désormais, malgré les restrictions que l’éthique leur impose, à diverses manipulations génétiques pour modifier les êtres vivants. Cependant, notre société pourrait être radicalement bouleversées si certaines modifications et manipulations génétiques imaginées par les auteurs se science-fiction étaient réelles : entre mutation, hybridation, recombinaison de l’ADN et clonage, les humains et les autres êtres vivants peuvent être grandement transformés.

 

[1] http://fr.wikipedia.org/wiki/Transcription_(biologie)

 

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 07:03

InPlano

Dessin

 

J'ai, à une époque, essayé brièvement d'utiliser un livre qui expliquait comment dessiner. Les leçons commençaient par des petits visages caricaturaux. Je m'étais alors amusée à en reproduire certains, avec plus ou moins de succès...

 

Visages1.jpg

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 07:15

InFolio

SérieFinMois

SF

 

18ème livre des  annales du Disque-Monde

Masquarade – Terry Pratchett

 

Le Disque-Monde, fidèle à lui-même, se déplace à travers l'Univers sur le dos de la Tortue Céleste, la Grande A'Tuin. Et chez les sorcires du royaume de Lancre, il y a comme un manque qui se fait sentir. Magrat Goussedail est très occupée par son rôle de reine, et ne peut plus prendre part au convent. Nounou Ogg et Mémé Ciredutemps décident donc de recruter Agnès Crettine. Mais celle-ci a choisi depuis une autre voie (ou voix ?) en devenant chanteuse d’opéra à Ankh-Morpok.

Elle s’y fait appeler Perdita X. Lerêve. Sa voix est exceptionnelle, mais son physique est ingrat et gras. On ne la complimente que pour ses beaux cheveux. Et pour les yeux du public, pour faire du chiffre et attirer es foules avec une belle plante, c’est Christine qui est choisie pour être sur le devant de la scène. Perdita reste invisible, derrière, et Christine fait du play-back.

Alors que Nounou et Mémé arrivent en ville (accompagnées du mythique chat Gredin), un mystérieux fantôme hante l’Opéra et est accusé d’y commettre des meurtres. Les sorcières vont donc bien entendu s’en mêler.

Attrait du gain contre éthique ; Sorcières contre Fantôme de l’Opéra… qui va gagner ?

 

Après un roman en Aurient s’inspirant du film « Les sept samouraïs », celui-ci plonge dans le monde du spectacle et parodie « le Fantôme de l’Opéra » de Gaston Leroux, et cette fois encore il recèle plein de bonnes trouvailles.

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 07:59

InSeize

CoinInvité

Invité : B.

 

Film : World Invasion : Battle Los Angeles


En août 2011, d'étranges météorites s'écrasent dans les océans de notre planète. Rapidement les scientifiques découvrent que ces météorites sont en réalité des vaisseaux spatiaux. Cette découverte provoque une effervescence dans toutes les bases militaires à travers le monde, bientôt justifiée par le fait que les touristes de l’espace commencent à débarquer sur les côtes et à tirer sur tout ce qui bouge.

 

Le film suit les faits et gestes d’une escouade de Marines à travers la ville de Los Angeles. L'escouade est composée, comme il se doit, d’un lieutenant tout juste sorti de l’école, d’un sergent démissionnaire parce qu’il a perdu toute une équipe en Irak, d’un gars qui va se marier, d’un gars dont le frère faisait partie de l’équipe perdue par le sergent et de chair à action héroïque pour les autres. Leurs péripéties les amènera donc à aller sauver des pauvres civils, torturer un pauvre extraterrestre (il avait qu’à pas se faire prendre), puis à essayer d’assurer un repli stratégique vers les bases arrières...
 
C'est un film à la gloire des Marines : ils ont tous les beaux rôles et en plus ils sont beaux, courageux, drôles, patriotes, infatigables. Bref, des hommes que seule l’Amérique peut engendrer, ou Hollywood je sais pas trop...
Il y a un gros travail sur les effets spéciaux, le film est très immersif. Je n’irais pas jusqu'à dire qu’il s’agit d’un bon film tant le coté "nous sommes les meilleurs, et en plus on est ultra courageux" est un peu énervant à la longue... surtout dans les dernières minutes du film... Un Independence day revu à la sauce 2011. 

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 07:08

EnFolie

SurRoute

 

Se raser

 

Ce matin, en allant au boulot, alors que je marchais dans la rue, j'ai croisé deux gars en train de discuter. L'un des deux était en train de se raser.

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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 07:32

InFolio

Nordique

 

La terre des mensonges - Anne B. Ragde

 

Mardigo est chef d'une entreprise de pompes funèbres en Norvège. Célibatire, sans enfant, il accompagne avec professionalisme les proches des défunts.

Erlend vit à Copenhague et travaille en décorant des vitrines de magasins. Cet artiste vit avec son compagnon qu'il surnomme Krumme. 

