Le voleur de goûter - Andrea Camilleri

Le Commissaire Montalbano est un éternel râleur et un amateur de bonne bouffe. Il a réussi à échapper à l'enquète sur le meurtre d'un tunisien sur un bateau au large des côtes siciliennes. Mais c'est à lui de s'occuper du meurtre d'un retraité, M. Lapecora, poignardé dans l'ascenceur de son immeuble.

Avec son style très personnel, il va donc s'attacher à résoudre son enquète. Et finalement aussi la première, puisqu'elles vont se rejoindre.

Une fois passé le premier chapitre avec le standardiste dont je ne comprenais pas les paroles, une fois habituée à la syntaxe étrange du Commissaire, et à son emploi régulier du passé simple, j'ai commencé à apprécier ce récit et le caractère particulier du Commissaire Montalbano.

Un bon petit polar, original par son Commissaire.

Shaun of the dead (2003)

Shaun est un looser. Il vit avec deux potes dans un appartement à Londre. Il passe la plus grosse partie de son temps, quand il ne travaille pas dans un magasin d'électroménager, à boire des bières dans un pub, le Winchester. Liz, sa petite amie commence d'ailleurs à en avoir vraiment marre de la non-vie apathique de son copain.

Mais soudain les rues se mettent à grouiller de zombies qui attaquent les vivants. Quand un vivant est mordu ou tué, il devient, lui aussi, un zombie.

Shaun et ses amis s'efforcent de résister et de survivre face aux zombies. On suit alors leur périple délirant à la recherche d'un endroit où ils seraient en sécurité.

C'est bien sûr une parodie de film de zombies. Celui-ci ne se prend pas au sérieux. Ce film est juste un très bon et gros moment de folie pure, très drôle et déjanté.

L’ADN est donc une double hélice formée de « deux brins hélicoïdaux de sucre et de phosphate liés par des paires de base qui portent l’information génétique » comme Greg Egan le décrit dans sa nouvelle « Les douves » (recueil « Axiomatique »). Nous avons vu sa structure moléculaire, il reste à comprendre comment elle code l’information génétique. Mais il faut distinguer sa transmission lors des phénomènes liés à la reproduction et l’exploitation de l’ADN pendant la vie.

La reproduction asexuée des procaryotes (bactéries) est, dans les grandes lignes, identique à la multiplication des cellules dans un être vivant par division cellulaire. La reproduction d’une cellule par simple division se fait par un processus appelé la mitose.

Les molécules d’ADN sont dupliquées avant que la cellule ne se divise. La cellule contient alors provisoirement deux copies identiques de son matériel génétique. Ces deux copies se répartissent lors de la division de sorte que les deux nouvelles cellules contiennent tout le matériel génétique et celui-ci est identique à celui de la cellule d’origine (clonage).

Lors de la reproduction sexuée, le matériel génétique du mâle et de la femelle se mélangent lors d’un processus appelé fécondation. Mais le matériel génétique apporté par chacun n’est qu’une moitié (obtenue par méiose) du contenu normal d’une cellule (la cellule est dite « haploïde » - par opposition à diploïde) : chacun n’apporte qu’une version (appelée allèle) de chaque gène. A l’issue de la fécondation, la cellule obtenue contient la version du mâle et la version de la femelle et retrouve donc deux versions du gène (à l’exception de gènes situés sur les chromosomes sexuels X et Y).

La cellule obtenue va ensuite se diviser (mitoses), de nombreuses fois, pour faire assez de cellules pour former le nouvel être vivant. Dans un premiers temps, les cellules ne sont pas spécialisées, elles sont capables de tout faire. Mais, dans un corps humain par exemple, les cellules de l’os diffèrent de celles des yeux, ou des neurones… et cette différence apparait pendant le développement de l’être vivant : on dit alors que les cellules se spécialisent, ou se différencient.

Un terme qui apparaitra par la suite, employé par un auteur, est « blastocyte » (ce qui s’appelle maintenant « blastomère ») et qui désigne une cellule non différenciée. Ce sont souvent ces cellules qui intéressent le plus les chercheurs, car elles ont le potentiel de devenir n’importe quel autre élément du corps.

17^ème livre des  annales du Disque-Monde

Les tribulations d’un mage en Aurient – Terry Pratchett

Le Disque-Monde, fidèle à lui-même, se déplace à travers l'Univers sur le dos de la Tortue Céleste, la Grande A'Tuin. Et des troubles politiques secouent l’Aurient, un pays lointain, vers l’Est et doté d’une Grande Muraille. La situation semble tellement grave qu’ils appellent au secours les mages de l’Université de l’Invisible d’Ankh-Morpok « Envoyez-nous tout de suite le grand maje ». Mais ils sont alors loin de soupçonner la couardise des mages les plus puissants. Ceux-ci envoient donc Rincevent (et son Bagage sur pieds), qui a le défaut d’écrire maje au lieu de mage et la qualité de parler la langue locale. Coté magie, il est resté toujours aussi nul que dans les tomes précédents où il apparaissait.

Bien entendu ce voyage ne sera pas de tout repos. En Aurient, se promène Cohen le Barbare avec l’intention de faire le casse de tous les temps. Il est accompagné de la Horde d'Argent composée de Gars Popaul, Hamish le Fou sur la chaise roulante, Flagorne le Malpoli, Caleb l'Eventreur, le Vieux Vincent et Ronald Cervelas dit Prof. A eux sept, ils sont capables de tout retourner et tout chambouler.

En Aurient, la foule s’agite aussi autour d’un petit livre rouge intitulé « Ce que j’ai fait pendant mes vacances », tandis que le régime impérial chancelle car la mort de l’Empereur est proche. Cinq grandes familles nobles s’apprêtent à se battre pour avoir le pouvoir, les Hong, les Fang, les Tang, les Sung, et les McSweeney.

Le voyage du pauvre Rincevent sera bien sûr remis entre les mains des divinités, dont la Dame, qui aiment jouer avec son existence.

Avec un clin d’œil au Sept Samouraïs, ce roman des annales du Disque-Monde se déroule donc dans une parodie de la Chine, où le régime impérial tyrannique est établi, et où un courant de pensée nouveau que l’on pourra assimiler au communisme est en train d’émerger.

Le coin de l'invité

Invité : B.

Sur la route... Carton

L'autre jour, alors que j'étais gentiment entrain de rouler vers mon centre commercial préféré, je remarque une espèce de carton sur le bord de la route. Plus je m'approche, plus ce carton m'intrigue.

En avançant un peu je constate qu'un câble part de ce carton et va vers un break garé à proximité... En parcourant quelques mètres de plus, j'ai le sentiment qu'il y a comme une grosse paire de jumelles dans le coffre du break... Là, je dois avouer qu'une certaine inquiétude a commencé à m'envahir.

Un coup d'oeil rapide à mon compteur de vitesse m'indique que j'ai plutôt raison d'être anxieux. Et c'est à ce moment qu'un flash lumineux me fait comprendre que c'était bien un véhicule des forces de l'ordre... que ce que je prenais pour un carton n'était en fait qu'un système de contrôle de vitesse déporté et que j'étais bon pour payer 90€ et perdre 1 point sur mon permis de conduire.