Tor est agriculteur et élève des porcs à Bynes, dans la ferme familiale. Il vit là avec son père et sa mère.

Tous les trois sont frères.

C'est l'hiver.  Juste avant Noël. Mardigo s'occupe d'un adolescent qui s'est pendu, Erlend de la préparation de son repas de fête. Ils sont loin de se douter que leur mère va mal. Tot s'occupe de la mise bas de ses truies quand tout se précipite et qu'il faut hospitaliser celle-ci. Cet événement amène ces trois frères, si distants, à se revoir. Se pose alors la lourde question de l'héritage tandis que le passé douloureux ressurgit.

 

Les auteurs nordiques ont le chic pour aborder des thèmes hyper-joyeux comme la mort avec une prise de distance et un cynisme qui font passer la pilule. Les mensonges familiaux, l'hypocrisie latente sont finement décrits par l'auteure. Et en plus, elle ne se prive pas d'ajouter des doses d'humour noir. 

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 07:58

InPlano

Au pays des carottes

 

Bannière6

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 07:50

InFolio

MorceauxChoisis

 

Les livres dans les livres 

 

"Des livres.

Partout dans la grande bibliothèque de l'université, de multiples rangées de livres se déployaient sous la lumière des néons. Les rayonnages ajourés en métal soutenaient de véritables murailles de papier, parfaitement disposées. Des tranches de couleur sombre. Des ciselures or ou argent. Des étiquettes portant toujours le sigle de l'université de Guernon."

 

Même dans la description de cette bibliothèque, Jean-Christophe Grangé arrive à faire transparaitre une impression de violence et de malaise.

Le vocabulaire est militaire : muraille, déploiement, rangées (de soldats) ; et associé à l'idée de trancher : ciselures, tranches. Il y a la notion d'ordre strict : rayonnages, rangées, parfaitement disposées, les étiquettes.

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 07:18

EnFolie

PasGeek.jpg

 

Prise USB (Ubiquitious Safe Bingo)

 

C'est une prise d'art martial alien. Elle exploite le don d'ubiquité que possèdent certains aliens de la planète 2.0. En projettant une vision spectrale d'eux-mêmes sur le terrain de jeu, ils trompent leur adversaire et peuvent l'attaquer par derrière en employant le fameux coup du Bingo inventé par le grand Maître Universel "Serial Bus".

Mais cette prise a un intérêt bien moindre si l'adversaire a une vision à 360°, comme les Ondains de la planète Wifi.

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 08:00

InQuarto

CoinInvité

Troubles matinaux

par Shi May Mouty


C’était le moment où les derniers rêves s’effacent, effleurant à peine la mémoire, le moment où la réalité s’impose peu à peu à la conscience, comme un atterrissage en douceur dans le monde ici-bas. La chaleur du lit, le moelleux de l’oreiller, la douceur de la couette. Il se sentait bien, goûtant avec bonheur à ces derniers instants.

Soudain un crépitement agressif envahit sa tête, comme si une abeille affolée avait pénétré dans son oreille et agitait frénétiquement ses ailes. Il introduisit son index dans le conduit auditif, le secoua énergiquement de haut en bas. Son geste dissipa immédiatement ce trouble.  La journée passa, puis le lendemain. Il en oublia vite l’incident.

Cependant, le matin suivant, alors qu’il émergeait à peine du sommeil, pendant quelques minutes ce même vacarme explosa, encore plus intense.

Souffrait-il d’un acouphène, d’un dysfonctionnement de l’oreille, ou du cerveau ? Ce bruit venait-il simplement de l’extérieur ?

Il se précipita sur son pallier, frappa chez le voisin pour lui demander dans détour s’il avait entendu ce bruit fracassant. Non, rien, absolument rien. Pardon de vous avoir dérangé.

Tous les matins à l’aube, les jours suivants, il s’éveillait en sursaut, anticipant l’apparition de l’étrange phénomène qui, au final, ne se manifestait pas. Il se rendormait alors, soulagé. Le bruit semblait avoir disparu pour de bon et il put jouir à nouveau, pendant quelques semaines, du bonheur des réveils tardifs et paisibles. Un autre matin, sans prévenir, le crépitement horrible suivi de sons étranges, presque articulés, ressurgit. Puis, à nouveau, le calme revint. Je deviens fou. Mais que ce passe-t-il ? Il passa en revue les maladies psychiatriques : délire, schizophrénie, paranoïa. Aucune ne semblait correspondre. Il songea même à la démence sénile… Non, non, non, je n’ai pas l’âge pour ça !

Du temps passa, plusieurs semaines sans doute. Aux matins ordinaires succédaient ceux où le phénomène survenait soudainement. Des sons tantôt graves, tantôt stridents mêlés de syllabes articulées comme des mots incompréhensibles emplissaient son crâne. Il n’y prêtait plus guère attention, il avait fini par s’y habituer.

La vie continuait avec ses fêtes et ses lendemains qui chantent, perpétuel recommencement. Un matin, alors qu’il émergeait péniblement des brumes d’une fête très arrosée, il perçut une lueur glauque derrière ses paupières closes. La fatigue et l’ivresse aidant, il n’eut ni la volonté ni la force de les ouvrir. Intrigué par ce qu’il pensa être un rêve ou une rémanence rétinienne, il décida de les garder fermées, juste pour voir.

La silhouette bougea et le vacarme fit à nouveau irruption : des bruits étranges qui ressemblaient de plus en plus à des paroles. Pris de panique, il ouvrit brutalement les yeux pour chasser cette vision. Mais la forme continuait de s’imprimer sur sa rétine. Où qu’il posât ses yeux dans la semi-pénombre de la chambre, il voyait maintenant très nettement, quelle horreur, une pieuvre monstrueuse dont les yeux noirs, profonds comme des gouffres ouverts sur un monde inconnu, le fixaient intensément. Des tentacules menaçants s’agitaient, déployant des ventouses cornées.

La peur lui coupait le souffle. Une pieuvre ! Une pieuvre ! Lui qui avait une phobie irraisonnée des méduses et autres créatures flasques des océans, il fallait qu’il soit hanté par une pieuvre ! Son cerveau était incapable de réagir, d’avoir la moindre pensée cohérente. Il était tétanisé, paralysé. Seule existait la peur. La pieuvre et sa peur.

Au même instant, très loin de cette chambre, des êtres presque immatériels, le corps réduit à un protoplasme translucide parcouru d’influx lumineux incessants, s’acharnaient devant d’étranges appareils. Par instant, leur corps émettait des éclairs fulgurants, ils semblaient furieux.

Depuis longtemps déjà, ils cherchaient à communiquer avec des êtres pensants. Ils avaient choisi cette galaxie pour mener leur programme. Ils en avaient exploré des planètes ! Mais toutes les tentatives pour entrer en contact avec leurs indigènes avaient lamentablement échoué. Sur cette petite planète insignifiante et inoffensive en orbite autour d’un soleil pâle, ils étaient pourtant sûrs d’avoir détecté des êtres vivants. Et certains semblaient même dotés d’une certaine forme d’intelligence.

Lors des essais précédents, et malgré leurs techniques très performantes, ils n’avaient pu obtenir la moindre information sur l’aspect que revêtaient les créatures avec lesquelles ils avaient tenté de communiquer. Probablement, ils auraient été surpris de voir à quoi ressemblent la mouche, l’huitre, le ver de terre et le brochet qu’ils avaient sondés. Depuis peu cependant, perfectionnant leurs méthodes, ils avaient pu visualiser l’un de leur cobaye : une sorte de grosse entité protoplasmique, comme eux, mais vivant en milieu aquatique. Son corps était cependant plus matériel que le leur, composé d’une grosse masse oblongue terminée de multiples appendices.

Ils en avaient alors adopté l’aspect pour projeter cette image familière dans l’esprit de leur ultime cobaye. Les crédits alloués à cette étude étaient épuisés : ce spécimen serait le dernier de ce programme.

Or c’était bien parti pour être un échec de plus. Cet être ne possédait qu’un esprit confus et lent - le cobaye XX11 qui vivait sous le sol était plus réactif. Ils n’avaient détecté que des sensations vagues : volupté, peur ; ainsi que d’obscures excitations éthyliques au niveau neurologique. Pas le moindre raisonnement cohérent n’était détectable.

Ils en étaient sûrs maintenant : les habitants des planètes de cette galaxie étaient inexploitables, beaucoup trop primitifs. Inutile de poursuivre le programme télépathique en ces lieux, il ne leur restait plus qu’à réclamer de nouveaux budgets pour explorer une autre galaxie en arguant qu’ils avaient amélioré leurs appareillages. Ils le savaient, leurs supérieurs seraient déçus. On leur répéterait l’importance de leur mission, qu’ils devaient trouver, coûte que coûte, que leur expansion, leur survie était en jeu, qu’il fallait de nouveaux espaces ainsi que des esclaves pour récolter les ressources, des esclaves suffisamment intelligents pour être contrôlés par télépathie. Ils éteignirent, un à un, leurs appareillages.

Au même instant, très loin de ces appareils, un jeune homme se remettait doucement de ses émotions. Il passa quelques examens médicaux. Par acquis de conscience. On ne trouva rien. Alors le jeune homme, toujours aussi paresseux, toujours coutumier de soirées bien arrosées, reprit ses bonnes habitudes : réveil progressif, son lit était si confortable…

Il oublia rapidement ses réveils cauchemardesques, les mit sur le compte de quelques nuits trop courtes et trop agitées. Le whisky n’était peut-être pas toujours de très bonne qualité.

*   *   *

 

Ce lien "téléantipathique" nous a été transmis par un appel à textes lointain... pour les fanes de carottes

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